Repères
Par Amokrane Nouredine, 15425 Boghni
Durant l’occupation coloniale c’était l’ère du capitalisme colonial par des occupants de nationalité française. A quoi, disent certains sages, auront donc servies les années de nationalisme algérien et la guerre de libération nationale si peu de temps après l’indépendance on retombe sous le joug de l’inévitable capitalisme et dont le nouveau commandant de bord est cette fois-ci algérien. C’est cela qui fait si mal aux jeunes de ma génération, au rêve brisé pour reprendre une expression de HOCINE AIT AHMED, des jeunes nés durant la guerre de libération.
Ce mal qui nous ronge à petit feu, à coups de cigarettes allumées successivement, même si l’idéologie de la bourgeoisie nous enseigne qu’automatiquement la contre révolution succède à la révolution et que des limites existent bel et bien aux mouvements tiers-mondistes de libération dans un monde dominé par le GRAND CAPITAL L’autre était donc étranger et celui qui se pavane en 4×4 aujourd’hui est bel et bien d’ici. Et même si la révolution algérienne n’était pas d’essence marxiste; c’était tout de même la recherche de la fin de l’exploitation de l’homme par l’homme. Et c’est cela qui fit dire à l’éminent professeur de médecine algérien ALI HATTAB: «Qui aurait pu imaginer que l’Algérie en serait là aujourd’hui ? L’injustice, la misère, la corruption à grande échelle… J’ai moins d’amertume envers la France qu’envers les miens, car eux, ont trahi les idéaux de la révolution.»
Monsieur Francis jeanson grand militant de la cause nationale, membre du réseau de porteurs de valises qui porte son nom vient de nous quitter et ces paroles sont aussi amères; « De toutes façons, l’Algérie (après l’indépendance) venait de définir elle-même sa voie, et c’était cela que nous avions voulu. Mais sans doute le silence que nous gardâmes dès lors ne pouvait–il exclure certaines interrogations. Nos inquiétudes premières subsistaient et parfois même nous semblaient trouver une relative confirmation dans la réalité en cours. Or (pour m’en tenir à mon propre cas) je crois bien les avoir en partie neutralisées, durant une assez longue période, par une inquiétude de sens inverse : celle de voir échouer, si discutable qu’elle fût à certains égards, une entreprise globale dont dépendait le sort même du peuple algérien. Jusqu’au jour où il fallait bien convenir : parmi les tenants de cette entreprise, de sinistres tenanciers organisaient déjà l’échec en substituant leurs intérêts personnels aux plus vitales urgences d’une société déchirée.»
L’espoir d’aujourd’hui est que tous ces puissants oublient leurs intérêts pour soulager la détresse d’un peuple en désespérance
C’EST CE QUE VOULAIT INSTAURER FEU HOUARI BOUMEDIENNE , LE SOCIALISME ALGERIEN , PARTAGER LES RICHESSE ENTRE TOUTES LES COUCHES DE LA POPULATION. MALHEUREUSEUMENT LA PROPAGANDE CAPITALISTE , LES BERBERISTES , LES ARABES CAPITALISTES,LES PSEUDO-ISLAMISTES ET LES HARKIS DE TOUS BORDS ONT EU RAISON DE CET HOMME PERE DE TOUS LES FAIBLES ET PAUVRES .MAINTENANT IL NOUS RESTE QU’A CONTEMPLER LE PAYSAGE AVEC DES YEUX PLEINS DE LARMES.
LE PEUPLE ALGERIEN VIVAIT MILLE FOIS MIEUX SOUS LE REGNE DE BOUMEDIENNE.
IL ETAIT LE SEUL A VOULOIR INSTAURER LE SOCIALISME AVEC UN ENTOURAGE HYPOCRITE ET CRAPULEUX QUI N’ATTENDAIT QUE SA MORT POUR FAIRE DE L’ALGERIE CE QUELLE EST AUJOURDHUI.