30 mai, 2009
Evolution de l’appareil judiciaire de la logique de l’injustice à la logique du « dazou m’ahoum » !!
Dr Kamaleddine Fekhar, Ghardaïa le 29 mai 2009
Encore une fois et à pas constants, l’appareil judiciaire algérien a prouvé sa totale et humiliante dépendance allant jusqu’à la servilité – avec tout ce que cela comporte comme sens – au pouvoir exécutif. Et ce qui s’est passé mercredi 27 mai 2009 à la Cour criminelle de Médéa, à l’occasion du procès en appel du jeune Mohamed Baba Nadjar, condamné en première instance à la peine capitale n’est qu’une confirmation de cette totale dépendance. Le procès fut marqué par la présence d’un nombre important d’avocats de renom, dont une avocate marocaine afin d’assurer la défense du jeune Mohamed Baba Nadjar et de faire éclater toute la vérité sur cette affaire qui a fait couler beaucoup d’encre. Tout comme ce procès fut marqué par la présence de personnalités nationales et de la presse indépendante en grand nombre.
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La Fédération nationale des journalistes algériens (FNJA) a été créée, jeudi, au siège de la centrale syndicale UGTA en présence du ministre de la Communication, Azeddine Mihoubi et de Abdelmadjid Sidi Said. C’est Abdennour Boukhemkhem, journaliste à El Khabar, qui a été « élu » secrétaire général à l’issue des travaux constitutifs de la FNJA. A la fin des travaux, les « congressistes » triés au volet ont « élu » un bureau national constitué de 11 membres et désigné 71 membres du conseil national. Azzedine Mihoubi a appelé les journalistes à «respecter ce qui a été énoncé dans le programme du président de la République, notamment dans les messages adressés aux journalistes lors de la prestation de serment et à l’occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse ».
Smaïl Kouadria, le porte-parole des travailleurs du complexe Arcelor Mittal El Hadjar, a dénoncé hier lors d’un rassemblement des travailleurs de l’entreprise l’ancien secrétaire général du syndicat, Aissa Menadi, actuellement député à l’APN. Appelant ses collègues à «anéantir l’ancien empire syndical, érigé par l’ex-secrétaire général et actuellement député au détriment de la sueur des travailleurs et qui n’a fait profiter qu’à sa secte», a donné l’exemple d’un des fils de Aïssa Menadi. Selon lui, documents à l’appui, et dont nous détenons une copie, «l’un des fils de l’ex-secrétaire général Aïssa Menadi est propriétaire de Samife, une entreprise sous-traitante auprès du complexe. Durant seulement deux exercices, cette entreprise a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 16 milliards de centimes », rapporte El Watan.
Par Kader 


