Algérie-Politique

Par Ammi Said 

Ils nous ont emmené là où nous sommes arrivés. Un pays verrouillé aux compétences, aux honnêtes et aux serviteurs sincères de leur peuple. Un pays en état d’urgence permanent, depuis maintenant presque un quart d’un siècle qui refuse toute liberté de s’exprimer, de protester, de s’opposer, de dire la vérité, de dénoncer les dérives et les injustices et de faire des propositions capables de nous faire sortir du chaos dans lequel nous nous sommes retrouvés, sans l’avoir, vraiment, désiré.

Un pays où la corruption des puissants, des clans mafieux qui infestent l’Etat et des commanditaires de tous nos malheurs et maux, est légalisée et protégée par les services de sécurité, l’armée, la police, la gendarmerie et la justice qui punit sévèrement et sans pitié les innocents, les victimes et les coupables de petits délits et amnistie les grands voleurs, les violeurs pervers, les criminels notoires, les commanditaires d’assassinats de ceux qui risquent de menacer leurs privilèges illicites et honteux et les destructeurs hypocrites et haineux de notre économie, de nos valeurs, de notre histoire, de nos familles, de notre école, de notre culture, de nos compétences, de notre unité et de nos richesses matérielles, spirituelles, morales et sociales.

Il n’est pas nécessaire d’être un imminent expert comptable qui travaille dans un cabinet ayant une renommée internationale pour comprendre les raisons qui font qu’un pays très riche par ses ressources naturelles et sa jeunesse puisse vivre dans l’ignorance, la violence, la pauvreté extrême pour des millions de gens, la corruption à tous les étages, des maladies de l’ancien temps, l’absence de perspectives pour les générations montantes et un danger certain pour les générations futures et un état de guerre permanent pour rien.

Nos dirigeants sont totalement inconscients. Ils gaspillent une à une les chances de notre pays. Ils sont sourds au bon sens et à la raison. Ils ont crée un Etat dans un Etat. Un Etat à eux ou règnent toutes les sécurités, l’impunité, la puissance, la richesse, la santé et tout les droits qui refusent de respecter tout les devoirs et qui domine l’autre état. Celui du deuil, de la misère, du suicide, de la drogue, la promiscuité, de la souffrance, de la terreur, de hogra, de l’humiliation, du chômage endémique et honteux et de l’insécurité dans tout les domaines.

Des milliards de dollars sont rentrés et continuent à rentrer dans les caisses du trésor publique et plus de 90 % de cet argent est gaspillé, volé, utilisé au profit des économies des pays puissants qui les protègent et les aident dans la destruction des fondements de notre pays et enfin utilisé pour réprimer tout souffle de vérité, de sincérité et de légalité.

Le jour où les Algériens et les Algériennes pourront jeter un coup d’oeil au devenir de leur argent, ça ne sera pour demain, ce qu’ils découvriront dépassera tout ce que nous pouvons imaginer. Il n’y a pas de pouvoir despotique et tyrannique qui ne coûte pas très cher (à tous les niveaux) au pays et au peuple qui le subit. Et, le pouvoir (système) qui nous gouverne a dépassé tous les records de mauvaise gestion, de gaspillage et de crimes (tous les crimes: économiques, sociaux, familiaux, matériels…).
Fraternellement et Saha Ftourkoum

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