Amokrane Nourdine, Boghni pour « Algérie Politique »
Les années passent et l’on nous fait croire qu’on se trouve dans une impasse malgré l’argent qui coule à flots.. On nous fait croire qu’il n’existe pas d’autre voie que celle dessinée par «l’école de Chicago», celle de l’économiste Milton Friedman. La situation est bloquée depuis les années 1980 entretenue par les millions d’écrits de la presse nationale. La solution est simple; elle consiste déjà à ce que cette minorité qui nous dirige de ne pas avoir le même train de vie que les élites occidentales et de privilégier la lutte continue contre toute forme de corruption. Les élites du tiers-monde doivent s’inspirer des pays d’Amériques latine enfin réveillés des décennies plus tard de la stratégie de choc que leur a appliquée «l’école de Chicago» dévastant leurs économies.
Si les recettes du F.M.I et celles de la banque mondiale sont néfastes (j’ai entendu tant d’universitaires algériens nous dire que le F.M.I est un passage obligé), il ne faut pas en dépendre et s’en débarrasser. Et ils l’ont fait, créant même l’alba même au niveau embryonnaire (l’Alliance bolivarienne pour les Amériques) promouvant un commerce juste ou équitable : chaque pays livre ce qu’il est en mesure de produire dans de bonnes conditions et reçoit en retour ce dont il a besoin indépendamment du prix du marché mondial. La troisième voie qui n’est ni le néolibéralisme nord américain ni le communisme totalitaire se nomme le socialisme démocratique, expression qui désigne non seulement les partis socialistes portés au pouvoir à la suite d’élections, mais aussi de fermes et des milieux de travail exploités de manière démocratique. Ce socialisme démocratique a fait ses preuves dans de nombreux régimes de la Scandinavie à l’Emile Romagne en Italie connue pour son économie coopérative prospère et ancienne.