Déclaration de Hocine Zehouane
J’ai décidé de publier la déclaration lue par Hocine Zehouane lors de la conférence de presse qu’il a animée lundi. A vous de juger si ses accusations contre le FFS sont graves ou non. El Mouhtarem
Déclaration sur l’autonomie des droits de l’homme en Algérie
A toutes les valeurs tenaces et fragiles que sont l’indépendance et l’insoumission, l’autonomie et la liberté, la solidarité et la coopération, les algériens sont profondément attachés au point que leur histoire est faite d’enchaînements de tributs et de sacrifices consentis pour les défendre et les conserver.
Ces valeurs parce que fragiles, ne sont pas exemptes d’ambivalence et d’ambiguïté ; elles ont en tout temps fait l’objet de dénaturation et de manipulations de la part des puissances en mal d’hégémonie.
Les droits de l’homme catégorie idéologique bourgeoise des temps modernes, par laquelle on glorifie l’homme abstrait alors qu’il est concrètement exposé à la domination et aux massacres, n’échappent pas à ces entreprises et à la compétition qui vise à se les approprier chacun à ses propres fins.
Notre expérience atteste que l’Algérie fait l’objet d’opérations concertées afin d’instrumentaliser les droits de l’homme au service d’intérêts claniques sur le plan interne et de puissances occultes et ramifiées à l’extérieur.
Pour situer des repères, mettons au grand jour cet épisode révélé au congrès de la LADDH à Boumerdes les 22 et 23 septembre 2005 quand à la stupeur générale il fut découvert un plan d’une chefferie politique, le FFS qui visait à s’emparer de la direction de l’organisation ou selon l’ordre donné de l’extérieur aux agents infiltrés dans les assises à «casser le congrès».
Les informations ultérieures recueillies font état d’un plan dont on pilotait l’exécution à partir d’un « séminaire » organisé avec la fondation Jean Jaurès à une centaine de mètres de l’hôtel Soummam où se déroulaient les travaux de la ligue.
Mis en échec au terme de ces travaux (ce qui fut bien rapporté par la presse à l’époque), le FFS ne désarme pas; il se trouve aujourd’hui en accointance avec des réseaux d’intérêts à l’extérieur pour briser la nouvelle orientation de la ligue qui proclame l’intangibilité de son autonomie, la rationalisation du discours et la refondation des droits de l’homme à l’échelle universelle.
Le maître d’œuvre de cette campagne se trouve être le marocain de nationalité française Driss El yazami, secrétaire général de la ligue française,secrétaire général de la FIDH, Maître du REMDH (réseau euro-méditérranéen des droits de l’homme), président de la FEMDH (fondation euro-méditérranéenne des droits de l’homme), membre de l’OMDH (organisation marocaine des droits de l’homme) proche du palais, responsable du CCRDH (conseil consultatif royal des droits de l’homme), responsable du CRE (conseil royal pour l’émigration).
Longtemps en rapports intimes avec les dirigeants du FFS à Paris, il a abrité une cellule spéciale avec à sa tête un neveu d’Aït Ahmed , Yahia Assam, dés 2001 avec mission de préparer la main mise sur la LADDH à Alger. Il a sous son emprise le tunisien Kamal Djendoubi placé à la tête du REMDH (réseau euroméditéranéen des droits de l’homme) et Souheir Bellahsen Présidente apparente de la FIDH. Ces maghrébins en allégeance à d’autres forces cultivent un syndrome algérien. Ils ont pour préoccupation de s’assurer des relais supplétifs en Algérie. Aujourd’hui ils font corps avec le FFS qui s’affirme comme le représentant de valeurs dites occidentales dans notre pays.
La LADDH fait obstacle à ces visées et s’apprête à contrer toutes les manœuvres d’enveloppement et de contrôle. En guise de contre feux, elle fait appel à l’opinion pour confondre tous les manœuvriers de l’intérieur et de l’extérieur. La transparence doit être la règle par laquelle tous les naufrageurs des valeurs authentiques seront dévoilés. L’imposture qui se nourrit de la culture de l’amalgame et de la confusion doit être mise au grand jour et dénoncée. C’est une question de salubrité déontologique et de sauvegarde de la personnalité algérienne.
A ceux qui poursuivent des intérêts sordides inavoués, la LADDH répond : « le salaire des droits de l’homme est dans les droits de l’homme eux-mêmes ». Nous voulons notre part d’humanité !
Alger le 24 août 2009
Me Hocine Zehouane, Président de la LADDH
bon article
je suis un con. voila , j’ai voulu qu’on parle un peu de moi. c’est fait donc à la prochaine.
les cons qui se reconnaissent comme tels sont à demi pardonnés.Quant aux imbéciles , ils ne changent jamais.