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Archive pour le 10 juin, 2009

La constitution algérienne respecte les droits de l’Homme ?

ahmed.jpgFaisant suite à la dernière table ronde consacrée à «l’universalité des droits de l’homme» la LADDH en collaboration avec le CDDH-Annaba se penche sur la place que tient ce sujet dans le droit algérien et plus particulièrement dans la Constitution récemment révisée. D’une manière générale le citoyen observe le respect du droit à partir du fonctionnement de l’Institution judiciaire dans son ensemble: dans ces conditions la justice en Algérie est sévèrement critiquée. Le texte de la Constitution algérienne est conforme à la déclaration universelle des droits de l’Homme. Pourtant dans la pratique quotidienne on ne cesse de parler d’injustice, d’atteinte aux libertés individuelles et collectives, d’arbitraire, de corruption, d’emprisonnement injustifié, d’abus de pouvoir, de passe droits, d’impunité … le tout sous couvert de l’état d’urgence, une «urgence» qui dure depuis février 1992, dans l’illégalité absolue ! 

La table ronde aura pour thème :  LES  DROITS  DE  L’HOMME  DANS  LE  DROIT  ALGERIEN Le samedi 13 juin 2009 à partir de 17 heures au CDDH . Elle sera dirigée par Ahmed ROUADJIA, professeur de sociologie politique, lui même victime d’un déni de droit, suspendu par le Recteur de l’Université où il exerce et sans salaire depuis une année.

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Le docteur Ahmed Rouaidjia devant le juge

ahmed.jpgLa cour de justice de M’sila doit statuer sur l’affaire opposant le recteur de l’université de M’sila, Slimane Barhoumi, au docteur d’Etat et enseignant dans cette même université, Ahmed Rouaidjia. Ce dernier est poursuivi pour avoir publié le 13 mai 2008 sur le journal El Watan un avis sur « l’université algérienne en général et l’université de M’sila en particulier». Le recteur a non seulement suspendu de ses fonctions le docteur Rouaidjia le 22 juin 2008, mais il a aussi décidé de porter plainte contre lui pour diffamation. Outre les cas relevant de l’université de M’sila, trois autres enseignants ont été révoqués à l’université d’Oran, d’autres cas sont signalés à Sidi Bel Abbès, à Mascara et à Khenchela, et ce toujours sans saisine de la commission paritaire. «Notre corporation vit maintenant dans la crainte et la terreur d’une administration dirigée par des recteurs, doyens, directeurs…, qui, le moins qu’on puisse dire, règnent en potentats dans des établissements où les enseignants sont devenus des sujets», note le texte de pétition initiée par le CNES. El Watan/ Synthèse d’El Mouhtarem

Rachid Tlemçani à El Watan: »Le pouvoir a tout fait pour créer la zizanie dans ces partis »

rachid.jpgPresque tous les partis politiques algériens ont souffert de frondes au sein de leurs structures. Les partis algériens couvent-ils, d’après vous, une crise chronique ?

Les partis politiques algériens traversent une crise profonde qui a un lien direct avec le régime politique qui les a enfantés. La naissance de ces partis politiques dans un cadre politique et socioéconomique bien défini ne pouvait conduire qu’à une crise structurelle en leur sein. Il est à signaler, par ailleurs, que le pouvoir a tout fait pour créer la zizanie dans ces partis. Ils ont tous subi un mouvement de fronde et de contestation. Et je pense qu’il y a une main invisible qui a favorisé la crise. A cela s’ajoute le problème de leadership. Tous les partis politiques, sans exception aucune, ont la maladie du «zaâma». Ils sont généralement basés sur un groupe qui provient d’une région ou d’un douar particulier. Une fois que le groupe prend la tête du parti, il refusera de céder sa part et de passer le flambeau aux autres générations. C’est ainsi que certains leaders sont en poste depuis la création de leur parti et que pas un seul d’entre eux n’a entre 35 et 40 ans. Les leaders politiques ont un pied dans le régime d’une façon ou d’une autre. 

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DE NOUVEAU LE RÊVE……

reve.jpgPar Nourdine AMOKRANE 15425 BOGHNI 

Les Algériens ont perdu quelque chose de si précieux tel l’adulte orphelin de l’innocence de son enfance. Durant la guerre de libération (1954-1962) et les années post-indépendance, la foi et la solidarité furent si présentes. Et l’on s’attelait fièrement à bâtir et l’on bannissait à jamais la hogra et l’injustice. Ces valeurs de solidarité et de justice représentaient la meilleure des richesses. L’on avait un pays enfin libéré. Et le morceau de pain suffisait amplement comme repas. Le soleil toujours radieux et une si douceur de vivre. La confiance, la sécurité et l’espoir….

Même si les années de «socialisme spécifique» décriées étaient si dures, l’espoir et l’enchantement faisaient vivre tout le monde. L’homme algérien libéré de ses chaînes relevait la tête, croyant en ses capacités. Tout s’accéléra et tout s’avéra de si courte durée. Tout le monde décolonisé sombra sous les coups de boutoir de la contre-révolution. Le libéralisme triomphant, décrétant la fin de l’histoire, libéra les forces du mal et tant de pays s’alignèrent pour continuer à exister dans le malheur, le désenchantement total.

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