Algérie: les journalistes dénoncent leur humiliation par le SNJ !
« Au moment où la presse algérienne évolue dans des conditions difficiles, et où les quelques acquis de la profession, chèrement payés, sont remis en cause et bafoués au quotidien, et alors que chez nos voisins, marocains et tunisiens, pour ne citer que ceux là, la presse se bat pour une véritable liberté d’expression et pour l’ensemble des droits socioprofessionnels des journalistes, le Syndicat national des Journalistes algériens, SNJ, qui s’est mis en veilleuse depuis plusieurs années, sort de sa léthargie et innove en matière de syndicalisme.
Il prend acte et souscrit à la précarisation de la profession. Après avoir excellé dans l’organisation des défilés de mode et autres tournois de football, «le syndicat» annonce qu’il organise une distribution de trousseaux scolaires au profit des «démunis» et des «nécessiteux» de la profession en collaboration avec le ministère de la Solidarité.
Au lieu de se battre pour arracher les droits des journalistes, dont un salaire digne qui leur permettra de s’offrir un trousseau scolaire d’eux-mêmes, «le syndicat» qui semble avoir oublié que, c’est là, sa principale mission, préfère compatir avec la misère de la corporation qu’il est censé défendre et lui exprime sa solidarité agissante.
Heureux les Mekbel, Djaout et autres qui n’ont rien vu des humiliations d’aujourd’hui.
Nous, journalistes signataires de cette pétition, dénonçons cette attitude qui n’honore en rien la profession, et encore moins ses auteurs, et tenons à rappeler que ce « syndicat » ne représente, en fait, que les quelques occupants du bureau situé à la maison de la presse.
Liste des premiers signataires
Boudjemaâ Medjkoun ( Journaliste)
Chafaâ Bouaiche (Journaliste)
Said Mekla (Journaliste)
Dahmane Semmar (Journaliste)
Djamel Chafa (Journaliste)
Youcef Aouchiche (Journaliste)
Mehdi Bsikri (Journaliste)
Karim Kebir (Journaliste)
Nouria Bourihane (Journaliste)
Hakim Tamani (Journaliste)
Ammar Belhimer (Journaliste)
Allam Amine (Jounaliste)
Youcef Rekhroukh (Journaliste)
Un syndicat des journalistes doit étre constitué de ceux qui reconnaissent déja cette forme d’organisation.C’est à dire lutter sans se soucier de perdre son emploi au lendemain d’une marche ou passer quelques nuits -sinon plus- en prison ou se voir humilié par des moins que rien habillés en policiers, devant des passants qui s’amusent à compter le nombre de coups de matraques assénés et encaissés.Donc voyez vous, un syndicat ne peut pas trouver son essor dans les couloirs tamisés de l’APN. Qui se sent morveux se mouche.Saha ftourkoum les vrais opposants!
El baraka felklil vous êtes déjà une poignée de journaliste sincère et le combat c pas donné a tous le monde car il ya peut de gens convaincu du combat.
si qqun peut me procurer ce tea chirt ca sera tres gentil merci
Le SNJ est une création , une supercherie significative du pouvoir central.D’ailleurs,il n’y a qu’à remarquer la composante humaine de ce syndicat fantoche pour s’en rendre compte.
N’est pas syndicaliste qui veut car ce statut exige de sa personne un engagement total et des sacrafices au dépend de sa propre personne.Le syndicaliste doit etre à l’avant-garde de la lutte contre toutes les inégalités et toutes les libertés individuelles.Le syndicaliste se doit de défendre sa corporation en matiere de droit à l’information et celui de la liberté de penser et de s’exprimer en sus des droits à une vie décente du journaliste.Aujourd’hui,le journaliste est réduit au silence en vertu d’un code de l’information qui ressemblerait beaucoup plus à un code pénal.Quant au coté pouvoir financier du journaliste,ce dernier est réduit à la mendicité tant le salaire qui lui est attribué reste en-deçà de celui d’un simple manoeuvre de chantier!C’est inadminissible et inconcevable que le journaliste ne puisse subvenir à ses besoins et à ceux de ses enfants.
Le risque quotidien qu’encourt le journaliste en Algérie est si pernicieux qu’aucun salaire ne suffirait à combler!
Dure,dure la profession de journaliste en Algérie en raison des difficultés d’actions auxquelles il est soumis sans parler du stress quotidien qu’il vit à tous les moments aprés avoir publié un écrit.
Nos journalistes , dans son immense majorité,n’a pas encore pris conscience que le journalisme représente une véritable quatriéme force politique!
La question est d’essayer de se regouper,s’unir pour faire prévaloir leurs droits et assumer véritablement, avec beaucoup de courage,leur métier de journaliste.Mais pour se faire,encore faut-il se débarrasser au plus vite des quelques épistoliers véreux au service de clans du pouvoir car dans ce métier la peur de dire la vérité n’a pas sa place.
Espérant qu’à l’avenir,avec la contribution de journalistes conscients de leurs valeurs,la renaissance d’un vrai journalisme aie lieu dans notre pays,ce qui donnerai du fil à retordre aux tenants du pouvoir!
Bon courage chers amis journalistes!