L’Algérie n’a pas participé à la 5e conférence de la communauté des démocraties
Le gouvernement algérien n’a pas participé à la 5e conférence ministérielle de la communauté des démocraties, qui s’est tenue les 11 et 12 juillet à Lisbonne. Aucun cadre du ministère des Affaires étrangères n’a pris part à la conférence et, encore moins, participé aux débats, a confirmé à El Watan le président de
la LADH, Me Boudjema Ghechir, qui était sur place, si ce n’est l’ambassadeur d’Algérie au Portugal qui avait tout juste fait acte de présence. L’Algérie a été invitée effectivement mais uniquement comme observateur, et même ce statut lui a été contesté par l’IAC (International Advisory Committee, organe de sélection des nouveaux participants). Il est vrai aussi que l’invitation de l’Algérie, parmi 28 autres gouvernements jugés «indésirables», a soulevé le courroux des ONG, membres de la communauté, qui ont exprimé leurs regrets quant à l’entorse faite aux recommandations de l’IAC, en témoigne le PV signé par les participants le 10 juillet, au sujet du processus d’invitation à la conférence, et dont nous détenons une copie.
un excellent article intitulé « Tibhirine : qui a peur du grand déballage ? » paru le 9 juillet dans le quotidien Liberté, réputé proche de l’administration algérienne, et sous la plume du spécialiste des questions sécuritaires, Mounir B., qui le rappelle opportunément.
Mounir B. va encore plus loin dans le déballage du linge sale français et rappelle un épisode plus que délicat pour le pouvoir français de l’époque : la DGSE aurait « réussi à entrer en contact avec les moines, à travers un de leurs agents, qui leur avait remis un micro-émetteur dissimulé dans une custode remplie d’hostie selon le témoignage de l’abbaye cistercienne d’Aiguebelle, dont dépendait le monastère de Tibhirine, et qui a été réduit au silence par sa hiérarchie sous la pression du Quai d’Orsay ». Une trahison suprême aux yeux d’Alger qui traitait avec le canal Marchiani et ne pouvait tolérer que les services français interviennent directement sur le sol algérien !
Qu’importe, droit dans ses bottes, Alain Juppé mettra brutalement fin aux négociations engagées par le préfet du Var en Algérie en ordonnant en conseil des ministres le 9 mai 1996 que celui-ci « cesse toute tractation relative aux moines de Tibhirine ».
Résultat : douze jours plus tard, le 21 mai 1996, la mort des moines était annoncée.
La question est maintenant de savoir si les religieux ont été tués lors d’une bavure de l’armée algérienne ou sur ordre de la sécurité militaire.
http://www.bakchich.info/Tibhirine-l-improbable-bavure,08260.html
Qui a peur d’une commission d’enquete independante internationale?
Oú est passé le Vatican?
CCM
C’est logique que les autorités Algérienne ne participe pas à cette conférence, car l’algérie est trés loine pour étre une démocratie.
C’est logique que les autorités Algérienne ne participe pas à cette conférence, car l’algérie est trés loine pour étre une démocratie.