15 août, 2009
Imporation: A propos des trois modes de paiement
Par Mohand
Je suis au regret de redire que le credoc peut être libéré à terme, tout dépend de la manière dont il a été formulé au départ. Je m’inscris en faux quand on dit que les 3 modes de paiement sont traçables de la même manière.
Par ailleurs le crédit fournisseur peut effectivement être donné pas seulement pour les remdoc et les paiements libres, ils peuvent l’être pour les credoc de la même façon.
L’immobilisation des montants à l’émission des credocs peut l’être comme il peut ne pas l’être, tout dépend de la qualité, de l’importance et des habitudes de l’importateur ainsi que les relations professionnelles qu’il entretient avec sa banque et ses fournisseurs.
Il faut ajouter une autre raison qui motive en faveur du credoc, dans la liste des documents qui permet le paiement du fournisseur, il y a notamment un document très important: le certificat de conformité exigé pour tout importation. Ce document n’est pas exigé pour les paiements libres, ce qui laisse la porte ouverte à toutes les manipulations, les falsifications, et surtout l’envoi de n’importe quoi sans aucun contrôle de qualité. Il ne faut pas se leurrer, aux départs il n’y a pas de contrôle strict notamment quand les marchandises sont destinées à l’ Afrique du nord ou à l’Afrique noire… ils disent ce n’est pas nécessaire, c’est pour l’Afrique. Je ne vais pas détailler ces aspects et les idées conçues.
Des trois modes de paiements, le credoc peut être utilisé pour préserver les intérêts du client et du pays, encore faudrait-il que les opérateurs l’utilisent à bon escient en mettant des garde fous suffisants sans bloquer son opérationalité. Quand au coût du credoc , certes le credoc irrevocable et confirmé coute relativement cher (et ce en fonction du risque pays). Pour l’Algérie, il coute autour de 3 % du montant hors transport. Pour le Credoc sans confirmation, ce dernier est aussi valable et contraignant pour le fournisseur, il ne coute moins de 100 € tous frais compris: courriers, swift, fax et modifications éventuelles confondus. En Algérie, il coute autour de 3000 DA. Si j’étais importateur, je préférerai un credoc qui me donne le pouvoir de suivre et de mettre des gardes fous, même si il me coute quelques centaines de DA supplémentaires.