APN, ou Agora des Pourris Nourris
Par Sadeg Nassim
Mes amis, l’appât du profit a trouvé hameçon
Après ces années d’épreuves on n’a pas retenu la leçon
Pourtant, on nous a souvent fredonné la même chanson
Celle qui nous berne et celle qui prend notre dignité comme rançon.
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Mes amis, les chants des sirènes sont de retour
Avec ces airs stridents qui captivent nos vautours
Car la voix de l’argent a composé un disc à mille tours
Qui fera danser ces forçats sur des draps en velours
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Mes amis, ils chanteront sous les projecteurs de notre misère
Qui, à force de s’enflammer, télescopera des larves austères
Elles calcineront ces corps sans âme et sans caractères
De leurs étincelles, on trouvera le chemin vers d’autres faussaires.
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Mes amis, notre pays est assoiffé de bravoure et de courage
On a plus le temps ni le droit de gober d’autres outrages
Une autre vie nous attend avec ses délices et feuillages
Le changement est en nous, le reste est une éternité de mirages.
Heureux Aragon qui n’a rien vu !
Merci Nassim pour cette vérité en rimes et en images !
Nassim, tu es un vrai poète engagé! Je te découvre de jour en jour.Ya3tik assaha yami!Nous sommes fiers de toi!Continues sur ta lancée et tu dépasseras les meilleurs poètes occidentaux!
Maintenant c’est toi Amghar Azzamni!
Bravo ! Salutations fraternelles!
Liberté
Sur mes cahiers d’écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J’écris ton nom
Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J’écris ton nom
Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J’écris ton nom
Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l’écho de mon enfance
J’écris ton nom
Sur tous mes chiffons d’azur
Sur l’étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J’écris ton nom
Sur les champs sur l’horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J’écris ton nom
Sur chaque bouffées d’aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J’écris ton nom
Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l’orages
Sur la pluie épaisse et fade
J’écris ton nom
Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J’écris ton nom
Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J’écris ton nom
Sur la lampe qui s’allume
Sur la lampe qui s’éteint
Sur mes raisons réunies
J’écris ton nom
Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J’écris ton nom
Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J’écris ton nom
Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J’écris ton nom
Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J’écris ton nom
Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J’écris ton nom
Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J’écris ton nom
Sur l’absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J’écris ton nom
Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l’espoir sans souvenir
J’écris ton nom
Et par le pouvoir d’un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer
Heureux Paul Eluard qui n’a rien vu..!
Nassimovitch , dés que tu vas au « bled » tu te retrouve et retrouve l’inspiration , pas mal . Par contre Ami , je te retrouve bien quant tu parles de « délices » ….suivez mon regard !. Nous les aurons , armons nous de patience et de courage oui .
Amitié
Thafagh fallak thamourth ya Nassim!Tu devrais y séjourner le plus souvent possible pour ton inspiration.
Ces bandits du commerce sauvage
Qui se dorent au bord de la plage,
Seront chatiés pour le bradage
D’un pays transformé en étalage
De multiples breuvages!
Ces salopards,tueurs à gages,
Mercenaires à spectre large
Au service d’une mafia qui saccage.
Mais c’est quoi toute cette poèsie de bas étage !gage large garage stockage dégoutage….!!!
ya si diaz
aktabna harz
nahi a3lina lahzane
anta klamak balmizane
anta kateb moumtaz
wah ya si elbaz!
MERCI POETE
MERCI D EXISTER
MERCI D ECRIRE ENCORE
NOVICE DANS CES HISTOIRES DE BLOG
MAIS JE TE PROMETS DE NE PLUS TE LACHER
MES EXCUSES SI JE NE SUIS PAS DANS LE CONTEXTE CAR JE CLIC A TOUT VA UNE DES RARES LIBERTES QUI NOUS RESTE
NOS LIBERTES A RECONQUERIR EN RESPECTANT
MEMES LES ZIGOTOS NOUS NE LES LACHERONS PAS SALUT AZUL ET SALAM
Dernière publication sur LA COMMUNI-KABYLITE: Tissira ad vitam aeternam : 2eme partieet fin : MESKIN ,AGHYUL D ARGAZ L3ALI