La constitution algérienne respecte les droits de l’Homme ?

ahmed.jpgFaisant suite à la dernière table ronde consacrée à «l’universalité des droits de l’homme» la LADDH en collaboration avec le CDDH-Annaba se penche sur la place que tient ce sujet dans le droit algérien et plus particulièrement dans la Constitution récemment révisée. D’une manière générale le citoyen observe le respect du droit à partir du fonctionnement de l’Institution judiciaire dans son ensemble: dans ces conditions la justice en Algérie est sévèrement critiquée. Le texte de la Constitution algérienne est conforme à la déclaration universelle des droits de l’Homme. Pourtant dans la pratique quotidienne on ne cesse de parler d’injustice, d’atteinte aux libertés individuelles et collectives, d’arbitraire, de corruption, d’emprisonnement injustifié, d’abus de pouvoir, de passe droits, d’impunité … le tout sous couvert de l’état d’urgence, une «urgence» qui dure depuis février 1992, dans l’illégalité absolue ! 

La table ronde aura pour thème :  LES  DROITS  DE  L’HOMME  DANS  LE  DROIT  ALGERIEN Le samedi 13 juin 2009 à partir de 17 heures au CDDH . Elle sera dirigée par Ahmed ROUADJIA, professeur de sociologie politique, lui même victime d’un déni de droit, suspendu par le Recteur de l’Université où il exerce et sans salaire depuis une année.

Docteur d’Etat en histoire, le Professeur Ahmed Rouadjia enseigne à l’Université de Msila. Il est  en même temps habilité à diriger des recherches en sciences politiques à l’institut d’études politiques de Paris et chercheur associé dans plusieurs universités en France (Paris, Versailles, Amiens) et au CNRS. Il est connu depuis son premier travail de recherche « les frères et la mosquée », une enquête sur les mouvements islamistes qui a eu un grand retentissement. 

Ses travaux concernent  l’influence de l’Islam dans les sociétés arabes et auprès des populations immigrées en Europe. Il a réalisé de nombreuses enquêtes et  expertises en particulier à la demande du recteur de la mosquée de Paris, de l’institut de sondage français IPSOS. Il contribue à de nombreuses revues (Les cahiers de l’Orient, l’IFRI, Peuples méditerranéens, les Temps Modernes, Politique étrangère …) 

Centre de documentation sur les droits de l’homme (CDDH-Annaba) 

Rue BOUAZIZ, face à l’école BENBADIS, ex salle de fête BOUGUETAYA                                             

Annaba   tel 038 86 21 89         e_mail: cddhannaba@yahoo.fr   site: la-laddh.org 

Commentaires

  1. toussatable@hotmail.com dit :

    ça mange pas de pain les maïda rondes:)

  2. Mohand Ouyidir dit :

    Les droits de l’homme c’est sur le terrain et non pas dans les salons.

  3. Inconnu dit :

    Azul sans commentaire!!!

    « J’ai honte pour mon pays »

    Tout Algérien digne de ce nom a dû sentir une immense tristesse doublée d’une grande colère après ce qui vient de se passer à Guelma. Un grand patriote, un héros national, vient d’être condamné à mort par la cour criminelle de cette ville. Son crime. Il a abattu un terroriste islamiste qui le menaçait. Gharbi Mohamed est un homme qui, après avoir pris les armes contre le colonialisme pour libérer l’Algérie, a répondu une seconde fois à l’appel de la patrie en mettant sur pied dans la région de Souk Ahras des groupes de patriotes pour défendre le pays contre le terrorisme islamiste. Mais la concorde civile est venue. Le chef des criminels de la région, Ali Merrad, se repent mais aspire à une chose : tuer celui qui a mené une vie d’enfer aux terroristes. Fort de la passivité des autorités locales, il menace de mort Gharbi chaque fois qu’il le rencontre.
    Abandonné à son sort par les services de sécurité, il décide, dans un sursaut de dignité et de légitime défense, de liquider son assassin potentiel puis se rend à la police. Certes, nul n’a le droit de se faire justice. Mais ce grand homme a de larges circonstances atténuantes, il est âgé, il a cherché à préserver sa vie, c’est un moudjahid et un chef de patriotes. La présidente de la cour n’a tenu compte d’aucun de ces facteurs et a décidé de l’envoyer mourir en prison pour les années qui lui restent à vivre, car depuis 1993, l’Algérie a suspendu les exécutions capitales. A moins qu’elle ne fasse exception avec ce cas. C’est en effet un cas rare : les peines de M. Gharbi sont allées crescendo : 20 ans de prison en première instance, perpétuité en appel et condamnation à mort pour finir.

    Incontestablement, ces trois verdicts sont, à chaque fois, un message politique adressé à l’islamisme par un pouvoir qui va de compromission en compromission. L’Algérie a quasiment éliminé le terrorisme islamiste. Malheureusement, l’islamisme politique a repris du poil de la bête. Des criminels sanguinaires, tels que Madani Mezrag, Ahmed Benaïcha, Mustapha Kertali, Ali Belhadjar et Zouabri se promènent librement et sont en train d’amasser des fortunes grâce à l’argent du crime. L’affaire Mohamed Gharbi pourrait faire jurisprudence. Un pouvoir ayant un grand penchant pour le wahhabisme pourrait bien faire cas de terroristes qui voudraient se plaindre de nos gendarmes, de nos militaires et de nos policiers pour peu qu’il ait les coudées franches. En attendant, un citoyen de grande valeur, qui a contribué à notre libération puis à notre liberté, croupit dans des geôles de la prison de Guelma.

    La société se tait. Honte à l’ONM qui est étrangement muette devant cette grave affaire qui porte atteinte à l’honneur et à la dignité et à nos moudjahidine et qui est une insulte à la mémoire de nos chouhada. Où sont les organisations des enfants de chouhada et de moudjahidine qui ne se manifestent que pour s’aplatir devant le puissant du moment et qui ne savent que demander des privilèges. « J’ai honte pour mon pays » , nous a déclaré hier une universitaire, qui nous a appelés pour exprimer sa révolte et son indignation. Elle exprime le sentiment des véritables Algériens.
    Par Tayeb Belghiche.
    ___________________________________________________________
    http://www.elwatan.com/J-ai-honte-pour-mon-pays

  4. salah nathali nath hand omoussa dit :

    les musulmans ne savent se que sait les droits de l’homme ils ne l’ont pas dans le coran,ils connaissent que la barbarie et tuer’le savoir;on est mal barré, les pays musulmans ne serons jamais democrates, c’est genetique,se sont des piromanes de bibliotheques depuis mahomet ils ont assassiné toute l’emergence ,intelligente du savoir et de la democratie

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