Par Amokrane Nourdine (Boghni)
Pour l’éminent professeur égyptien né en 1931, agrégé en sciences économiques, Samir Amin, la démocratie est en recul partout dans le monde et, l’internationalisme des peuples est ce qu’il faut pour la sauver. C’est le marché qui gouverne partout.
Si l’Algérie ne résiste guère au capitalisme, c’est, nous dit Samir Amin, tous les pays du Sud qui ont renoncé ou qu’on a amené à renoncer, à courber l’échine. Le mouvement respectable des non alignés n’est qu’un lointain souvenir. Cela semblera si bizarre à de nombreux lecteurs algériens que l’Egyptien reste à son âge un réel pourfendeur du régime capitaliste et de ses nouvelles formes de domination.
Alors que les nombreux animateurs des médias du monde pondent tant et tant d’articles sur la crise du capitalisme, Samir Amin prône l’unique solution à ses yeux d’érudit et de connaisseur: en finir avec le capitalisme en crise.
Pour lui, cette crise économique mondiale que l’on date du 15 septembre 2008 avait plutôt commencé bien avant, en 1971 déjà lorsque les occidentaux lassés de se faire la guerre entre eux (première et seconde guerres mondiales) ont inventé cette nouvelle mondialisation, véritable guerre du NORD contre les pays les plus paupérisés de la planète, les pays du SUD don ( guerre terrifiante d’Irak, guerre civile en Algérie, guerre en Afghanistan….) . Tout cela pour, et cela continue pour, on ne l’a jamais assez répété, pour que les 15% les plus riches de la planète accède aux 90% des ressources naturelles mondiales. On comprend donc à travers les textes de l’égyptien qu’on militarise, qu’on tue pour s’accaparer des ressources naturelles biens de toute l’humanité. LE VERITABLE PROBLEME EST Là. Que n’aurai je pas fais pour comprendre beaucoup plus tôt. ? En avions nous eu le temps, nous autres damnés et aliénés ? La mémoire a de ces blancs qui gomment tout.
Qu’un oligarque, qu’un milliardaire trouve son compte avec ce régime on peut le comprendre mais que des indigents restent admiratifs de ce qui les détruit, de ce rouleau compresseur qui les écrase, cela dépasse l’entendement. Et là je pense à cette nouvelle droite algérienne oublieuse que la population algérienne avait tant souffert de l’exploitation de l’homme par l’homme, que le capitalisme triomphant avait joué son rôle durant la colonisation. Faut-il penser que « voie non capitaliste de développement » durant les deux décennies post indépendance avaient été des plus cruelles ? Faut-il penser que d’énormes efforts avaient été exigés du peuple en ces temps pour finalement le lancer dans l’amour de ce régime impitoyable avec les plus démunis ? Si l’Algérie a vécu une si grande révolution qui avait quelques peu influé sur les relations NORD-SUD ; les puissants de ce monde en sont vite revenus peut-être encore plus puissants, arrogants et dominateurs avec des instruments puissants.
Et l’exploité dupé se met maintenant à rêver de son exploiteur, de son système dans le but de grignoter quelques pitances. Le constat est amer : cela ne sert absolument à rien d’adhérer à l’O.M.C (organisation mondiale du commerce)( puisque le pouvoir de décision revient aux puissants) et c’est un véritable suicide de résister à l’OMC puisque les puissants détiennent les 80% du commerce mondial.
Mais la compréhension des phénomènes amène de nouvelles résistances et tant d’antidotes contre le malheur, le suicide, le tabagisme et toutes les drogues qu’ils déversent sur leurs nouveaux marchés, que font circuler les puissants pour ravager exploiter ces nouveaux marchés.
Et Samir Amin reste pour tant de monde un grand utopiste. N’empêche que ses analyses sont assez pertinentes. Ne faut-il donc pas un nouveau système à visage humain pour sauver et l’humain et la planète de la folie d’hommes insatiables.
A LIRE VIVEMENT les derniers articles du mois de mai 2009 de Samir Amin sur la toile.