24 juin, 2009
Robert Ménard, « asphyxié », annonce sa démissionne du Centre de Doha
L’ex-président de RSF, Robert Ménard, a démissionné du Centre de Doha pour la liberté d’information dont il était le directeur depuis avril 2008, estimant qu’il ne lui était plus possible de travailler dans un climat de liberté, a-t-il annoncé mardi à l’AFP. Le directeur du Centre de Doha pour la liberté d’information, basé au Qatar, Robert Ménard, a annoncé mardi sa démission du centre créé en décembre 2007, se disant « asphyxié » par le manque de liberté.
« Aujourd’hui, le Centre est asphyxié. Nous n’avons plus ni la liberté ni les moyens de travailler », a déclaré Robert Ménard dans un communiqué, ajoutant avoir quitté l’organisation ainsi que son équipe.
« Certains responsables qataris n’ont jamais voulu d’un Centre indépendant, libre de s’exprimer en dehors de toute considération politique ou diplomatique, libre de critiquer le Qatar lui-même: or, comment être crédible si l’on passe sous silence les problèmes dans le pays qui vous accueille? », poursuit le Français dans son communiqué.
Commentaires(11)
Je reste le plus souvent abasourdi de ce que j’entends dans la bouche de mes concitoyens ou par certains écrits journellement (vous me diriez qu’il y en a tellement et même de grandes thèses à ce sujet aux quatre coins du monde…). Donc il s’agit ou de la nudité féminine ou du voile, du tchador etc. Comme si les véritables problèmes résident là. Que la femme montre son bras ou cache son visage ne doit aucunement nous poser problème. Des problèmes sont crées pour occulter les problèmes sérieux. Il y va de la communicabilité des êtres mais malheureusement la tragédie que vit notre pays a accouché de l’insécurité et de l’exclusion. Et les Algériens ne se font plus confiance. Et cela arrange une minorité qui en tire de grands profits.
Elle est tout de même bien curieuse cette histoire de Tonic Emballage ! J’avoue que j’ai suivi partiellement le procès en question, n’empêche que je n’arrive pas à m’expliquer cette mise en faillite d’un des rares fleurons de l’industrie algérienne. Ceci est d’autant plus énigmatique, que la société leader dans son domaine, dotée d’infrastructures et d’un savoir-faire très peu égalés, est largement solvable, pour peu que ses créanciers le veuillent bien. Et donc, les seules questions qui me viennent à l’esprit sont les suivantes: pour quels desseins inavoués sommes-nous arrivés à cette extrémité ? Le titanesque chiffre d’affaire (15 milliards de DA/an) aurait-il aiguisé les appétits de qui nous savons ? Par A. Mazari 
Après quatre jours de détention dans la prison Puzhalen en Inde, Salim Abbassi, 42 ans, qui a quitté l’Algérie en 1992 avec un passeport qatari, a été libéré suite à l’annulation par les autorités algériennes du mandat d’arrêt international lancé contre lui en 1992. Selon des journaux indiens, Salim Abassi a été mis en liberté mardi soir suite à une note envoyée par la police ordonnant l’annulation des poursuites judiciaires à son encontre.
Le président du MSP a démenti lundi lors d’une conférence de presse l’existence d’un quelconque projet de constituer un parti présidentiel. «Il n’existe aucun projet d’un nouveau parti ni pour le président ni pour son frère ! Tout cela est propagé par des gens opportunistes, intéressés sans doute par l’idée d’instrumentaliser l’image du président ainsi que le retentissant succès à la dernière présidentielle à des objectifs personnels et carriéristes.»
Le moudjahid et ancien membre du Conseil de la révolution, Cherif Belkacem, n’est plus. Il s’est éteint, hier à Paris, à l’âge de 79 ans, des suites d’une longue maladie. Né le 10 juillet 1930 à Aïn Beïda, dans la wilaya de Oum El Bouaghi, Cherif Belkacem était considéré comme l’homme fort du régime de Boumediène. Après des études à Dar El Beïda au Maroc, Si Djamel a rejoint, jeune, les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN). Commandant de la zone de Tlemcen (Wilaya V historique) jusqu’à la fin de 1959, il rejoint ensuite l’état-major de l’ALN en tant que responsable du PC/Ouest. Elu député de la première Assemblée nationale constituante, Cherif Belkacem a très vite rejoint le gouvernement en tant que ministre. Il a hérité, en effet, de trois portefeuilles ministériels sous la présidence d’Ahmed Ben Bella et sous celle de Houari Boumediène. En 1975, il décide de se retirer totalement de la scène politique. A l’occasion de l’élection présidentielle de 1999, Cherif Belkacem refait parler de lui, se portant candidat à la candidature avant de se retirer de la course quelques semaines seulement avant le début du scrutin. Synthèse d’El Mouhtarem/ El Watan




