Tibéhirine: « Bouteflika devrait lever le secret-défense »

tigha.jpgPropos recueillis par Stéphane JOAHNY
Le Journal du Dimanche

Abdelkader Thiga, 41 ans, est un ancien des services de renseignement algériens. Aujourd’hui réfugié aux Pays-Bas, il a vécu en première ligne « la sale guerre » contre le GIA, avant de fuir son pays. Alors qu’il doit prochainement être entendu par le juge antiterroriste Marc Trévidic, en charge de l’enquête sur l’assassinat des moines de Tibéhirine, le sergent Thiga s’explique.

Allez-vous répondre aux questions du juge Trévidic?

Je suis tout à fait disposé à répondre à la justice française – j’ai même fui mon pays pour cela -, mais je veux d’abord discuter avec le juge. Il faut me protéger. Ma femme et mes deux enfants sont encore en Algérie, où je peux être extradé du jour au lendemain par les autorités néerlandaises.

Quelle est votre réaction après les déclarations du général Buchwalter, un ancien de la DGSE, évoquant une bavure de l’armée algérienne pour expliquer la mort des moines français?

Je ne connais pas ce général. Mais ça ne me surprend pas. Je sais de quoi sont capables les services de renseignement. Pour moi, ce témoignage constitue une étape préparatoire pour amener l’opinion à croire qu’il s’agit d’une bavure. Une bavure, ça peut arriver tous les jours en temps de guerre. Voyez ce qui se passe en Afghanistan. C’est la guerre, il n’y a pas de responsable, on s’excuse et voilà… J’aurais espéré que ce général en dise plus sur la nature des relations entre mes anciens chefs de la sécurité militaire et les responsables du GIA.

Le président Sarkozy a promis la levée du secret-défense…

C’est un geste positif. Je remarque que c’est Sarkozy qui a franchi le pas et non Chirac… Mais le problème, c’est qu’ils ne vont rien trouver. C’est une affaire algérienne. Tout s’est passé là-bas. A l’ambassade de France à Alger, ils n’avaient que les informations que leur transmettaient mes chefs. Ce serait au président Bouteflika de lever le secret-défense en Algérie si l’on voulait trouver des choses. A condition que les archives soient encore là…

« Il n’y a pas eu de bavure!

Qui a tué les moines, selon vous?

Je l’ai déjà dit et écrit (*): celui qui a tué les moines, c’est Hocine Besiou, alias Abou Mossab, le chef de la zone 2 du GIA. Mais ceux qui ont téléguidé l’enlèvement des moines viennent du DRS (Département du renseignement et de la sécurité, ex-Sécurité militaire, ndlr), dont le chef était Smaïn Lamari.

Vous êtes formel?
 

Oui. Je n’ai pas vu physiquement les moines mais j’en suis sûr à 100%. Ils ont même passé au moins une nuit au CTRI (Centre territorial de recherche et d’investigation, ndlr) de Blida, où j’étais en poste.

Pourquoi kidnapper ces moines?
 

L’idée était de les libérer peu après. Mes chefs avaient fait pression sur le préfet de Médéa pour faire partir les moines. Sans succès. Alors ils les ont fait enlever par un groupe du GIA qu’ils avaient infiltré. Ils devaient ensuite les libérer avec le double objectif d’obliger les moines à partir et de décrédibiliser le GIA tout en s’attirant la sympathie de Paris. Mais entre-temps les moines sont tombés entre les mains d’un autre groupe du GIA qui, celui-là, n’était pas infiltré.

Ce scénario n’est-il pas incompatible avec celui d’une bavure aérienne de l’armée?
 

Je suis un homme de terrain. Les opérations par hélicoptère dans cette zone de maquis, où il n’y avait pas de populations civiles, ne se déroulaient pas de cette manière. Les hélicoptères pointaient la cible à viser avec des fumigènes et c’étaient des Mig ou des Sukoy qui bombardaient. Je peux aussi affirmer que nous avons recueilli, en 1997 et 1998, des témoignages de repentis de la zone 2 du GIA qui nous ont détaillé comment les moines avaient été égorgés. Il n’y a pas eu de bavure!

Que savez-vous de l’infiltration du GIA par les services algériens par rapport aux attentats qui ont frappé Paris en 1995?
 

En Algérie, il n’y a pas de magasin d’armes. C’est pour cela qu’à l’époque, il fallait faire tomber à tout prix les réseaux logistiques d’approvisionnement, particulièrement en Europe. Pour y parvenir, il nous fallait un maximum d’informations. Et des informations, mes chefs en avaient. Mais ils préféraient les donner après les attentats…

Commentaires

  1. sphynx dit :

    la premiere affaire du GIA a été l’assassinat du chahid kasdi merbah et ses compagnons un certain 21 aout 1993,le fis a l’époque a nier dans un communiqué daté du 27 aout 1993 toute implication de ses éléments dans cet assassinat et a accusé les generaux et a leur tete smain lamari ,larbi belkhir et toufik.
    conclusions GIA =DRS

  2. Dh'Izimar Is Tizemren dit :

    Le petit Sergent a le courage de ses
    idées et défend bien sa thèse.Il énonce
    des arguments qui peuvent effondrer ce
    système aux pieds d’argile dont l’incertitude des calculs peuvent mener
    le pays à la ruine.Il ne faut oublier
    que ces calculs par navigation à vue se
    font dans un domaine aussi stratégique
    que celui du Renseignement.
    Que dire alors de la gouvernace en matière d’économie,d’industrie,de l’education ,etc..
    Et vogue la galère.

  3. O'Karb Oz dit :

    Mais, hélas, les pays dits civilisés et démocratiques ne veulent rien entendre de ces témoins (MOAL, rescapés des massacres, familles des victimes, etc); leurs intérêts économiques passent au premier plan. Honte à vous, monstres !!!

  4. Hkm dit :

    dans tout ça les perdants c’est nous;eux s’ils partent ça sera les poches pleines d’argent et le pays a feu et a sang,ils ne vont pas partir et tout laisser comme ça ça sera la politique de la terre brulée,je suis triste d’avoir a vivre l’anéantissement d’un pays comme le notre !!!

  5. Wallou dit :

    Affaire des moines de Tibhirine

    Faire éclater la vérité ou l’étouffer?

    Par Madjid LARIBI

    Et voila ! C’est reparti pour un nouvel épisode dans l’affaire des moines de Tibhirine. Ce qui est sûr, et quelles que soient les motivations des uns et des autres, c’est que cette affaire sera, d’abord, marquée par la confusion habituelle, puis au final enterrée pour au moins une dizaine d’années, en raison de l’importance des intérêts/conflits qui minent les deux Etats. La levée du secret défense en France ne peut être que partielle (voir l’affaire Ben Barka). Elle a pour objectif de faire croire aux familles des moines et aux français, que leur Etat déploie tous les moyens pour faire éclater la vérité dans cette scabreuse affaire, mais en fait c’est pour mieux étouffer la vérité.

    Les moyens médiatiques étant soumis, la manipulation de l’opinion française se fera en un tour de passe-passe, alors que du coté algérien, la confusion dont se sont rendus experts les hommes du DRS, fera le reste en rendant cette affaire illisible et incompréhensible.

    Et pour cause, le fait de mettre cette affaire sur le compte d’une  » bavure  » donne déjà la mesure de la manipulation. Les services secrets des deux pays ont tellement de choses à se reprocher et surtout à cacher à l’opinion, que le consensus semble déjà été trouvé pour évoquer l’assassinat des moines en termes de  » bavures « . Le dictionnaire, Le Robert explique le mot  » bavure  » par : erreur, abus aux conséquences fâcheuses. Enrobé dans un discours diplomatique et politicien, ce mot donnera dans le cas de l’Algérie, un pays assiégé par la barbarie qui, dans le cadre de la défense des valeurs républicaines et démocratiques (sic), a commis quelques  » bavures « , des dégâts collatéraux, aboutissant à tuer les moines de Tibhirine, l’archevêque d’Oran, Mgr Pierre Claverie, des dizaines de Français dont ceux du RER Saint-Michel, plus de deux cents mille algériens…etc.

    Se pose alors la question de savoir si tant de  » bavures « , qui perdurent depuis presque vingt ans, ne pourraient pas être le fait d’un même chef d’orchestre dans un but et pour des objectifs bien précis. Dans le cas de l’Algérie, les témoignages divers et nombreux montrent bien que la violence est instrumenté depuis vingt ans. Au point où il n’existe plus de frontière entre politique et violence: même que la violence est devenue de fait un mode de gestion politique. Ainsi, le terrorisme n’est que le prolongement du politique surtout lorsque les acteurs qui détiennent le monopole de la violence légale sont invisibles et les institutions vidées de toute substance.

    Dans le rebondissement de l’assassinat des moines trappistes, plusieurs éléments sont occultés dans le déballage médiatique de ces derniers jours. A commencer par l’enlèvement des victimes ! Qui les a enlevées ? Comment cela s’était-il passé ? Et pourquoi les moines franciscaines, qui avaient toujours vécu paisiblement dans cet endroit perdu au milieu des groupes armés de tous bords, étaient-ils devenus subitement des cibles ?

    Le général François Buchwalter ne dit pas comment le rapt s’était déroulé ? Tigha parle d’un coup préparé par le CTRI (centre territorial de recherche et d’investigation) de Blida qui avait mal tourné. Mgr Claverie en connaissait un bout et c’est pour cela qu’il aurait été tué ! Djamel Zitouni et son adjoint étaient tombés dans un guet-apens meurtrier juste après avoir enlevé les moines et les avoir remis à un autre groupe.

    Si du côté français, depuis l’éclatement de l’affaire, l’Etat s’est exprimé par la voix de son Président et par celle de la Garde des Sceaux, du côté algérien c’est la communication de caniveaux, toujours nauséabonde, qui a été mise en branle. Comme de coutume, les officines, à savoir la police politique a lâché la meute des journalistes à la solde pour pourfendre qui le général Bushwalter, qui la France officielle et qui le lobby colonial: tout est entrepris pour empêcher les opinions algérienne et française de regarder les fait autrement qu’aux travers les émotions historiquement à fleur de peau entre les deux pays. C’est en vérité réagir sans réagir. Comment peut-on attendre une réaction officielle de la part des responsables officiels de l’Etat qui ne bénéficient que d’un pouvoir apparent, le pouvoir réel étant entre les mains d’hommes qui ne l’ont pas légalement et constitutionnellement et qui ne sont pas tenus de répondre.

    Toutefois, deux réactions non officielles, mais qui le sont réellement, méritent d’être citées : celles de Layada et de Mounir B.

    Le premier est un ex-émir du GIA, devenu affairiste depuis qu’il a été amnistié. Lors de son arrestation en 1993 au Maroc, les généraux algériens ont été pris de panique. Le roi Hassan II qui savait que c’était un officier des services algériens n’avait pas cédé si facilement. Les généraux ont fini par le lui  » arracher des mains « .

    Ses déclarations sur l’assassinat des moines, même si elles sont fabulatrices sur un grand nombre de points, arrangent d’une certaine manière ceux qui dans les deux pays sont aux manœuvres pour clore ce dossier. L’essentiel pour eux c’est qu’un ex-émir du GIA, le premier de surcroît, reconnaisse que le forfait a été commis par son ancienne organisation et que l’opinion croit, pour une fois, le GIA. Layada n’est pas monté au créneau pour rien, il y a derrière ce récit toute une stratégie: il suffit de s’en tenir au communiqué N° 44 du GIA. Là est la vérité.

    Le second n’est plus à présenter tant sa notoriété d’homme de main des services du général Toufik est un secret de polichinelle. Dans un papier qui ne faisait que noircir encore plus Liberté, Mounir B. menaçait d’impliquer d’anciens hauts responsables de l’Etat français. C’est dire que les relations entre les dirigeants des deux pays, notamment entre les services secrets, sont intimement et dangereusement liées. Le jour où la junte militaire algérienne tomberait, des pans politiques entiers vont assurément s’écrouler dans l’hexagone.

    Les déclarations des uns et des autres ne font que commencer et le désordre organisé autour de cette affaire la rend déjà illisible. La justice ce sont les faits et le droit. Si le droit est clair et est à la portée de tout le monde, les faits eux ne le sont pas. La sale guerre en Algérie continue à se dérouler à huit clos et beaucoup de pays  » amis  » refusent encore de voir la réalité en face, soit par leur implication, soit pour la sauvegarde de leurs intérêts.

    Dans un tel climat, comment peut-on espérer connaître la vérité sur l’assassinat des paisibles moines de Tibhirine ? Si la vérité -au sens juridique- n’est pas facile à déterminer dans le contexte algérien marqué par la confusion délibérément entretenue par les décideurs de l’ombre, il n’est pas sorcier par contre de comprendre dans quelles circonstances les meurtres ont été commis. Dans l’Algérie de 1996, les décideurs qui venaient d’introniser le général Zeroual avaient les caisses de l’Etat vides ; le soutien politique et logistique manquait incroyablement à la guerre menée contre le peuple. Le kidnapping des moines était celui qui allait horrifier le monde entier et apporterait le soutien nécessaire pour les généraux algériens.

    D’autant que des coups tordus orchestrés auparavant à l’exemple des attentats de 1995 avaient apporté leurs fruits auprès du club de Paris. Les décideurs croyaient avoir toutes les ficelles entre les mains en faisant kidnapper les moines franciscaines.

    Mais un imprévu, à en croire un connaisseur du système algérien, s’est incrusté comme un cheveu dans la soupe du DRS. La DGSE venait de rentrer en contact avec l’émir du GIA qui était un agent au service de Smain Lamari. Les services français avaient dépassé les limites en tentant une incursion dans un carré réservé au seul DRS et sur ses terres. Il fallait alors réagir vite et supprimer tous ceux qui étaient capables de faire connaître le complot, y compris les moines. C’était aussi un message bien clair adressé aux services français concernant la gestion du terrorisme. Et plus tard, les américains, pour leurs besoins stratégiques dans le Sahel, ne feront pas comme les français mais sous-traiteront le terrorisme au DRS. L’AQMI en est un exemple monstrueux !

    Certains s’accordent à dire que Le DRS et la DST auraient en commun des cadavres dans leurs placards. Comment peut-on alors croire que les voix qui s’élèvent ici et là-bas et qui sont bien médiatisées, visent réellement à faire éclater la vérité dans l’affaire des moines de Tibhirine ? A moins que cette affaire, vu l’imbroglio qui caractérise les relations entre l’Algérie et la France dans une interminable histoire de connivences et de compromissions, ne serve en fait que de prétexte pour réguler certains contentieux opaques qui restent en suspens, mais impossibles à traiter dans la transparence et dans le cadre de la loi tellement ils sont conflictuels et répugnants, que certains sans scrupules n’hésitent pas à instrumenter le tragique assassinat des moines pour en conclure les contours. Ces contentieux une fois assainis, tout le monde dira, ici comme là-bas, que les sept moines du monastère de Tibhirine ont été tués par le GIA, et que c’est vrai puisque le GIA le dit.

    in http://www.lemaghrebin.com

  6. Wajvara dit :

    on a déjà inventé un enregistrement sonore qu’on a dit venir des moines assassinés; un scénario classique qui ne convainc que les débiles. Tozzzzzz aalikoum ya Paris ya Alger !!!!

  7. david lemac dit :

    L’assassinat des moines de Tibehirine est très grave …pour nous les Algériens quelles que soient les opinions des uns et des autres. Nous ne sommes pas près d’effacer cette horreur et elle retentit sur nous tous.
    Je ne sais pas comment nous pouvons nous repentir collectivement de cet acte ignoble.
    Quand en plus les uns et les autres de part et d’autre de la mer tentent une exploitation politique de cet événement, c’est d’une indécence insoutenable. Honte à eux, journalistes compris.
    Quelles que soient nos convictions la seule attitude digne est un recueillement digne à la mémoire de ceux qui étaient nos invités et qui rendaient service aux plus humbles d’entre nous

  8. le-zouave dit :

    a WALLOU…
    chapeau pour la demonstration et le decryptage de l’echeveau embrouillé!!!
    vous avez dénoué « l’embreillage » comme disent les pecheurs quand les lignes se sont entremelées !!!
    pour le peuple ..il ya 3salauds dans le cauchemard qui ensenglante notre pays depuis plus d’une decennie..a savoir:
    1) les islamistes du FIS .gia..mia..etc..
    2) la securité militaire drs..daf et si larbi
    3) pasqua et la dst et le gouvernement francais
    et sarko compris..car apres avoir manacé de sevir….le drs vient surement de lui remplir la bouche avec du petrole et des contrats faramineux..il vient de se rappeller (innocement!!!) que en fin de compte  » c’est bien le gia qui a massacré les pauvres moines »..parenthesse fermée!!!!!ya bourebbbbbb

  9. Achour dit :

    Il n’y a aucune affaire. Cette affaire est sortie de nouveau par un clan français dans un but économique et rien d’autre. Les industriels français, les banquiers doivent défendre leur intérêts qu’ils voient toucher, il doivent faire pression sur le gouvernement algérien, et ce dernier pour céder doit faire des concessions sur le plan économique aux français. Et le perdant est toujours nous, le peuple qui refuse de se soulever et de se sacrifier pour faire sauter ces traitres qui servent les intérêts occidentaux, qui ont transformé les pays en un marché, et le peuple en consommateur, sans but précis.

  10. amina&amin dit :

    du GIA au GSPC á elqaeda et de « kituki » au « kibuki » … c’est du kif-au-kif!
    Les assassins sont toujours libres et se cachent derriere les institutions de la nation algerienne.

    Quand quelques uns des assassins se font pointés automatiquement par des divulgations c’est la nation algerienne qui est visée nous chantent-ils ces assassins par leur support mediatique et anonymat.

    N’est-ce pas la solution adequate pour toute l’humanité est une commission d’enquete independante internationale composée d’ONG et des juristes alter-mondialistes afin de rendre justice&verité á tout le monde.

    Tant que ce GIA n’est pas jugé par un tribunal penal international tant que le fameux « kibuki » d’un certain chef terroriste en l’occurence Zerhaine tirera ses ficelles criminelles,… il l’avait lui-meme reconnu!

    du « kituki! » au « kibuki! »

    “Les moines en Algérie tués par les militaires”
    Djamaledine Benchenouf

    Le crime ne paie pas. Tôt ou tard les criminels seront démasqués. Un article du journal italien La Stampa, dans son édition d’aujourd’hui nous apprend qu’un témoignage accablant, celui d’un haut fonctionnaire occidental, très introduit en Algérie, désigne sans aucune ambiguïté, et avec des détails, l’armée algérienne comme étant à l’origine de l’assassinat des moines trappistes.

    C’est un hélicoptère MI 24 de l’armée algérienne qui a ouvert le feu sur eux.

    Le plus horrible est qu’ils auraient été décapités, après leur assassinat, pour faire croire que c’étaient les islamistes armés qui les avaient tués et mutilés.

    Un travail de boucher commandé par des bouchers.

    Le haut fonctionnaire qui a livre ce témoignage au journal La Stampa, se trouve en Finlande.

    Les révélations qu’il vient de livrer vont déclencher une tempête médiatique. Le monde entier va découvrir sous leur véritable jour, les généraux assassins de masse. Le monde entier va savoir Qui tue QUI.

    Un des passages les plus forts du temoignage de ce haut fonctionnaire occidental reside dans sa declaration que le commandement de l’armee algerienne est composee dedeux courants, l’un nationaliste et integre, et l’autre criminel et tortueux. voila ce au’il dit:Cette histoire est une confirmation ultérieure de la présence de deux âmes dans l’armée algérienne divisée entre la composante patriotique, nationaliste et la composante des services déviés, des généraux affairistes, liés à une gestion tortueuse du pouvoir.

    Djamaledine Benchenouf

    http://www.hoggar.org/index.php?option=com_content&task=view&id=533&Itemid=64

    Tendrement votre

  11. SAMARITAIN dit :

    @ Amina&Amin :

    JE HAIS LE POUVOIR MAIS JE NE CAUTION PAS NI LES ISLAMISTES ,NI LES ANCIENS DU RÉGIME QUI ONT RUINÉ L’ALDJÉRIE ET METTRE EN PLACE BOUTEF WA DJMA3TOU AU RÈGNE DU PAYS.
    LE SITE HOGGAR.ORG EST INFECTÉ DE CES GENS LA , A COMMENCER PAR ALI BELHADJ, ANWAR HADDAM,HIDOUCI GHAZI,GÉNÉRAL RACHID BENYELLES ……ETC.
    AMICALEMENT LE PAUVRE SAMARITAIN DE N’ALDJÉRIE .

  12. kaci dit :

    Tout recemment:
    Mon beau frere officier de police a’ Alger a été assassiné dans son bureau. Ne pouvant pas endosser aux islamistes ils lui invente d’abord un accident qui serait arrivé durant le nétoyage de son arme. Ensuite un des journaux arabophones, reputés pour etre le Mègaphone du regime, lance la thèse de suicide qui serait liè aux pressions de son superieur! Par contre il venait de se marier, d’ailleurs une heure avant sa femme l’avait appelé et il s’apretait à rentrer chez lui.
    Quelques jours apres apparait l’affaire de l’agent CIA(qui remonte à des mois avant) pour couvrir l’écho. Ayant été menacé de mort par email pour mes activités politiques je crois que c’est une facon de me faire payer la « transgression » d’avoir pensé et parlé.

    Bien sur je ne suis pas l’unique à etre touché, mais les responsables vont payer meme s’ils sont des dieux ou des diables. La feodalité c’est fini.

  13. bentriter dit :

    ssö¨ösdöäf’ö apres ,les moudjahidines de 62 avec leurs sabots boueux. les intellos des annees 70 avec leurs cohortes de laics sans foi .arrivent aujourd’hui les fanas d’un dieu pluriel pluriel et a chacun son paradis . et nous dans tous cela les gens qui revons de democratie et de justice pour tous avons nous de droit de rever que le jour se leve enfin.

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