Affaire Mecili: Mohamed Ziane Hasseni demande un non-lieu
Le diplomate algérien Mohamed Ziane Hasseni, interpellé en France en 2008 et placé sous contrôle judiciaire dans l’enquête sur l’assassinat de l’opposant Ali Mecili en 1987 à Paris, a déposé fin août une « requête aux fins de non-lieu », a-t-on appris mardi de source judiciaire. Plus de vingt ans après l’assassinat de l’avocat algérien dans le centre de Paris, cette affaire avait connu un rebondissement avec l’interpellation à Marseille (sud-est), le 14 août 2008, de M. Hasseni, chef du protocole du ministère algérien des Affaires étrangères. Hasseni, qui s’affirme depuis son interpellation victime d’une homonymie, a déposé fin août une requête aux fins de non-lieu. Le parquet n’a pas encore décidé s’il allait soutenir cette requête, a-t-on indiqué de même source.
Visé par un mandat d’arrêt international, Hasseni était désigné par un ancien officier des services secrets algériens, Mohamed Samraoui, réfugié en Allemagne, comme le commanditaire de l’assassinat de Mecili, avocat de 47 ans exilé en France depuis 1965. Mais M. Samraoui était en partie revenu sur ses déclarations lors d’une confrontation avec Hasseni organisée le 4 juin par visio-conférence. « Cette confrontation, avec les doutes exprimés par M. Samraoui, ainsi que les nombreuses expertises réalisées dans cette enquête nous ont incités à déposer cette requête », a indiqué à l’AFP l’avocat de Hasseni, Me Jean-Louis Pelletier.
Le diplomate avait été inculpé pour complicité d’assassinat et placé sous un contrôle judiciaire qui lui a un temps imposé de rester en France. Cette inculpation de Hasseni a provoqué l’ire d’Alger, « indigné » par le sort réservé à son diplomate. AFP
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