31 août, 2009
« Madame la Présidente de la FIDH, vous avez traité Zehouane de fou »
Je publie la lettre adressée le 27 août 2009 par Mohamed SMAÏN, vice-président et chargé des relations extérieures de la LADDH (aile Zehouane), à Madame Souhayr Belhassen Présidente de la FIDH. El Mouhtarem
Madame,
J’ai pris connaissance et sans surprise du contenu de votre mail à l’intention de Me Houcine ZAHOUANE en date du 03 août 2009 annonçant la décision du BI de votre organisation portant agrément au profit de l’aile dissidente de Bouchachi auprès de la FIDH, ne peut me laisser indiffèrent et mérite une clarification auprès de nos amis militants à l’échelle mondiale.
Cette décision sans raison apparente est contraire au règlement et à l’éthique de la FIDH me parait aberrante et scandaleuse. C’est votre choix, mais elle ne fait que polluer davantage l’atmosphère. Elle ne sert nullement les intérêts de la FIDH ni ceux de ses organisations membres ni ceux de ses responsables sincères et honnêtes que nous avons toujours côtoyés, estimés et respectés.
Votre décision contre le bureau et non pas seulement contre ZAHOUANE comme le prétendent certains n’est autre qu’une publicité et un acte d’encouragement pour de futurs dissidents (puisque elle a été dispatchée aux médias), qui depuis bien longtemps ont essayé de déstabiliser la LADDH et qui ont réalisé leur rêve avec la complicité de ceux qui se sont toujours acharnés contre notre pays et son peuple.
Pour votre gouverne Madame la présidente, je vous rappelle que notre bureau est composé en majorité de membres fondateurs de notre organisation qui ont été en prison pour sa création en 1986 et d’un nombre important de dirigeants actuels issus du 2e congrès 2005. Le conflit intérieur de la LADDH est un conflit provoqué et prémédité pour un hold-up contre notre organisation.
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«L’Etat devrait présenter ses excuses officielles aux familles des disparus, ça n’a rien de déshonorant, il doit leur donner un statut spécial», réclame le président de la Commission nationale consultative de protection et de promotion des droits de l’Homme (CNCPPDH).
La décision prise en Conseil des ministres, mercredi dernier, au sujet du nouveau statut de la commission de promotion des droits de l’homme, pour sa mise à niveau avec les conventions pertinentes des Nation Unies, commence déjà à donner lieu à une polémique.
« Il y a eu la prise d’otage à Alger dans l’airbus qui faisait la liaison entre Alger et Paris. Il fallait d’abord savoir ce qui se passait. Nous avions bien entendu la version des autorités algériennes, cela n’était pas suffisant. De toutes façons, il faut prendre toutes les dispositions pour sauver la vie des passagers.
Un Algérien en situation irrégulière qui avait résisté lundi à son expulsion de France en avalant une fiche d’antenne de télévision a été libéré du centre de rétention où il était maintenu en région parisienne. Cet homme de 40 ans, qui se trouvait au centre de rétention du Mesnil-Amelot, « a été remis dehors avec une invitation à quitter le territoire » et, s’il est de nouveau contrôlé, « c’est l’éloignement direct sans passer par le CRA » (Centre de rétention administrative). L’homme ne pouvait plus être maintenu en rétention alors que la période réglementaire était arrivée à terme. Il devait embarquer lundi dernier sur un vol à destination d’Alger dans le cadre d’une procédure de reconduite à la frontière.
Après l’incendie ayant ravagé le siège de l’APC de Tirmitine dans la wilaya de Tizi-Ouzou, la police a procédé à l’arrestation de 17 jeunes manifestants. Sept parmi eux ont été libérés dans la soirée de vendredi, alors que les dix autres ont été placés sous mandat de dépôt. Pour rappel, les émeutes sont déclenchées pour protester contre l’implantation d’un lycée dans un lieu éloigné des habitations. Les habitants de Tirmitine ont proposé un autre endroit, mais l’administration fait la sourde oreille. Les travaux de construction de ce lycée ont déjà commencé au niveau de l’endroit initial. Synthèse d’El Mouhtarem/ Source La DDK. 


