L’ALGERIE POST INDEPENDANCE DANS LE LIVRE NOIR DU CAPITALISME
Par AMOKRANE NOURDINE 15425 Boghni
Il y a eut le LIVRE NOIR DU COMMUNISME très médiatisé en OCCIDENT, livre qui avait dénoncé les méfaits du communisme russe bafouant les libertés les plus élémentaires et tuant de millions d’hommes de par le monde.
Une brochette d’intellectuels tiers-mondistes très célèbres dans le monde de la gauche, le monde de la solidarité et de la justice sociale, tels GILLES PERRAULT auteur entre autres du livre NOTRE AMI LE ROI, ANDRE PRENANT, JEAN ZIEGLER et tant d’autres auteurs avaient écrit LIVRE NOIR DU CAPITALISME pour dénoncer les méfaits de ce régime meurtrier. C’est par millions que se chiffrent les victimes militaires et civiles: la seconde guerre mondiale par exemple provoquée par HITLER a fait 50 millions de morts [voir pages 460 et 461 CAPITALISME ET BARBARIE: tableau noir des massacres et des guerres au XX siècle]. Ce livre noir du capitalisme aux éditions LE TEMPS DES CERISES est d’un grand apport pour comprendre l’origine des guerres et tous les bouleversements qui s’en suivent.
L’étude à la page 224-250 d’André Prenant: Algérie 1830-1998 DES BALBUTIEMENTS DU CAPITALISME COLONIAL A L’ENTREPRISE MONOPOLAIRE DE RECOLONISATION «MONDIALISEE» est fort instructive. Alors que tant de monde, tant d’intellectuels en ALGERIE décrient médisent sur les décennies postindépendance (les 18 années après l’indépendance où l’Algérie n’est guère restée liée au capitalisme international que par l’échange de 95 à 98% de ses hydrocarbures contre des importations surtout d’équipements…..) André Prenant avance des chiffres insoupçonnés:
- Un appareil productif créé pour les besoins nationaux algériens offrant quatre fois plus d’emplois qu’avant l’indépendance
- La production d’énergie et avant tout d’électricité avait été multipliée par 7
- La production industrielle surtout publique diversifiée avait vu sa valeur plus que triplée et satisfaire pour plus de moitié sa propre demande
- Celle de l’agriculture, malgré le recul de la vigne avec la fermeture de son marché subventionné, était restée constante mais pour une population presque doublée et aux exigences accrues.
- Les exportations pétrolières (8 milliards de dollars) ne comptaient que pour 15% du P.I.B quadruplé depuis l’indépendance et qui représentait par habitant 2,3 fois celui de la Tunisie, 4 fois celui du Maroc
- Scolarisation primaire portée à 75% (60% pour les filles), scolarisation moyenne à 40% et secondaire à 25%
Sur ces plans là on peut conclure que l’Algérie postindépendances était mieux que celle d’aujourd’hui où les postes de travail sont rares malgré les diplômes. Je ne finirai pas sans citer Francis Jean son : « Irait-on jusqu’à déceler, dans ces quelques propos, la suggestion d’une certaine différence entre les années Boumediene et les années Chadli, j’avoue que je ne songerais guère à m’en formaliser. Comment confondre la tentative de construire un Etat, quelles qu’aient pu être les erreurs commises avec un crapuleux hold- up accompli par l’Etat lui-même aux dépens de la société concernée ?
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