Émeutes, débrayages et misère sociale: Le front social entre en ébullition
Youcef Aouchiche pour « Algérie Politique »
Le front social est en pleine effervescence. Il est loin de connaître la stabilité. L’accumulation de la misère sociale caractérise toutes les régions du pays. D’Alger à Tamanrasset en passant par Tizi-Ouzou, Ouargla et d’autres localités du pays, le marasme est le même. La situation risque de s’aggraver au fil des jours.
Les grèves et les émeutes sont le lot quotidien des citoyens. Ainsi, les populations confrontées, seules, à leur destin se référent à l’émeute et à l’expression violente comme seule voie, pour crier leurs ras-le bol de l’ordre établi. La série d’émeutes qui s’est répandue à travers le territoire national ces derniers jours, est la meilleure preuve de cette ébullition perpétuelle.
A Tizi Ouzou où des émeutes de quartiers ont bouleversé toute la wilaya; à El Madania, Bordj El Kiffane, où les émeutiers ont saccagé et emporté tout sur leur passage; à Ouargla où des jeunes, des vieux, des enfants et même des femmes ont manifesté dans la rue, il est clairement établi que la violence est le seul moyen d’expression. pour les Algériens. Le chômage, la misère sociale, la marginalisation socio-économique, sont les vecteurs principaux de ces émeutes. Les émeutiers, à travers leur révolte, réclament des meilleures conditions de vie. Cette ébullition est la même pour les syndicats autonomes.
En effet, après avoir raté la rentrée sociale, plusieurs syndicats, dont ceux de la Santé publique et l’Education nationale, essayent de se rattraper en annonçant des mouvements de contestation et des débrayages, pour le début de mois de novembre. Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), le Conseil national des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST), et le Syndicat national autonome des personnels de l’administration publique (SNAPAP), reviennent à la charge en prévoyant d’éventuels débrayages, si jamais leurs revendications ne soient pas prises en charge.
Les journalistes ont été également gagnés par ce vent de contestation. La corporation a organisé un rassemblement au niveau de la Maison de la presse Tahar Djaout, après le décès d’un collègue, Chawki Madani. Les journalistes ont profité de cette occasion pour exiger une meilleure prise en charge de cette corporation qui vit, dans des conditions lamentables. Cette effervescence, qui touche désormais toutes les composantes de la société, ne semble susciter, malheureusement, aucun intérêt chez la classe politique qui persiste dans sa démission injustifiable. Hormis quelque tendance, les autres formations politiques plongent dans une léthargie sans fin. De ce point de vue, la rupture entre les deux parties (front social et classe politique) est consommée.
Ainsi donc, au lieu de se référer à la matraque, à la répression féroce, au durcissement des pénalités juridiques et administratives, les pouvoirs publics sont interpellés, aujourd’hui plus que jamais, pour trouver des solutions viables et favorables à la crise multidimensionnelle à laquelle notre société est confrontée.
la jeunesse en ébullition.
bon ça n a rien a voir quoique… c est un grand niqué kateb amazigh !
donc la rupture avec la première république et une nécessité.
La situation du pays se dirige ces derniers temps vers des horizons trés peu reluisants!En effet,des manifestants pour raison de malvie,de marginalisation et de chomage aux manifestants de nos lycéens pour des raisons d’accoutrement forcé et absurde imposé par le Ministre de l’Education Nationale,le pays n’en finit pas de bouillir dans tous ses coins et recoins!
Certains vous diront bien sur que ces troubles sont l’apanage d’un clan manipulateur et se refusent de voir la réalité d’un désiquilibre sociétal aigu que vit réellement le pays!
La vérité est que le peuple est largement pris en otage par un systéme politique pourri qui nous gouverne .
Cette mesure draconnienne qu’est l’état d’urgence qui empeche toute expression démocratique fait des ravages et contribue au musellement des populations.
0 toute manifestation populaire,le systéme déclenche un envahissement du terrain par ses services de police .Un arsenal important de repression est actionné pour sevir et décourager tous les récalcitrants.Les bonnes volontés sont totalement anéanties.
Difficile de qualifier par des verbatims ce qui se passe actuellement dans notre pays!
Je crois que la violence est le seul language que nos dirigents comprennent.
Vivement la revolution pour enfin se debarasser de ces cons qui nous gouvern.
de toutes les façons le peuple commence a prendre de la maturite c est pour cela qu il commence a prendre l initiative que rien ne se donne tout s arrache je pense que les courants de l histoire commencent a se dessiner si dieu le veut nous nous debarrassons de la vermine ça a trop dure .
hamdou lah j’abit blida on as tous hamdoula on a meme des buses qui omaine distination dar chraa sbitar el djebana hata el bab essabt mais toujours hamdoulah…
monsieur l’arabe ,le mouvement de protestation ne se résume jamais a un logement ni a un bus de transport,ici c’est la question des droits civils et les libertés collectives et individuelles qui sont dans l’enjeu,don cette expression de hamdoulah na pas ça place dans les action contestataire,tu devrais l’utiliser dans tes mosquées.
Le problme chez nous c’est que rien n’est a sa place,
Le problème chez nous est que rien n’est à sa place…la violence n’est pas une solution, n’oublions surtout pas qu’on aime pas travailler et qu’on veut manquer de rien et on est un peuple assister. Y’a des milliers de façon de changer ce système. Comecon par NE JAMAIS ACHETER LES PRODUIT IMPORTER si on regarde avec sagesse a la situation on trouvera qu’on est tous complices. Bonne chance et bon courage a notre chers peuples.