C’EST CELA L’ALGERIE, C’EST CELA LA PRESSE ALGERIENNE…
Il y a trente ans, j’étais étudiant en Suisse à LAUSANNE dans le canton de VAUD. J’avais besoin d’argent de poche et sur le chemin vers la bibliothèque universitaire je rencontrais une connaissance étudiante en lettres et également journaliste au grand quotidien 24 HEURES. Et je demandais à DOMINIQUE si je pouvais collaborer au journal qui l’employait. Elle m’avait dit d’aller simplement voir monsieur PHILLIPE ARM à l’avenue de la gare. Ce que je fis me présentant devant l’immense bâtisse vitrée à plusieurs étages.
Au bureau des renseignements, on m’indiqua poliment l’ascenseur et le numéro de bureau de Mr ARM. Quelques minutes d’entretien sympathique, il me tendit un formulaire pour inscrire mes coordonnées. Quelques jours plus tard, dans ma boîte à lettres, une lettre de 24 HEURES; j’étais si heureux de l’ouvrir, si heureeeeeeux. Je crois qu’on appelle cela la feuille de route. Il y avait chaque fois une conférence à relater etc. On me payait 60 francs suisses «l’article» environ 2500D.A aujourd’hui.
Depuis mon retour de Suisse, je n’avais pas cessé d’envoyer des articles beaucoup plus élaborés à EL WATAN et au Quotidien d’Oran, seul ce dernier publia quelques uns de mes articles dans … le courrier des lecteurs… sans que je ne perçoive un moindre sou. C’est cela l’ALGERIE, c’est cela la presse algérienne. Vous me parlerez de censure, de presse de pouvoir etc. mais tous ces journaux sont aussi inaccessibles que l’administration, les entreprises. J’aurais pu me verser dans l’enseignement des mathématiques mais les autorités s’étaient empressées d’arabiser alors que nous, ceux de ma génération et moi sommes formés en langue française. Je suis malade de ne point travailler dans mon pays et j’ai commencé à douter de mes capacités, à perdre mon latin comme on dit.
Par AMOKRANE NOURDINE, BOGHNI
La presse de ce pays est indigeste.
Le courage est noyé dans l’aplaventrisme.
C’est à qui brossera plus brillant que
brillant.Il faut bien vivre,n’est-ce-pas?
Il n’y a rien à espérer.
Un conseil:tu peux toujours demander
à ton ancien journal de le représenter
en Afrique du Nord ,par exemple.
Qu’est ce que vgous faites maintenant dans ce pays ?
Ton Seul tort mon Ami c’est d’être né Kabyle !. les Critères de L’embauche Chez nous en Aldjérie(et Surtout Depuis la Venue de Boutef au pouvoir) se basent sur « EL MAARIFA » et le RÉGIONALISME .
Je Vous Souhaites Bonne Courage .
Amicalement le Pauvre Samaritain de N’Aldjérie .
Le nettoyage de la presse de ses vrais journalistes et des vrais cadres avait commencé au début de la décennie noire et il s’était achevé après l’arrivée de sa Fakhamatouhou. Ce dernier a enterré ce qui reste de notre presse. Et, les quelques et très rares journalistes qui continuent à faire honnêtement leur travail sont une bénédiction pour les lecteurs. Les autres, ils écrivent à partir d’une dictée. Nous avons sa Fakahamatouhou, son frère, khalida, hhc…ils savent tout faire et ils font tout. Nous n’avons pas besoin d’une presse qui ne pas dire la vérité et qui n’est pas capable d’éveiller les consciences. En attendant, il faut essayer de voir ailleurs, d’écrire sur le net, un roman et de continuer à se perfectionner. Un jour s’achangera, peut-être!
Respectueusement et courage Mr AMOKRANE
Bonsoir Ammisaid ,
Enta houwa Chbah el qâada .
Rabbi yahafdak lina.
Mes salutations.
sans etre régionaliste je vous rappel que les plupart des journalistes de la presse algerienne écrite en français sont de la kabylie,je vous donne l’exemple de el-watan,liberté,la dépeche de la kabylie et memes beaucoups travaillent dans des journaux en langue arabe tel que el-khaber par exemple,donc le probléme n’est pas d’etre kabyle ou arabe mais d’etre honnete et intégre vis a vis de ce métier.les malsains sont partout.
Décevant et ses mesquin…
« win yufan ad yerwel, yeqqim, ma xettân-t wellah ar yuklal » a dit Matoub. Pourquoi es-tu revenu dans ce bled, ya-mhaynek?
Mon cher ali peut être que mes articles ne valent rien…Et tous ces gens recrutés ds les A.P.C, aux impôts, à la daira , ds les différentes administrations crois-tu qu’ils sortent de HARVARD l’université américaine.Ils sortent plutôt du primaire. ET Ds le primaire 90% des enseignts(es) n’ont pas le bac avait dit BENBOUZID Je ne sais pas si tu travailles mais je suis algérien et j’ai aussi droit au travail. Et n’oublie pas aussi que l’arabisation était un fiasco bien à toi
tu peux avoir du travail dans le plus « prestigieux » journal algerien a deux conditions.
1.l’art du double jeux.
2.l’art de la brosse.echiiiiiita.
Cher Amokrane,
toutes nos sympathies, c’est vraiment douleureux ton histoire qui est aussi la grande majorité des personnes integres mais silencieuses.
Tu oses exposer ton « dilemme » ici dans ce respectable blogg alors un conseil de lancer ton propre blogg (journal) et tu ecris tes propres articles tu finiras par triompher et nous serons les premiers á te lire et il y’aurait certainement des milliers d’autres qui seront interessés de tes articles ainsi tu seras libre et independant et une chose est certaine en ce temps d’internet ces medias, surtout les « taiebat el-hammam » et autres periront.
Au bon entendeur
Les dafistes et les clans d’oudjda ont le pétrole, le gaz et la responsabilité de ce qui fait un état (l’armée, la police, la gendarmerie, la justice et donc tout le reste). Ils sont puissants et surtout ils sont sans pitié. Ni regrets, ni culpabilité, ni honte n’arrivent à harceler leurs esprits. Ils ont coupés toutes les attaches qui font qu’un humain reste un humain. Ils n’ont ni bonté, ni générosité, ni autocritique, ni amour pour le peuple de l’Algérie. Ils exportent ce maudits liquide noire et ils achètent avec tout les moyens nécessaires pour rester au pouvoir et profiter des milliards de dollars qui restent après avoir payé ceux qui soutiennent, activement, leur trône et ceux qui les suivent pour ramasser les quelques miettes qui tombent de leurs assiettes et les quelques gouttes d’eau qui dégoulinent de leurs langues baveuses et avides. Ils ont cadré l’Algérie d’une façon totale, ils ont tissé une toile d’araignée d’une efficacité redoutable et chaque homme ou femme qui leur résiste est jugé et puis condamné à subir un sort égal à la peur qu’il ou elle leur inspire. Ils ne sont ni kabyles, ni arabes, ni musulmans, ni socialistes, ni communistes, ni athées, ni amar enbouzouar, ils sont, simplement, une espèce d’hommes qui aiment passionnément le pouvoir et tout les privilèges que ce dernier offert quand il est despotique, tyrannique et pharaonique de son côté le plus totale et le plus impitoyable qu’il avait été. Ils nous regardent avec mépris, ils ont une haine noire envers le peuple du fait qu’ils doivent le « solliciter » pour qu’il puisse leur accorder la « légitimité » nécessaire au niveau internationale et ensuite une fois celle-ci acquise, ils passent au stade de la punition, de l’humiliation et de la violence sous toutes ses formes et dans toute sa beauté, sa finesse et sa cruauté. Non, ils nous aiment pas, c’est génétique et psychologique à la fois. Ils ne peuvent nous blairer, nous sentir et ils ne supportent même pas notre respiration de l’est à l’ouest et du sud au nord. Les Algériens et les Algériennes le savent et ils ne doutent pas. Ils veulent tous et toutes fuir. N’importe où, à condition de ne plus avoir affaire à eux, à leurs promesses mensongères, à leur hypocrisie, à leur perversité et leur coeur haineux et rancunier. Tout ce que possède l’Algérie doit être à leur service. Point. Et, tout ce qui gène doit être neutralisé, expulsé ou éliminé. Point. L’Algérie a besoin de ses vrais enfants pour se relever et recommencer à produire autres choses que offre sans effort sa terre. Et, ses hommes et femmes sincères, justes et compétents seront certainement indispensables pour les défis présent et à venir. L’Algérie est riche humainement et matériellement mais elle restera pauvre tant que les vampires qui nous gouvernent continueront à la diriger. Wa allahou A3lem.
Salutations fraternelles et amicales à notre cher pauvre SAMARITAIN, à toutes et à tous.
Mokrane si Bughni,
Malheureusement nous autres algeriens et surtout kabyles, avons tous cette mentalite des assistes as vie. C’est la faute au fln.
Et bien trouves autre chose a faire. Soit independant, autonome debutant tout petit. une porte ouvre sur une autre! Vends des fruit et legumes, plante des citrons, enseigne les mathematiques a titre prive, ecrit un livre, invente qlq chose, Ldi lqahawa etc. Je sais ce n’est pas facile mais il faut sortir de cette mentalite d’assite(e)s. On est enseignant on ne concoit que travailer comme enseignant, on mathematecien on ne concoit que travailler comme tel, tiens lance toi dans l’informatique c’est pas difficile pour un mathematicien. En fin il se peut que je me trompe tout depend de votre age.
Commme il vous a ete conseille plus haut, si vous savez ecrire et pouvez produire du contenu ou analyser les donnes nationales ou internationales, creer un joutnal en ligne ca ne vous demandera pas des montagnes qlq sous c’est tout le plus important etant la capacite a produire de la matiere a etre consommee.
Aussi Cher Mokrane,
Il y trente ans vous aviez de l’initiative mais aussi de la chance. Le type y a vu un moyen de se faire de l’argent et vous employe c’est tout.
El Watan et Le journal D’Oran n’ont signe un contrat avec personne les forcant a prendre les artice de Mokrane. Si cc les arrange et ca peut leur gagner qlq chose il prennent sinon oust berra
S’ils sont mediocre ou beaux c’est leur problem.
Apprenons a etre independant et AUTONOME.
ya mr amokrane ce n’est ni parceque tu es kabyle ni a cause de l’arabisation , tout simplement la cause ou la raison est que tu ne t’es pas adapte a ce systeme qui veut faire de tout le peuple des leche-culs et des delateurs, tu n’as pas pris la forme de leur moule,
le moule de la chita.
pourquoi tu n’as pas foutu le camp en suisse?
ya AMMISAID je sais que vous etes un visiteur assidu du site » le quotidiendalgerie.com » . dernierement je n’arrive plus a m’y connecter. est ce que c’est pareil pour vous?
si c’est affirmatif donc ce site a ete detruit par une main mysterieuse.
merci d’avance
si cela peut interesser quelqu’un un blog que j’ai abandonné (avec un journal suisse) aller à google recherche lancer nording.bleublog.lematin.ch et vous lirez quelques modestes articles.BIEN A VOUS nordine amokrane
cher anonyme ALI, j’aime bien cette chanson de SERGE REGGIANI allah irahmou : »…c’est moi c’est l’italien….ouvre moi ouvre moi la porte…elles m’ont tout pris, j’en pleure encore là dessus le temps est passé qd j’avais le dos tourné…. » Je me demande si c’est cette chanson qui avait inspiré IDIR pour sa fameuse chanson AVAVA INOUVA RENSEIGNE MOI STP situ peux merci
walah walou fe chkara ya wladi vive ami said il dit vrais ce type
Salam, azul, bonjour Mr Alligator,
Moi aussi je n’arrive pas à me connecter au site lequotidienalgérie. Je ne sais pas ce qui se passe. Peut-être, djamal est entrain de l’améliorer (à un moment, il en était question, surtout il voulait permettre à ceux qui écrivent en arabe de pouvoir le faire). C’est ce que je pense. Je prie qu’il n’ait rien de grave !
Fraternellement
merci beaucoup AMMISAID pour le reponse.
j’aime enormement vos commemtaires et je vous respecte .
Nos journaux et journalistes n’ont pas cette culture de deontologie,ils sont de nature a etre du coté du plus fort.
pour qu’ils aient du poids ils doivent cohabiter et faire corps avec des intellectueles mais(ils sont ou?
on est pas près d’avoir un Albert Londre Algerien
Voici les paroles ou lyrics de L’Italien interprétées par Serge Reggiani :
C’est moi, c’est l’Italien
Est-ce qu’il y a quelqu’un
Est-ce qu’il y a quelqu’une
D’ici j’entends le chien
Et si tu n’es pas morte
Ouvre-moi sans rancune
Je rentre un peu tard je sais
18 ans de retard c’est vrai
Mais j’ai trouvé mes allumettes
Dans une rue du Massachussetts
Il est fatiguant le voyage
Pour un enfant de mon âge
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Non sai come è stato laggiù
Je reviens au logis
J’ai fais tous les métiers
Voleur, équilibriste
Maréchal des logis
Comédien, braconnier
Empereur et pianiste
J’ai connu des femmes, oui mais
Je joue bien mal aux dames, tu sais
Du temps que j’étais chercheur d’or
Elles m’ont tout pris, j’en pleure encore
Là-dessus le temps est passé
Quand j’avais le dos tourné
Ouvre-moi, ouvre-moi la porte
Io non ne posso proprio più
Se ci sei, aprimi la porta
Diro come è stato laggiù
C’est moi, c’est l’Italien
Je reviens de si loin
La route était mauvaise
Et tant d’années après
Tant de chagrins après
Je rêve d’une chaise
Ouvre, tu es là, je sais
Je suis tellement las, tu sais
Il ne me reste qu’une chance
C’est que tu n’aies pas eu ta chance
Mais ce n’est plus le même chien
Et la lumière s’éteint
Ouvrez-moi, ouvrez une porte
Io non ne posso proprio più
Se ci siete, aprite una porta
Diro come è stato laggiù
Quelques autres textes et paroles de chansons de Serge Reggiani:
Paroles de Serge Reggiani – Hôtel des voyageurs
Paroles de Serge Reggiani – Jean des brumes
Paroles de Serge Reggiani – Le zouave
LA CHANSON de REGGIANI intitulée LES LOUPS est magnifique
Précisions certainement vous le savez déjà les algériens souffrent de racisme en france ; en suisse ces les italiens qui sont détestés bien à vous
Lahouari Addi, Algeria-Watch, 29 juillet 2009
La déposition devant le juge du général à la retraite François Buchwalter sur l’assassinat des moines de Tibihérine a provoqué de nombreux commentaires dans la presse privée algérienne allant dans le même sens, soulignant que les propos de l’officier français portaient atteinte à l’armée et à l’Etat algériens. L’unanimité exposée à la une à longueur de semaines est révélatrice du statut ambivalent de la presse algérienne qui sait qu’il y a des sujets sensibles où elle préfère renoncer à sa liberté. Les attaques contre M. Buchwalter sont le prix à payer pour exister en tant que presse privée, libre de critiquer le « pouvoir formel » (président et gouvernement) mais sommée de défendre le « pouvoir réel » en cas de nécessité et son noyau dur le DRS, service de sécurité dépendant du ministère de la défense. Aucun article demandant à ce que la justice française aille jusqu’au bout n’a été publié. Pourtant en privé, certains journalistes disent ne pas croire à la thèse officielle de l’assassinat des moines. Sur les dizaines de commentaires qui ont été publiés à ce jour, il n’y a pas eu un seul qui prenait du recul pour se poser des questions sur les circonstances de l’enlèvement et son dénouement tragique. Il y avait pourtant de quoi être satisfait dans les propos de M. Buchwalter : l’armée n’a pas tué délibérément les moines, elle a « seulement » commis une bavure en cherchant à les libérer des griffes de leurs ravisseurs. Il écarte ainsi la thèse de ceux qui avancent que le GIA, auteur de l’enlèvement, a été manipulé par les services secrets, ce qui implique la responsabilité de l’armée dans cet assassinat. Il est vrai néanmoins que ce qu’il rapporte à propos du meurtre de Pierre Claverie, évêque d’Oran, et de son chauffeur, est plutôt gênant pour le DRS.
Les arguments développés dans la presse algérienne pour contrer cette déposition insistent sur le fait que le GIA avait bel et bien revendiqué l’assassinat des moines dans un communiqué. Pourquoi alors enquêter si ce n’est pour chercher à discréditer l’Algérie et ses services de sécurité ? Il faut convenir que c’est là une bien curieuse conception de traiter des affaires de meurtre. Quand il y a mort d’homme, malgré les évidences et les confessions, la vérité est établie par le juge après une procédure d’instruction et un procès où les présumés coupables sont défendus par des avocats. Dans un Etat de droit, c’est le juge et non la police ou la presse qui désigne le coupable. Or en Algérie, durant « la sale guerre », l’opinion a été trop habituée à ce que un communiqué de la police ou une confession faite dans un commissariat tienne lieu de procès judiciaire et clôt l’affaire. Toutes les voix qui s’étaient élevées pour demander que la justice soit associée à la lutte contre le terrorisme avaient été diabolisées et accusées d’appartenir aux partisans des « qui-tue-qui », stigmatisés comme alliés objectifs des terroristes. Devenue un cri de ralliement du DRS pour intimider ceux qui demandent la vérité sur les disparus et les milliers d’assassinats, l’expression « qui tue qui » cherche à éliminer le juge du mécanisme de désignation des coupables. Il faut admettre que c’est là une position singulière de la part de personnes qui proclament défendre l’Etat de droit contre la menace islamiste. Comme si lutter contre le terrorisme islamiste justifie que la justice soit marginalisée et que la police obtienne carte blanche pour mener ses missions. Ce qui a été perdu de vue, c’est que tout fonctionnaire de police qui agit indépendamment de la justice et en dehors de la loi devient lui-même un terroriste protégé par l’Etat.
(voir le reste de l’article sur le site)
j’ai lu l’article de laouahri addi un intellectuel très avert. Il y a quelques j’ai demandé à un ami grand politologue en suisse un opposant au roi du MAROC MOHAMED VI ce qu’il pensait de lahouari ADDI il m’a répondu que ADDI est terrorisé par le DRS bizarre tous ces intellectuels
l histoire de ce mr nest nullement douloureuse ..cest plutot la mienne ..khouya el journaliste restes y rak hayel fi la suisse
et si on fait l’effort d’écrire les commentaires dans un français juste; ce sera déjà un bon commencement bien à vous
nording.bleublog.lematin.ch
est tres interessant et riche en info…
merci bcps mr Amokrane, un plaisir de visiter ce blogg.
Helas le drs est tjrs derriere tous les algeriens decents mais ce drs devance les indecents. Les faits sont la pour le prouver.
Au bon entendeur.
Les journaux algériens ne sont pas à la recherches de talents, ni même de lecteurs à même de lire la prose des talents en question. Ils ne sont intéressés que par les milliards de la publicité. El Watan par exemple compte pas moins de 14 pages publicitaires sur chaque numéro qui en comporte lui même 32 pages. Je ne connais pas les tarifs publicitaires mais ça se chiffre en millions par quart de page. Et les vendeurs de portables et les marchands de voitures se bousculent au portillon sur des doubles pages en couleur. Vous voyez que les sommes récoltées sont vertigineuses. Par conséquent, assurés qu’ils sont de leur rente, peu importe pour les propriétaires de journaux de recruter de bons journalistes susceptibles d’arracher la clientèle à la concurrence. Qu’ils vendent 20 000 numéros ou 200 000 leur importe peu, puisque leur rente est assurée. Au contraire, ça arrangerait plutôt leurs affaires de vendre au minimum décent, ce serait autant de frais en moins sur le papier, l’encre et autres dépenses d’impression. La presse algérienne aux mains d’anciens cancres khobzistes d’ »El Moudjahid » n’a ni professionalisme même après vingt ans d’activité, ni de déontologie. Elle n’a que le sens du tiroir caisse.