27 juillet, 2009
Des projecteurs du «qui tue qui» aux ténèbres du «kibuki»
Il manquait que cela pour boucler la boucle, c’est-à-dire le commentaire subsidiaire de l’ambassadeur de France en Algérie: « Zerhouni connaît le Kibuki car il était ambassadeur de l’Algérie au pays du soleil levant».
Au risque de faire la fine bouche je dirais que Bouteflika avait fait mieux lors de l’annonce de sa participation au premier sommet des chefs d’états membres de l’Union pour la méditerranée (UPM) organisé, faut-il le rappeler, à paris il y’a de cela une année. A l’époque, le président français Nicolas Sarkozy avait réussi un coup diplomatique époustouflant en s’adjugeant l’aval d’Alger sans le moindre tracas, juste un petit faux suspense pour faire fantasmer l’Elysée.
Zerhouni n’a pas dérogé à la règle, lui qui n’a pas hésité un instant à qualifier le dernier rapport américain sur la situation des droits humains en Algérie, d’ingérence et de commérage. Qu’on est-il du coup de pouce de l’Ambassadeur français en Algérie ? Une affaire entre membres de la même famille ? Peut-être.
Après mures réflexions, j’ai compris enfin les dessous de cette énigme, plus encore, j’ai fini par connaître les non-dits de l’arrestation de Cheb MAMI au même moment où le Général français décida de cracher le morceau de Tibhirine. Attachez vos ceintures, servez vous car c’est un scoop: Cheb Mami est désigné pour lire le bilan de l’état de santé de Sarkozy. Par Ahekani