Quelle architecture pour l’Algérie de demain ?
Par Mohand Tahar MOHAMMEDI
On ne peut pas avancer vers un diagnostic ou une solution globale et définitive avant de se mettre d’accord sur un constat commun de notre réalité sociologique, politique, économique et culturelle, qui, par ailleurs, passera nécessairement par une évaluation et un AUDIT politique réel national. De plus, on ne peut faire confiance à un pouvoir illégitime qui manipule comme il le souhaite les chiffres et les données de toute la société. Cet audit va permettre certainement à la convergence des différentes tendances politiques lourdes de la société algérienne à partir de laquelle une étude et une analyse neutres et objectives concrétiseront un front du changement dont aspirent le peuple algérien.
Il faut partir d’un principe que la société algérienne est d’une composition tribale dont il faut tenir en compte. Et c’est par ici que la recherche de la solution devra passer du moins pour s’assurer de la justesse et de la profondeur sociologique et c’est ici aussi qu’il faut exploiter l’existant politique opposant au régime pour permettre la réalisation d’un audit qui soit compatible avec la réalité sociologique, politique, économique et culturelle. Et sa concrétisation du point de vue technique passera nécessairement par la conception d’un ou de plusieurs sites web au niveau local, régional ou national ce qui va permettre la démocratisation de l’information et l’émergence d’une véritable ingénierie citoyenne de la démocratie, car il faut le dire, internet reste la seule voie que le régime tyrannique ne peut pas contrôler totalement.
Delors que la population algérienne est en phase de questionnement sur son devenir et surtout en attente des réponses clair et objectives pour avoir une visibilité nette de l’architecture de l’Algérie de demain.
Et cette architecture doit dépendre des réponses de la profondeur de ces questionnement autour de Comment est l’Algérie actuelle ? Comment, pourquoi et quelles sont les erreurs commises pour qu’on soit arrivée la? Qui est ou qui sont responsables de cette situation ? Et surtout de quelle ALGERIE voulons-nous ?
Une réflexion autour de cette action d’envergure devient indispensable pour aboutir à des perspectives politiques qui coïncideront aux attentes réelles de notre population et surtout qu’ils soient en phase avec la modernité.
Commentaires(2)
L’Algérie devrait être une république fédérale avec trois paliers de gouvernement, municipal ou local, régional ou provincial et en fin de compte un palier national fédéral.
Ceci donnerait un échantillon future du nouveau maghreb inéluctable.
Les instances qui émargeront de ces paliers seront authentiques et véritablement démocratiques.
Quand allons-nous avoir un véritable Etat et un gouvernement légitime?Il faut tout d’abord assainir nos rangs en tant qu’algériens jaloux de leur devenir et de leur unicité.L’exclusion,la marginalisassion , le népotisme et la dictature sont avant tout , des termes à bannir de notre lexique national.
L’algérien doit se reconnaître dans toute sa diversité et , son attachement à sa terre natale , doit etre des plus solide pour que lui soit permis son épanouissement personnel et celui de son pays.A partir de toutes ces constantes obligées,s’etoffera un paysage politique digne de ce nom ,en phase de se promouvoir en force de changement reel.Les valeurs d’honnêteté sont la pierre angulaire de la naissance d’un état fort capable de générer des richesses à se partager entre algériens.Le rejet de la corruption et de la complaisance , demeure la seule trajectoire possible vers la création d’une Algérie libérée de toutes les contraintes inhérentes à l’établissement d’un état de droit et au respect des droits de la personne humaine.L’algérien devrait comprendre qu’il doit s’assumer tout d’abord en tant que personne humaine et qu’il doit participer activement à la fructification des richesses nationales tout en honnissant la flemmardise qui nous a habitée à ce jour.La prise en charge de nos soucis quotidiens ne sauraient etre l’affaire de l’Etat de demain que nous désirons construire .