Quelques jours après cette communication imaginaire, Abdelmadjid rappelle Louisa pour lui faire part de sa position. Une position qui a failli faire mouche car depuis plus personne n’ose dire que je suis…
Par Karim Aimeur
-Allo Abdelmajid, c’est Louisa qui est au fil !
-Bonjour Louisa, qu’est-ce que tu fait ?
-Eh bien, je suis entrain de penser à émettre une position sur la loi de finance complémentaire 2009.
-Qu’est-ce que tu veux que je te dise, Louisa ?
-Ecoute, j’ai pensé que le syndicat que tu présides défend les intérêts des travailleurs et le parti que je préside est le Parti des travailleurs. A partir de ce constat, j’ai décidé de te demander conseil à propos de cette Loi.
-Très bien Madame. Permet-moi de te dire que moi aussi je suis entrain de penser à la position à adopter. Je t’avoue même que je ne sais plus comment agir: engager ma position personnelle au nom de l’UGTA ou celle de l’UGTA en tant que syndicat.
-Tu sais Abdelmadjid, on est tombé dans le même pétrin. Moi également je ne sais pas trop si je parle en mon nom ou au nom de mes militants.
-Eh bien Louisa, tu attends quelques jours et une fois ma position engagée tu suis, Ok ?
-Mais Ya Madjid, il faut agir vite sinon l’opinion se posera ensuite des questions sur le retard que nous aurons pris.
-D’accord Louisa, entre temps, je te rappelle.
Quelques jours après cette communication, Abdelmadjid rappelle Louisa pour lui faire part de sa position. Une position qui a failli faire mouche car depuis plus personne n’ose…
- Bonsoir Louisa, je m’excuse pour t’avoir déranger en cette heure tardive de la nuit, mais il a fallu que je t’appelle.
-Ok, Madjid, y a-t-il de nouveau ?
-Ecoute, après plusieurs soliloques j’ai fini par décider d’engager ma position personnelle en soutenant la loi du Gouvernement.
-Si cette réponse que j’attends mon ami, car entre temps, moi aussi j’ai décidé d’apporter mon soutien sans consulter personne.
-Dits moi donc, Louisa, comment nous allons faire pour…
-Eh bien, tu invites la presse pour demain matin et tu rends public ta position. Je te suis dans au moins quarante huit heures, en invitant toujours les journalistes qui se chargent de faire connaître ma position.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Les deux interlocuteurs ont émis, par la voix de la presse, leur position respective. Seulement Louisa veut que le Gouvernement explique davantage sa loi et elle prend contact avec Karim.
-Bonjour Karim ! Je viens de soutenir ta loi mais je veux que tu l’expliques davantage.
-Ok Louisa, je le ferai après demain dans une longue interview avec la presse.