Hocine Zehouane a été comdamné à mort par l’ALN pour avoir déserté son unité

hocine.bmpHocine Aït-Ahmed lors d’une conférence de presse qu’il a animée le 06 juillet 1964:

« Un mot sur HOCINE ZEHOUANE, nous connaissons son passé, il a été condamné à mort par l’ALN pour avoir déserté son unité, abandonné son arme pour se réfugier au Maroc en 1958. Le colonel Mohand ou el hadj avait confirmé à l’époque sa condamnation à mort. Il réclamait sa tête après le cessez-le-feu. Aujourd’hui,  il siège avec lui au bureau politique. A beau mentir qui parle de loin. Qu’ils viennent tous ici dans leurs villages respectifs, ils seront pendus par leurs propres parents qui ne veulent pas être déshonorés. A Alger c’est l’irresponsabilités sociale, c’est facile de s’y faire une pureté, de jouer les pucelles héroïques sous la protection de la Sécurité Militaire. Le socialisme à rebours, parce qu’il ne profite qu’aux renégats, c’est du NATIONAL-SOCIALISME parce qu’il ne peut s’édifier que par la contrainte, la force, la violence exercées sur les authentiques révolutionnaires et sur les populations paysannes qui ont gagné la guerre et qui ont déjà maintenant perdu la paix ».

Commentaires

  1. KABYLE15 dit :

    MERCI el mouhtarem d’avoir reproduit mon intervention d’hier qui ne fut qu’une reponse de SI EL HOCINE a ce personnage qui l’accusait deja en 1964 de recruter des harkis et qu’ils payaient 45.000 . j’essayerai bientot de mettre l’integralite de cette conference de presse dans ce blog si bien sur el mohatarem me le permetterai
    sinon elle se trouve dans une revue speciale editée par la section FFS de Timizart w de Tizi ouzou qui se fera un plaisir de la mettre à la disposition de ceux qui veulent la lire.

  2. justice&verité dit :

    Un x-trait

    Hocine Ait-Ahmed
    Cour de sûreté d’État 1964

    A tous les postes institutions algériennes, y compris le néo-FLN, on retrouve ces hommes qui se sont distingués par leurs positions anti-révolutionnaires et anti-populaires.

    En premier lieu,
    on retrouve tout le vieux personnel des vieilles formations politiques. Ces  » élites  » ont de tout temps donné le change. Sous prétexte de faire l’économie de l’étape nationale ou de l’étape démocratique, ils n’ont eu d’autres soucis que d’avoir des places à la table du colonialisme, ils exprimaient la volonté de la bourgeoisie mercantile « indigène » en formation et de super-prolétariat européen de se réaliser en tant que classes privilégiées à l’ombre de « l’assimilation » ou de « l’Union française ».

    On retrouve, en second lieu,
    ces représentants de la petite bourgeoisie urbaine qui ont d’abord produit le Messalisme, par leur docilité inconditionnelle ( 1947-1952 ) et qui ont fait ensuite du MTLD l’instrument de la plus grande déviation réformiste du mouvement révolutionnaire.

    Les centralistes avaient construit autour du « Zaim  » une doctrine populiste arabe ou islamique dans une atmosphère de confrérie magico-metaphisique. Leur but était d’abord d’éliminer les portes-paroles des couches révolutionnaires, « déparalyser  » la dialectique révolutionnaire dans les forces sociales en faisant jouer à vide les puissantes pressions rurales. Les élites du MTLD étaient des portes-paroles de la petite bourgeoisie et des propriétaires fonciers. Elles réussirent à bloquer le processus révolutionnaire amorcé après le Congrès clandestin de février 1947. Leur Congrés tenu publiquement en 1953, proclame  » théorie révolutionnaire des soubassements  » destinée à camoufler leur trahison de classe. Ce Congrès était l’aboutissement d’une série de mesures opportunistes dont la chasse aux maquisards m’a mise à l’écart comme responsable de l’OS. Je fut remplacé par Ben Bella dévoué à Messali puis au clan du second auquel le rattachait son origine.

    Le troisième lieu,
    on retrouve dans cette bureaucratie deux autres catégories  » d’élites algériennes « . D’une part, les anciens fonctionnaires du protectorat français au Maroc, les jeunes cadres destinés à être de brillants auxiliaires du Loyautisme et leur zèle  » révolutionnaire  » déployé au Maroc a souvent agacé le peuple marocain qui avait souffert de leur zèle d’une autre espèce au temps ou voulant être français à part entière, ils se comportaient en auxiliaire entièrement à part du colonialisme. D’autre part, les cadres de la « promotion Soustelle  » et du plan de Constantine destinés à former l’avant-garde de la troisième force en pleine guerre de libération tête de pont du néo-colonialisme.

    Aussi bien la bureaucratie algérienne, support du pouvoir actuel, est conglomérat d’éléments disparates.

    source: http://www.geocities.com/hocine_ait_ahmed/1964.htm

    … et ce Ze-H-ou-Aine, dans quel lieu loge-t-il?

    certainement il trouvera sa case ou cage…

    Au bon entendeur

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