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Archive pour juillet, 2009

Moines: la ministre française de la Justice promet « tous les moyens » pour l’enquête

michelealliotmarie.jpgLa ministre française de la Justice Michèle Alliot-Marie a promis mardi « tous les moyens pour mener à bien » l’enquête sur  le massacre des sept moines de Tibéhirine en 1996 en Algérie, annonçant des   « investigations supplémentaires » après le récent témoignage d’un général français. Ce témoignage « apporte un élément nouveau pour lequel de nouveaux éléments d’investigation supplémentaires auront lieu », a déclaré mardi Michèle Alliot-Marie, lors de la séance des questions à l’Assemblée nationale. Les magistrats « disposent et continueront de disposer de tous les moyens pour mener à bien leur enquête, y compris en matière de coopération internationale », a assuré la garde des Sceaux, qui répondait à un député socialiste.  « Tout sera mis en oeuvre afin de connaître les auteurs et les conditions de cet assassinat », a ajouté la ministre. AFP

Tibéhirine: Sarkozy demande la vérité, veut la levée du secret défense

sarkozychef.jpgLe président français Nicolas Sarkozy a demandé mardi la « vérité » sur le massacre des moines de Tibehirine en Algérie en 1996, et indiqué qu’il voulait la levée du secret défense sur tous les documents   demandés par la justice française. « Je vous dis une chose, je veux la vérité. Les relations entre les grands pays, elles s’établissent sur la vérité et non pas sur le mensonge », a déclaré le président français lors d’une conférence de presse avec son homologue brésilien Inacio Lula da Silva à Paris. « J’indique de la façon la plus claire que, naturellement, je lèverai le secret défense sur tout document que nous demandera la justice. Il n’y a pas d’autre façons de faire la vérité, aucune autre façon », a ajouté M. Sarkozy. « Ce sont des faits qui remontent à 1996. La justice est saisie, la justice doit avoir tous les documents », a insisté M. Sarkozy. « On ne peut pas dire que l’amitié entre les peuples et entres les pays peut résister aux mensonges. Il faut faire la lumière, il n’y a rien à cacher. En tout cas de mon point de vue, je suis vraiment déterminé à ce que la lumière soit faite », a-t-il conclu. AFP

Mohamed Samraoui: « Le témoignage du général français me semble assez crédible »*

samraoui1ur.jpgPar Lounes Guemache TSA

Un général français affirme que les moines de Tibéhirine ont été victimes d’une bavure de l’armée algérienne. Pensez-vous que cette thèse est crédible ?

L´auteur de ces propos est un général de la DGSE qui était en poste à Alger au moment des faits, c´est donc quelqu´un de bien informé et qui a surement vécu certaines péripéties liées à cette triste affaire qui a couté la vie à sept moines paisibles qui vivaient en communion avec la population de la région de Médéa. 

Ce nouveau témoignage, même s´il est Tardif, me semble assez crédible, puisque d´une part il émane d´un officier français qui a déposé sous serment, et d´autre part, il recoupe certaines informations très documentées fournies par l´adjudant Abdelkader Tigha, qui lui, était en poste au CTRI de Blida lors de l´enlèvement des moines trappistes.

 La thèse d´une bavure est fort plausible, tout comme l´implication des services secrets français dans cette affaire. D´ailleurs selon d´autres sources, la guéguerre entre la DGSE et la DST aurait précipité le sort des moines.

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47 ans barakat !

militaire.jpgPar KADER 

Nous pensons tous, nous les Algériens, en ce mois de juillet à l’Indépendance de notre pays. Presqu’un demi-siècle après que nos prédécesseurs aient arraché ce bien précieux, notre souveraineté n’est toujours pas au Rendez-vous. Pire, nous continuons à subir toutes les humiliations et les affres d’un régime fondamentalement inhumain qui, ne se contentant pas de nous avoir confisqué notre rêve le plus cher, nous traite avec les pires méthodes coloniales. 

Des fois, je me pose la question de savoir que serait devenu notre pays si ces despotes qui président à sa destinée n’ont jamais freiné sa grande marche vers la liberté ? Je ne m’empêche pas de le voir rayonnant. 

Devons-nous courber l’échine face à ces malfrats qui se sont imposés à nous par la seule force des tanks et des Kalachnikovs ? Non ! 

Hélas! Le règne de l’argent sale a fait des ravages jusques dans les milieux dits « démocrates », beaucoup ont succombé aux chants des sirènes ; ils s’octroient même le titre de « sauveurs de la république » derrière les chars blindés du général Khaled Nezzar ! Ils se sont même empressés de justifier le recours aux balles réelles par les gendarmes lors du Printemps noir en Kabylie sous prétexte que des «terroristes islamistes»  se sont mêlés à la révolte… 

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Délires d’un général français ou délires d’un journaliste algérien ?

moines.jpgPar El Mouhtarem

La sortie médiatique de Hassan Hattab, émir du GSPC, n’a apparemment pas dérangé nos journalistes «éradicateurs» embusqués dans toutes les rédactions. J’ai lu et relu nos journaux, pas un traître mot sur les déclarations de «Monsieur» Hattab, le sanguinaire, le sinistre chef terroriste ! Les journaux «indépendants» savent pourtant que Hattab a été condamné à perpétuité par le tribunal de Boumerdes. Tout le monde sait qu’il «séjourne» depuis quelques mois dans une caserne du DRS. Alors de quel droit rend-il visite à sa famille en présence de journalistes et autres caméramans invités par le DRS pour immortaliser l’ «événement» ? De quel droit se fait-il inviter par le quotidien Echourouk pour un débat et une prise de photos ? Mais tout cela n’intéresse pas nos journalistes !

Il a suffit qu’un général français accuse l’armée algérienne d’être derrière l’assassinat des 7 moines de Tibhirine, pour que nos journalistes réagissent. «Il faut dire que ce général à la retraite n’est pas seul dans ce qui s’apparente à une campagne de dénigrement de l’Etat algérien». C’est ce que je viens de lire dans un article d’El Watan intitulé: «Il accuse l’armée algérienne d’être derrière la mort des moines de Tibéhirine: Les délires d’un général français». Même le quotidien El Moudjahid n’aurait pas fait mieux dans cet exercice. Plus loin, le journaliste d’El Watan affirme: «Du côté d’Alger, c’est l’omerta. Toutes nos tentatives de joindre des responsables au niveau du ministère de la Défense nationale se sont avérées vaines». Le journaliste semble étonné par l’attitude de nos responsables. Mais pourquoi réagiront-ils tant que nos journalites font le boulot à leur place ? Là… je délire ! 

Quel prestige avez-vous pour diriger un pays où rien ne va ?

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Par Mohand 

Une histoire à dormir debout, mais elle montre combien l’Algérie est devenue une scène où le droit se fait rare et où le devoir s’est envolé.

Des lois, nous en avons, mais elles sont bafouées. Ces violations cependant nous interpellent et elles nous énervent, à plus d’un titre. Elles nous incitent à désespérer de notre pays. Nous avons une multitude d’organes et des milliers d’hommes sensés veiller à son intégrité mais voila ils n’agissent que sur ordre ou ils n’agissent pas. Leur raison d’être, leurs missions, ils font semblant de l’ignorer, ils tournent la tête quand des citoyens excédés attirent leur attention. Mais que préparons nous de plus pour l’avenir de ce pays ? On veut que s’instaure la loi de la jungle ? Dans l’esprit de beaucoup de gens, c’est déjà fait!

Je vais raconter une histoire vraie, les faits ont été portés de surcroît portés à la connaissance du Premier magistrat du pays, des ministres concernés, du wali d’Alger et du président d’APC du lieu où les faits se sont déroulés. Il ne s’agit pas d’une histoire personnelle.

Au président ils ont écrit pour lui dire: s’il vous plaît dites nous si les lois que vous signez doivent être appliquées et qui y veillent à cela. Avec moult détails et même des images il a été sollicité pour instruire son Premier ministre et ou les ministres afin de mettre un terme à l’inobservance des règles de droits communs en vigueur.
Au ministre il a été écrit: “vous avez imaginé des textes, vous les avez proposés, puis, vous les avez fait adoptés, il faut donc les appliquer et tout le secteur avec ses ramifications sont responsables de l’application de ces règles. La loi porte sur le respect du littoral et de l’environnement ».

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Photo souvenir…

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Caricature de notre ami R.Z

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Cri d’un désespéré

alger.bmpPar Karim AIMEUR
L’Algérie que nous voulons, 47 ans après l’Indépendance, est celle qui reconnaît les siens. Car cette image d’une Algérie où tout fait semblant de tout faire, alors qu’à l’intérieur tout le monde veut fuir, nous fait du mal au coeur.
 
 
Le 5 juillet 1962, les Algériens fêtaient l’indépendance du pays. Quelques jours après, ou plutôt, quelques jours avant, avait éclaté la crise de l’été. C’était la guerre d’accession au pouvoir. A l’époque, les Algériens, incrédules, descendirent dans les rues et crièrent «Sept ans ça suffit». Depuis, se sont déclarées les guerres de succession. 5 juillet 2009. Scénario d’une vraie tragédie. Des jeunes affrontent l’amertume de la vie, en l’opposant à la colère de la mer. Des enfants s’extirpent du cercle familial et se dardent dans les embarras de la rue. Des filles s’opposent à l’obscurité, en bravant le code de la famille qui les met en quarantaine. Des élus transforment leur localité en petites Républiques. Des responsables d’entreprises publiques les transforment  en proprieté familiale. Des émeutes éclatent sporadiquement un peu partout dans le pays. Des employés sont virés des sociétés qui les «exploitent», car ils ont osé s’y opposer.

De grandes décisions sont prises dans le fil. Les pauvres ne peuvent pas s’assurer une défense dans les juridictions. L’opacité règne à tous les niveaux, le bicéphalisme également. Les universités produisent la médiocrité. Les syndicats autonomes sont bâillonnés. Les partis de l’opposition sont muselés. Les libertés sont confisquées. La presse est charpentée. Le Dinar ne cesse de régresser. Voilà l’Algérie, 47 ans après l’indépendance. Une Algérie faite de trahisons, d’imposture, de tromperie, de pillage, de dilapidation, de bradage et de toutes les tares. Une Algérie qui a brisé l’espoir de tant de générations. Une Algérie qui a cassé l’aspiration des grands martyrs de la guerre de libération. Une Algérie qui n’arrive pas à récupérer les ossements de Abane Ramdane, du Commandant Abderahman Mira, de rapatrier les ossements de Slimane Azem, de reconnaître Taoues Amrouche et tant bien d’autres.

Une Algérie où tout fait semblant de vivre, de travailler, de sortir dans la rue, alors qu’à l’intérieur tout le monde veut fuir. Cette Algérie là, nous la voulons autrement. Comme était souhaitée par les concepteurs de la révolution, comme voulue par le Congrès de la Soummam et comme chantée par feu Matoub Lounès. C’est-à-dire une Algérie meilleure où il règne une démocratie majeure. Une Algérie où tout le monde se retrouve, où les bourreaux n’auront plus de place.
Pour cela disons haut et fort : 47 ans ça suffit !  K. A.
Amezghar@hotmail.com

Photo: SAS

Tibérihine menace les relations franco-algériennes

moines.jpgEXCLUSIF- Un général français vient d’affirmer aux juges parisiens que l’armée algérienne était à l’origine de la mort des moines trappistes en 1996.

Les militaires algériens ont-ils abattu les sept moines français de Tibéhirine, morts dans les montagnes de l’Atlas en 1996 ? Un témoignage inédit, recueilli par le juge d’instruction antiterroriste Marc Trévidic le 25 juin dernier, vient de relancer ce dossier. Dans sa déposition, que Le Figaro a pu consulter, un général français, aujourd’hui à la retraite, révèle sous serment au magistrat que ces «assassinats» seraient, en fait, le résultat d’une terrible bavure. Cet officier de l’armée de terre, attaché de défense à Alger au moment du drame, avait alerté sa hiérarchie, mais on lui avait intimé de garder le silence pour ne pas nuire aux relations entre la France et l’Algérie. Au bout de treize ans, l’homme a décidé de briser le secret. Un secret-défense. «C’est difficile pour moi car c’est une chose dont on m’a demandé de ne pas parler», précise-t-il au cours de sa confession.

L’homme par qui le scandale arrive s’appelle François Buchwalter. Âgé de 65 ans, formé à Saint-Cyr, il est un pur produit de l’armée française. Son CV est éloquent: employé au sein des services secrets au Sdece, l’ancêtre de la DGSE (Direction générale des services extérieurs), puis à la DGSE avant d’être nommé attaché de défense en Turquie, au Sahara, puis en Algérie entre 1995 et 1998. C’est à ce poste que le général Buchwalter raconte avoir recueilli les confidences d’un ancien officier de l’armée algérienne, dont le frère était chef d’une escadrille d’hélicoptères affectée à la Ire région militaire en Algérie. Pour des raisons de sécurité, il a refusé de révéler son nom à la justice.

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