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Archive pour le 23 septembre, 2009
Laissons nos dirigeants dans leur bulle et avançons vers la délivrance, la dignité et la liberté
Ammi Said pour « Algérie Politique »
Cher Mohand
Des centaines d’Algériennes et d’Algériens, compétents, honnêtes et patriotes, d’ici et d’ailleurs, qui sont prêts à prendre la voie de la clarté, de la justice, du mérite et du courage existent. Ils sont réels et ne demandent qu’à se mettre au travail pour commencer à construire un Etat respecté et respectable. Un Etat respecté par ses enfants et par les pays étrangers.
Je t’avoue avoir failli être désespéré pour mon pays durant la période où nos élites, nos cadres et nos frères et soeurs qui étaient un exemple pour les citoyens du fait de leur amour pour la vérité, notre pays et son peuple et qui étaient les éveilleurs de conscience et les formateurs des générations qui seraient appeler à continuer sur la voie qu’ils avaient tracé. Mais, maintenant, je suis rassuré car je vois que d’autres qui sont de leurs vaines et qui ont l’Algérie dans le coeur commencent, petit à petit, à apparaître, à se parler, à se rapprocher, à s’unir et à devenir de plus en plus nombreux. Tout ça pour dire que l’espoir renaît, grandit, se fortifie, se solidifie et si diffuse dans les consciences et les esprits.
Le colonel Fewzi est-il vraiment responsable ?
Mohand pour »Algérie Politique »
Le colonel Fewzi est-il vraiment responsable ? Peut-on honnêtement lui mettre tout sur le dos ? N’a-t-il pas en réalité des chefs intraitables qui lui donnent des ordres ? Pour le moins, ne partage-t-il pas cette responsabilité avec d’autres ?
On peut penser en effet qu’un vrai cadre de l’Etat n’exécute pas les instructions les yeux fermés; sans apprécier les conséquences sur les hommes et les biens et sans s’assurer de la conformité de ces actes par la loi et la morale.
Mais franchement le nombre d’hommes et de responsables qui ferment les yeux sur le droit, qui ferment les yeux sur les délits quand à la morale c’est pour les autres, c’est-à-dire nous, ils sont nombreux dans les rouages de gestion et dans les organes de contrôle et même dans les arcanes politiciennes algériennes que sont l’APN et le Sénat.
Il est certes l’un d’eux, les seules cironstances atténuantes qui existent dans son cas est que c’est un militaire, et les autres non. Les ordres militaires s’exécutent ils ne se discutent pas. Sur un plan plus général, cette décision si elle s’avère exacte, est une erreur sur le plan tactique mais aussi sur le plan humain. Sur le plan tactique, les décideurs ceux qui l’ont prise et approuvée confirment ce qu’on avait peine à généraliser, c’est-à-dire que la presse est aux ordres et que nombre de journalistes et de responsables de presse sont en fait des agents au service d’une propagande et non des hommes de conviction qui défendent leurs opinions et leurs idées. Sur le plan humain, ce colonel ne peut se défendre de cette décision qui tomberait d’en haut.
Elie Wiesel: l’Unesco a échappé à un « désastre » avec Farouk Hosni
Le Prix Nobel de la Paix Elie Wiesel a estimé que l’Unesco, qui a élu mardi à sa tête la Bulgare Irina Bokova, avait échappé à un « désastre » en écartant Farouk Hosni, le ministre égyptien ayant selon lui un « passé lourd » lié notamment à la prise d’otages de l’Achille Lauro en 1985. »L’Unesco vient d’échapper à un scandale, à un désastre moral. M. Farouk Hosni ne méritait pas ce travail; il ne méritait pas cet honneur. Ce n’est pas quelqu’un, à mon avis, qui aurait dû même être candidat à ce poste », a déclaré M. Wiesel à l’antenne de la radio France Inter, rapporte l’AFP.
Unesco: Là où la fraude n’est pas permise, Bédjaoui n’obtient aucune voix!
Par El Mouhtarem « Algérie Politique »
L’ancien ministre algérien des Affaires étrangères, Mohamed Bedjaoui, candidat au poste de directeur général de l’UNESCO au nom du Cambodge, n’a obtenu aucune voix au premier tour ! Mohamed Bedjaoui, ancien président de la commission de surveillance de l’élection présidentielle du 15 avril 1999, qui a avalisé une fraude généralisée en dépit du retrait de six candidats, s’est fait humilier comme un vulgaire personnage ! Pour rappel, lors de la condamnation à mort de Hocine Aït-Ahmed en 1964, Bedjaoui occupait le poste de ministre de la Justice. En 1999, Bedjaoui explique à M. Aït-Ahmed, lors d’une rencontre au domicile de ce dernier, que « le jour du verdict, je ne pouvais rien faire en ma qualité de ministre ». Le président du FFS lui répond: « Mais il y a la démission, M. Bedjaoui ».
L’information, précise, raisonnée, juste procède de la volonté de combattre les méfaits de la société
Mohand pour « Algérie Politique »
Quand il s’agit de personnes en vue, de présidence ou de défense et du DRS, comme par hasard les gens préfèrent se taire. Ils ont peur, mais quoi donc ? Où est le courage ? Qu’est devenu l’esprit d’équité et de justice des Algériens ? Quand il s’agit de divulguer les agissements du clan du pouvoir à commencer par les proches de Bouteflika, on fait de l’auto censure, en plus de la censure officielle. Si on se tait, qui le fera à notre place ? Personne !
L’Algérie appartient à tous les Algériens. Ne rien dire c’est permettre des agissements inciviques et des malversations prendre le pas sur l’équité, la solidarité et le droit pour tous. Nous sommes donc complices, on agit comme si on accepte cette situation condamnée par tous et partout. On doit dénoncer tous les méfaits en ayant comme bases la loi Algérienne et les quelques règles de droit international auxquelles l’Algérie a souscrit.
Ammisaid, appelons donc un chat un chat, et ne prenons pas de pincette pour dire les choses et nos ressentiments, ce n’est que comme cela que notre conscience sera quitte.
Au passage j’aimerai bien que le 1er commentaire que j’ai fait sur Fawzi, le colonel, soit plus visible. j’ai parlé des insuffisances de la stratégie appliquée, et je voulais dire qu’on est pas dupe, la mise sous coupe surveillée de la presse et des journalistes est une politique voulue par le centre du pouvoir et par sa périphérie. Il ne s’agit pas de mesurettes individuelles qui vont changer cela. On doit commencer par revoir la réglementation sur l’information et le rôle du journaliste. N’oublions pas aussi l’état d’urgence qui est une aberration unique au monde et un caprice des dirigeants.