Algérie: Colère citoyenne

algerieemeute310304.jpgMostaganem: une émeute paralyse la ville:

Hier, à mid, la ville de Mostaganem a été le théâtre d’une émeute provoquée initialement par une cinquantaine de commerçants occasionnels, dont les étals à même le trottoir étaient menacés par la mise en service d’un nouveau plan de circulation. Les protestataires ne s’attendaient pas à servir de premières victimes collatérales à une réorganisation de la circulation dont Mostaganem avait un pressant besoin. Les manifestants se sont mis à «caillasser» la façade de l’hôtel de Ville. Les émeutiers se sont dirigés vers le siège de Sonelgaz et celui de la BADR dont ils ont cassé les vitres à l’aide de pierres et autres objets. La police a procédé à plus de 26 interpellations parmi les badauds venus fort nombreux.

Troubles à Bougaâ (Sétif)

La ville de Bougaâ a connu hier de graves troubles déclenchés par des citoyens des différents quartiers de la ville. La dégradation du cadre de vie est la principale cause des émeutes ayant touché plusieurs endroits de la localité, notamment les quartiers d’El Khanoussa, de Bouchagouf et de Benaraar, bouclés par des blocs de pierre et des pneus brûlés.

Sit-in à Aïn Kechra (Skikda)

Des habitants de Aïn Kechra, à l’ouest de Skikda, ont improvisé hier un sit-in pour attirer l’attention des pouvoirs publics et pour dénoncer «les irrégularités» qu’ils ont relevées dans les dernières attributions de 75 logements ruraux. Poursuivant leur action, ils ont signé une pétition qu’ils ont adressée aux pouvoirs locaux ainsi qu’au ministre de l’Habitat, du ministère de l’Intérieur et même au président de la République. Les manifestants demandent à ce qu’une commission d’enquête soit diligentée pour mettre au jour les multiples dépassements qui entacheraient la dernière attribution. Source El Watan/ Synthèse d’El Mouhtarem

Commentaires

  1. Ammisaid dit :

    La colère est devenue le seul langage qui reste au peuple pour exprimer son désarroi et son rejet catégorique de ce pouvoir sourd, aveugle et insensible à ses souffrances et ses douleurs qui s’intensifient chaque jour qui passe, voire, chaque seconde qui passe. Au secours ne marche plus. S’il vous plaît ne marche plus. Pourquoi ou wa3lach ou ayghar ne marche plus. Barakat, dhayen, ça suffit ne marche plus. La mendicité, les suplications, les hurlements, les lettres de protestations, les harragas, le suicide, le folie, la prostitution, les cris, l’errance…ne marchent plus. Le boycott, le divorce, la prison, les manifestations, les éléctions, les referendums, les présidents, les soumissions, les patiences, le silence, le renoncement, le célibat, la poèsie, la chanson, les pièces de theatres…ne marchent plus. Les associations, les partis^politiques, l’opposition, les congrés, les reunions, les arouchs, les commissions, les démissions, les sacrifices, les lettres de protestations, la famine, la secheresse, les sauterelles, les augmentations de prix, les gréves, les marches, les slogans criés hauts et forts…ne marchent plus. Les morts par centaines de millions, les disparus, les deuils, les larmes, les handicapés, les insomnies, les bouderies, les fuites…ne marchent plus. Rien ne marche, le pouvoir reste stoïque, impertubable et souverrain. Comme un rouleau-compresseur, il avance, il écrase tout ceux qui se mettent à travers son chemin, il ramasse tout ceux qui veulent le renforcer et le soutenir et il absorbe toute les richesses qui montrent leurs têtes et qui désirent aller nourrir le peuple. Le pouvoir est derrière et devant lui, il y a la mort qui fauche tout personne qui ose le contester, qui ose le titiller et qui lui réclamer des comptes. Le pouvoir décide et le peuple doit se taire, doit se soumettre ou doit mourir et doit eccepter le sort qui lui est reservé ou doit partir. Le pouvoir est devenu un consommatteur aussi puissant que le feu de l’enfer, il brûle tout ce qui et tout ceux qui l’approchent et plus il est alimenté plus il en demande, plus il flambe et plus il se sent affamer. Ce n’est pas possible, c’est de l’ordre de l’irrationnel, de l’incroyable et de l’impossible. Que faire pour les reveiller de l’illusion dont lequel ils sont plongés ? Comment leur expliquer que tout à une limite, qu’ils n’ont pas le droit de vivre dans le paradis et d’envoyer 35 millions d’innocents dans les ténébres de l’enfer ? Sont-ils des humains doués de raison, de conscience, d’un petit filet de honte, d’une once de rahma et d’un petit brin de satisfaction (qu’est ce qu’ils veulent encore, qui leurs manquent et qu’est ce que nous devons encore leur donner que nous avons encore ?)? Pendant combien de temps encore, allons nous, continuer à se faire la guerre et à détruire nos richesses, nos enfants, nos valeurs, ancestrales, notre histoire, les meilleurs de nos frères et notre avenir ? Barakat, lâchez ce peuple qui vous a rien fait ! Lâchez le, prenez toutes les richesses que vous avez volé mais partez ailleurs, le ne peuple ne veut plus de vos députés, de vos walis, de vos juges, de vos ministres, de vos scientifiques, de vos journalistes, de vos conseillers, de vos généraux, de vos sénateurs, de vos fraudeurs…emmnez les tous et toutes et retournez d’où vous aviez fait irruption un certain été 1962 où partez dans une île paradisiaque, vous pouvez vivre riches et heureux jusqu’à la fin du monde. Laissez ce peuple, vivre libre, tranquille, indépendant et digne même si pour cela, il va se nourrir de l’herbe (ceux qui vivent dans les plaines), des pierres (les montagnards) et le sable (les touargs). Au revoir vous et votre amour pour ce peuple et cette terre que vous avez diriger comme des colonisateurs purs et durs.
    Fraternellement

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