Archive pour août, 2009

Caricature de notre ami R.Z

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Disparition des journalistes: RSF tire la sonnette d’alarme

disparus.bmpPar Youcef Aouchiche
 
Le syndrome des disparitions traque toujours les journalistes. Frappée par la brutalité des régimes dictatoriaux ou par la sauvagerie des groupes armés et encore plus par la barbarie du terrorisme, cette catégorie de fonctionnaires souffre toujours du démon des assassinats et des disparitions qui ne cessent de guetter leurs vies. En se penchant sur cette question, l’organisation non gouvernementale (ONG) Reporters  sans frontières (RSF) a rappelé, hier, la gravité de la situation.

En publiant un rapport à la veille de la 26e Journée internationale des disparus, cette organisation a tiré la sonnette d’alarme quant à la prolifération de ce syndrome qui frappe la famille des médias. Selon ce document, les régions où sévissent les conflits sont les plus touchées et exposées à ce phénomène. Après avoir cité ces plusieurs  exemples, l’organisation s’est indignée de ces pratiques, qui agissent contrairement à la moralité humaine et les exigences professionnelles. En faisant allusion à l’implication de plusieurs et de différentes parties dans ces actes ignobles, l’ONG a estimé nécessaire la protection de cette frange de société.  «Qu’elles soient le fait d’agents de l’Etat ou de criminels locaux souhaitant régler leurs comptes, les nombreuses disparitions de journalistes rappellent que les ennemis de la liberté de la presse n’hésitent pas à utiliser les moyens les plus lâches et les plus odieux pour bâillonner les  professionnels des médias», a-t-elle clamé.

Ce rapport qui met en avant la gravité de la situation vient de confirmer, si besoin est, la ferme volonté des prédateurs de la liberté d’expression, d’où ils viennent ou quelle que soit leur nature, à réduire la libre parole au silence ou à la simple vocation de loyauté à ces derniers. 

N.B: Plus aucun journal algérien n’évoque les deux journalistes algériens disparus, Djamel-Eddine FAHASSI, radio, le 3/8/1995 et Aziz BOUABDALLAH, El Alem Essiyas, le 4/12/1997. El Mouhtarem

Tizi-Ouzou: Les agriculteurs attendent l’effacement de leurs dettes

agriculture.jpgAprès des mois d’attente, les agriculteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ayant contracté des dettes au niveau de la Salem menacent de recourir à une action collective si leurs dettes ne sont pas épongées, conformément à la décision du président de la République.
 
Par Karim Aimeur
 
Le ministre de l’Agriculture et du développement rural avait pourtant affirmé, le 16 mai dernier en direct sur le plateau de l’ENTV, que tous les agriculteurs sont concernés par l’effacement des dettes pour peu qu’ils disposent de documents justifiant leur situation. Mais sur le terrain, c’est autre chose. La Salem, filiale de la Caisse nationale de mutualité agricole (CNMA), n’a toujours pas réglé les dettes de ses clients.
Pas seulement ça. Au lieu de se soumettre à la décision du premier responsable du pays, les responsables de cette filiale se versent dans la provocation.

Des agriculteurs tizi-ouzéens nous ont révélé que des fellahs étaient destinataires de mises en demeure de cette filiale (dissoute et en voie de liquidation) les astreignant à s’acquitter de leurs dus. «Ils disent (les responsables) à chaque fois qu’ils ne sont destinataires d’aucune note ou instruction allant dans le sens de l’effacement de nos dettes», ont affirmé nos sources.
Même argumentaire de la CNMA qui leur a affirmé qu’elle n’est pas concernée par l’effacement des dettes des fellahs. A se demander pourquoi les services concernés n’ont pas instruit la CNMA d’effacer ces dettes?. Ou bien, cette décison bouteflikienne ne que de la poudre aux yeux? Dans ce cas, il est également à se demnder pourquoi certaines banques ont déjà épongé les dettes de leurs clients. Pourtant, des sources nous ont affirmé que leurs crédits sont bel et bien contractés dans le cadre de l’agriculture. Les agriculteurs tizi-ouzéens pensent même qu’il y a une volonté de détourner leurs dus.

Selon nos sources, le président  de la Chambre nationale d’agriculture a «plaidé notre cause». Le président de la Chambre d’agriculture de la wilaya de Tizi-Ouzou leur a même conseillé de ne pas payer ces dus.
Résultat du bicéphalisme qui règne dans le pays: les clients de la Salem menacent d’ores et déjà de passer à l’action si jamais leurs dettes ne sont pas épongées. Ils ne dévoilent par ailleurs pas pour le moment la nature de cette action.
 
N. B. La Salem, filiale de la CNMA, est dissoute. Elle est actuellement sous la responsabilité d’un liquidateur. 

Dahbia Takerrabet, 21 ans, FFS: « Les filles ont peur de la politique « 

fille1.jpg«Depuis mon jeune âge, j’ai toujours voulu faire de la politique», confie Dahbia, rencontrée en marge du séminaire de formation organisé par le FFS à Souk El Tnine.

Ses débuts: l’université de Sétif où elle a fait sa première année universitaire. «J’ai rencontré Feirouz Bouamama, secrétaire nationale chargée de la condition féminine, qui m’a encouragée à intégrer les rangs du FFS. Mais j’étais déjà convaincue de l’importance de m’engager politiquement», raconte-t-elle. «Les filles ont peur de la politique, lorsque je demande à mes amies de s’engager dans le combat démocratique, leur réponse est: « Tu es folle !? »». Concernant ses relations avec ses amies militantes des autres formations politiques, Dahbia «essaie toujours d’éviter les sujets qui fâchent, mais nous sommes vite rattrapées par l’actualité. Elle est là, la situation déborde. Mes différends avec mes copines restent d’ordre idéologique.» Quid de ses aspirations politiques ? «Mon combat est celui du FFS, la liberté et la démocratie. Je respecterai à la lettre les décisions de mon parti, les hauts postes ne m’intéressent pas, le plus urgent à mon sens est de rétablir l’ordre dans ce pays, car nous avançons vers l’inconnu.» Par Z. A. M. El Watan.

Les Algériens n’ont-ils pas les qualités et la volonté de gérer l’autoroute est-ouest ?

autoroutealgerie.jpgPar Mohand 

Une petite observation au sujet du DG de la protection civile. Il fut l’objet il y a quelques années de dénonciations de malversations mais rien n’est fait,  il est resté inamovible. Maintenant je vois pourquoi il fait partie de l’Equipe de Larbi Belkheir. 18 millions de dollars de prêts, ils peuvent rembourser, ils en ont des centaines d’autres à l’étranger. Mais je devine ce qui va se passer: cette usine va être achetée par une firme étrangère et le tour est joué. Les barons algériens s’en tireront encore à bon compte.

Un autre gâchis se prépare en sourdine ! On a décidé de confier la gestion de l’autoroute à une firme internationale. Est-ce qu’on ne sait faire marcher que les pizzerias, nous les Algériens ? Pourquoi un appel d’offres pour confier la gérance de l’autoroute à une firme internationale ? N’est-ce pas assez ! D’un côté on se plaint que les sociétés étrangères exportent leurs résultats en millions de dollars chaque année et on dit tout le danger de cette politique pour les finances publiques, d’un autre côté, on continue dans la même voie. Après le téléphone, l’eau, les aéroports, les ports, les usines de ciment etc, voila que l’autoroute attire les vautours intérieurs et leurs complices extérieurs.

Les Algériens n’ont-ils pas les qualités et la volonté de gérer cette autoroute ? N’avons-nous pas de cadres compétents, si oui pourquoi tant d’universités, tant de formations à l’étranger… si on n’arrive pas à constituer des élites capables de rivaliser avec les étrangers.
Si pour mettre en place un péage sur cette autoroute on appelle une firme étrangère et bien on fait la même chose que pour le téléphone. Aujourd’hui on paie nos communications locales en dollar ou en euro, demain les Algériens paieront l’utilisation de l’autoroute (construite avec les fonds publics) en dinar certes mais les résultats d’exploitation seront expatriés en dollars. Ils iront enrichir encore plus les étrangers et probablement de petits malins cachés qui ont des participations dans les firmes internationales.

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La semoulerie de Larbi Belkheir sous séquestre judiciaire

larbi20belkheir20p.jpgLa cour de Ghardaïa a ordonné la mise sous séquestre des biens fonciers relevant de l’entreprise de pâtes, Sersou, propriété du général à la retraite Larbi Belkhir et ses associés. Cette décision intervient suite à une plainte de la banque Al Baraka. Le huissier de justice, qui a notifié la décision de la cour aux responsables de l’entreprise, a également signifié aux propriétaires de ne plus prendre de décisions concernant les biens de l’entreprise. Selon une source judiciaire, la compagnie poursuivra ses activités, jusqu’au remboursement de ses dettes, estimées à 100 milliards de centimes. Selon cette même source, la décision notifiée par la cour de Ghardaia, fait suite à la demande de mise sous séquestre, introduite au président de la cour de Ghardaïa par un huissier de justice territorialement compétent. 

On apprend, par ailleurs, que le directeur général de la protection civile, Mustapha Lahbiri, est l’un des actionnaires de cette société, qui emploie 800 personnes. D’après ces mêmes sources, la formule exécutoire de la décision de mise sous séquestre a été effectivement signée par le président de la cour et notifiée aux services concernés, entre autres la conservation foncière de la wilaya de Ghardaïa.  Des sources concordantes révèlent que la société à responsabilité limitée, SARL Moulins Sersou, a obtenu un crédit bancaire entre 2001 et 2002 et un autre en 2003. Le montant de ces deux crédits est évalué à 18 millions de dollars. Une dette que la société en question n’a pas honorée envers sa banque en 2006. Les responsables de l’entreprise conservent la possibilité de s’acquitter de leurs dettes. El Khabar

Pasqua accuse Juppé dans l’affaire des moines de Tibhirine

jup.bmpAlors que M. Marc Trévidic, le juge d’instruction en charge de l’affaire des moines de Tibhirine, a officiellement saisi trois ministères français d’une demande de levée du secret-défense, l’ancien ministre de l’Intérieur, Charles Pasqua, dans une interview mise en ligne sur le site d’Omega TV, évoque les cafouillages franco-français dans la gestion de l’affaire.

Sous des dehors bonhomme, de celui qui fait mine de ne «raconter que ce qu’il sait», l’ancien ministre de l’Intérieur accuse pratiquement l’ancien Premier ministre, Alain Juppé, d’avoir fait échouer une tentative sérieuse d’obtenir la libération des 7 moines de Tibhirine.

Charles Pasqua, qui n’était plus ministre de l’Intérieur au moment de l’affaire des moines, raconte qu’il avait été contacté par Jean-Charles Marchiani, préfet du Var et ancien des services secrets français, qui lui a affirmé disposer des contacts nécessaires pour mener des négociations avec les preneurs d’otages islamistes et que ces derniers étaient prêt à discuter d’une éventuelle libération des religieux. Il rappelle qu’à la même période les «terroristes avaient fait passer un message à l’ambassade de France qui allait un peu dans le même sens».

Charles Pasqua dit en avoir parlé au président français Jacques Chirac qui a donné son feu vert. Marchiani qui, à l’époque, n’était plus dans les services secrets a «pris les contacts nécessaires d’une part avec les services algériens et aussi, me semble-t-il, avec les preneurs d’otages». Les choses «semblaient se développer normalement», indique l’ancien ministre de l’Intérieur jusqu’à l’intrusion d’Alain Juppé. Celui-ci, «énervé d’apprendre que Jean-Charles Marchiani» a fait une déclaration publique qui a complètement fait capoter l’entreprise.

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Le projet d’ordonnance relative à la Commission Ksentini adopté

ksentini.jpgLe Conseil des ministres a entamé ses travaux par l’examen et l’adoption d’un projet d’ordonnance relative à la Commission nationale consultative de  promotion et de protection des droits de l’homme. C’est pour asseoir davantage la place et l e rôle de cette commission que le chef de l’Etat a instruit le gouvernement d’élaborer un projet de texte législatif, destiné à en consolider l’assise juridique et à en renforcer l’audience internationale, notamment auprès du système des Nations unies.

 Ainsi, et en concordance avec les normes pertinentes des Nations unies, la Commission nationale sera désormais régie par un dispositif législatif fixant ses missions et attributions en tant qu’organe indépendant, placé auprès du président de la République garant de la Constitution, des droits fondamentaux des citoyens et des libertés publiques. Ledit texte législatif introduit notamment un surcroît de transparence dans la sélection des membres de la Commission nationale qui sont nommés par le président de la République, mais dont les candidatures sont préalablement soumises à un mécanisme composé de Hauts magistrats, qui a pour rôle de s’assurer que les concernés répondent aux critères fixés par la loi, à savoir la compétence  avérée, la haute moralité, et l’intérêt porté à la défense de droits de l’homme  et à la sauvegarde des libertés publiques, rapporte l’APS.

Adoption du décret présidentiel portant création du Conseil consultatif de la communauté nationale à l’étranger

communaut.jpgLe Conseil des ministres a examiné et adopté mercredi un décret présidentiel portant création du Conseil consultatif de la communauté nationale à l’étranger. Placé auprès du président de la République, le Conseil regroupera cinquante six représentants de la communauté nationale à l’étranger élus par de assises nationales parmi des participants mandatés, trente trois représentants des administrations et institutions publiques, ainsi que cinq personnalités désignées par le chef de l’Etat, parmi des personnes connues pour leur compétence et leur engagement sur les questions liées à la communauté nationale à l’étranger. Outre la tenue de sessions plénières régulières, le Conseil disposera de commissions permanentes chargées respectivement des compétences nationales  à l’étranger et de la recherche scientifique, des questions économiques et de  l’investissement, de la jeunesse, de la solidarité nationale et de la famille, des activités culturelles, et enfin de la communication et de l’information.  

Un membre d’équipage d’Air Algérie découvert en possession de près de 600.000 euros

euros.jpgUn membre d’équipage d’un vol de la compagnie Air Algérie en partance de l’aéroport international d’Alger vers Istanbul a  été découvert jeudi en possession d’une somme de 595.000 euros. Suite à des informations parvenues aux services de la Direction régionale des douanes d’Alger Extérieur, les services douaniers ont déclenché une opération de fouille des cases se trouvant à bord de l’avion qui sont réservées au personnel d’équipage pour y mettre leurs objets personnels.  Les agents douaniers ont alors découvert une somme de 595.000 euros disséminés dans la case d’un des membres d’équipage, rapporte l’APS.

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