Algérie News: La polémique qui a éclatée au grand jour, entre vous et le responsable du journal «Anahar», ne risque-t-elle pas de ternir l’image de la presse nationale ?
Hada Hazam: Quelle image a aujourd’hui la presse nationale ? Elle est terne déjà. Tout le monde sait que la presse indépendante est aux abois. Certains titres sont gérés par des voyous et des maquignons. Cette polémique servira peut-être à mettre de l’ordre dans le secteur de la presse indépendante. Nous aimons cette presse mais elle pillule d’opportunistes et de caméléons.
A. N: Pensez-vous que cette polémique servira à apporter des vérités et aussi à informer le public sur des dossiers jusque-là non abordés ?
Certainement. J’irai encore plus loin. Anis Rahmani est un fils de Harki. Je n’ai rien contre les enfants de Harki. Certes, ils n’ont pas choisi leurs parents et ils ne sont en aucun cas responsables de leurs actes, mais le responsable de ce journal, de surcroît enfant de traitre, utilise l’argent de la corruption pour écrire et corriger l’histoire de son père. Tout le monde sait que son père servait l’armée française. Ce n’est pas moi qui le dit, mais c’est l’histoire et les archives. Ce journal se nourrit de la corruption et de l’argent de Abderhmane Achouri: il doit payer pour ça. Personne n’ignore qui est Anis Rahmani et personne ne s’ intéresse à lui. Il pense qu’il est arrivé et qu’il est immuable. Je dirai non. Nous sommes ici pour dire la vérité au gens et dénoncer ce genre d’énergumène.
A. N: vous entendre parler, ce face à face risque de se prolonger !
Je vous jure que je ne lâcherai pas ce sinistre personnage. Savez-vous ce qu’il dit à ses journalistes ? Il dit qu’il est un officier des services: c’est une usurpation d’identité. Or il n’est rien du tout. Ce n’est qu’un vulgaire personnage. Il ne fait que dans le mensonge et l’invective. Le paysage médiatique doit se débarasser de cette pollution, être nettoyé.