16 septembre, 2009
Yuker hedregh, yegul umnegh !*
Ammi Said pour « Algérie Politique »
Boubakeur Benbouzid confond l’École du peuple et de la misère, des vauriens, des riens, des sans rien avec l’école du club des pins et du pain; celles des sans faims, des malins, des catins, des sereins.
Un coup de trop, un Ramadhan dur qui fait délirer, qui offre des mirages, qui fait rêver…ou un mensonge doux qui rend fou les sages qui plient leurs genoux. L’école algérienne est sinistrée Mr le Ministre. Elle est rentrée dans les ténèbres du néant. Elle ne fait plus rêver, elle offre le jour de l’ennui et des cauchemars la nuit. Elle endort Mr Le ministre, elle fait peur, elle anesthésie les neurones, elle rend sourd, muet et aveugle, elle bloque l’intelligence, empêche de réfléchir, de chercher, d’expérimenter, de comparer, d’émettre des hypothèses, de se confronter aux autres écoles…
L’école algérienne souffre, Mr le Ministre ! Elle souffre du manque de livres, d’instituteurs tranquilles et pleins d’enthousiasme et de désir, elle manque de curiosité, de liberté de création, de penser, de dire, d’aimer, de choisir et elle souffre d’être dirigée par des ministres détruits par le côté obscur de leurs idéologies et par leur profond désintérêt en ce qui concerne le savoir et les sciences de leurs globalités.