9 août, 2009
La formule du crédoc sécurise l’importateur et l’exportateur
Par Mohand
Je suis tout à fait d’accord avec les dernières décisions prises dans le cadre de la loi de finances complémentaires, même si elles ne sont pas tout à fait orthodoxes dans un pays qui se dit de droit. Mais elles sont appropriées pour combattre les mafiosi de l’import et les blanchisseurs de l’argent. Avec ce système, ils sont obligés de passer par la banque pour déposer leur argent et justifier son origine. Maintenant les opérateurs normaux, eux, savent que la formule du crédoc est la plus usitée dans le monde. Elle sécurise l’importateur et l’exportateur. Pour dire un mot sur la principale critique du patron du FCE, on peut ouvrir un crédoc à terme et négocier avec les institutions financières (Banque d’Algérie et les Banques primaires) pour alléger le système en prescrivant que les banques exigent des garanties financières en lieu et place du débit immédiat du montant du credoc.
On peut aiser de convenir que le crédoc n’est débité du compte de l’importateur qu’au moment du paiement effectif du fournisseur et pour couvrir les risques qu’encoure la banque de l’insolvabilité de l’importateur au moment adéquat de conditionner ce système par des garanties suffisantes. Encore que puisque les banques connaissent leurs clients crédibles et solvables parfois de simples accords entre clients et banques suffiront.