Par Ammi Said pour « Algérie Politique »
Ils mangent, ils bavent, ils pètent, ils rotent et ils crient: au secours, au secours, au secours dans nos âmes règne la famine maigre, féroce et vorace.
Nous sommes, vraiment, dirigés par des ventres insatiables, des esprits têtus et rigides, des pervers haineux et des coeurs insensibles. Que savent-ils faire et que font-ils ? Ils pompent le gaz et le pétrole, volent les recettes qu’ils engrangent et ensuite ils rentrent dormir la conscience tranquille où vivent en paix les animaux de la jungle qui possèdent comme code social: la rapine la plus totale, l’égoïsme le plus achevé et l’avidité la plus sévère.
Ce sont des Yajouj et majouj des temps modernes. Sauf, entre eux et nous il n’y a pas un mur pour nous protéger. Ce sont des Yajouj et majouj qui travaillent dans une parfaite communion. Ils sortent de leur terrier des clubs des pins, ils dévastent l’Algérie et rentrent chez eux heureux et satisfaits des dégât qu’ils ont laissé. Et, le lendemain, ils reviennent comme si de rien n’était.
Le sourire à la lèvre, le discours en verve et la main de feu et de fer pour dévaster encore nos récoltes, boire notre sang et manger tout cru notre chair. Ils oublient, Dieu les avait crée sans mémoire. Ils oublient en même temps qu’ils font mal. Ils ont oublié d’avoir étranglé Abane et depuis ils ont oublié leur vraie nature: mensonge, trahison, violence, tyrannie, crime, ruse, calomnie, assassinat, privilèges illicites et immérités, hogra, injustice, impunité pour les coupables quelque soit le degré et l’horreur de leurs crimes. L’un d’eux avait dit (si Lamari Allah irahmou): « Nous sommes capables de tuer 3 millions d’Algériens » pour continuer à les asservir, les humilier, les mépriser et les terroriser jusqu’à ce qu’ils se soumettent, totalement, à notre domination pure et dure.
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