26 mai, 2009
Bienvenu et bonne reprise Kbyl.
Même si on n’avait pas les mêmes avis et on adoptait pas la même démarche, et j’ajoute on n’avait pas également les mêmes données et les mêmes objectifs, je reconnais le ton de la sagesse retrouvée à l’instar de celle de Ammi said laquelle ne s’est jamais départie.
En effet nous nous sommes parfois laissés happer par la vie et ses contingences, mais on revient toujours et je dois dire que tu empruntes la plus belle des voies. Las peut-être de nous juger et nous condamner. Pour ma part, je voulais nous renforcer nous solidariser, je me suis mal pris peut-être. Je n’arrive pas à comprendre pourquoi tu as pris ce pseudo alors que tu le sais bien tu n’es pas un Kabyle. Est-ce une façon de nous provoquer ou de nous narguer, car on est peut-être trop de Kabyles sur ce site.
Dans l’avenir puisque tu es de retour, si je puis m’exprimer ainsi, j’appreciérai que tu tapes un peu désormais (rires) sur les sentinelles qui disent veiller sur nous, pour nous endormir afin de se servir. Qu’ils fussent en treillis ou en costumes italiens bien taillés. Tapez aussi sur le Président et sa cour (Khalifa, Djezzi, DPE et j’en passe), c’est fait, mais disons leur assez ! Ouyahia et ses ministres, qui croient que sans eux, l’Algérie croulera alors que le salut des Algériens viendrait de leur retraite (dorée) y compris Cherif Rahmani que je croyais intègre car il a fréquenté les Universitaires et les universités du Monde. Malheureusement il n’a retenu que les procédures pour créer des sociétés écrans.
Abdelaziz Ziari et ses députés, ils croient être d’une quelconque utilité alors qu’ils nous coûtent que l’argent du peuple et des sueurs froides tellement leurs agissements sont anachroniques et injustes.
Le Sénat et ses ventrus, qui rêvent assis et ne finissent pas de faire la sieste maintenant qu’ils ont atteint le sommet. Ils n’y pensaient pas, même en rêve. Rien ni aucune situation dangereuse ne les fera sortir de leur posture d’attente. Ils ne se réveilleront que pour emprunter la voie de sortie, la dernière de toute; celle qui permet en un court instant des millions de regrets mais c’est toujours trop tard, ils doivent tout justifier, leurs biens, leurs mensonges, leurs erreurs etc… Comme beaucoup d’autres dans tous les domaines.
Il faut être plusieurs pour pouvoir remuer le fond des choses et les assainir un tant soit peu. On n’est malheureusement pas nombreux.
Tu le sais bien, la vérité sort toujours de celui qui n’a aucun intérêt à la chose. Il se révolte seulement de ce que la tromperie et le mensonge peuvent faire d’un homme, un animal égoïste pour son prochain. C’est dans cette posture qu’ils trouvent leur raison de vivre et leur plaisir. Nous voudrions qu’il en soit autrement, nous voudrions qu’ils réfléchissent davantage aux tords qu’ils causent à l’image du pays, à son peuple et aux plus faibles d’entre eux. C’est le devoir qu’on se donne, nous qui avions rien à demander ni personne à envier.
Le niveau, parlons en ! mais qui a le niveau en Algérie ? C’est pour ainsi dire pour cela que je ne cherche pas à savoir qui l’a et qui en manque. Dans cette situation indigente caractéristique, je prends le parti de préférer quelqu’un qui me crie, pour avoir fait des fautes que celui qui se tait en me laissant en commettre d’autres. Quant au vocabulaire, comme en tout, il y a des bons et des moins bons mots, mais comme ils sont tous Algériens, chacun exprime son ressenti avec ses mots. Tout le monde n’a pas fait des études de communication pour devenir journaliste, expérimenté de surcroît ?
J’aurai tendance à croire et à être d’accord avec ceux, que l’énervement pousse à employer des mots forts, tellement les situations sont ubuesques et insupportables. Pour ma part j’hésite, par contre, avant de croire, ceux qui se disent lettrés, alors qu’ils ne sont savants qu’avec les livres des autres, sans oublier les imposteurs.
Je n’ai absolument pas de rancune envers toi, en tant que personne humaine. Ce fut une question de conjoncture et d’essai de prospective seulement. Longue vie parmi nous, mais sans les brebis, de grâce ! laisse les là où elles sont ,le troupeau tu le sais bien est bien gardé. Par Mohand