2 octobre, 2009
Quand les calomnies remplacent le débat, il faut stopper les calomniateurs
Dans une déclaration publique datée du 24 août 2009, M. Hocine Zehouane président de la LADDH – ZEHOUANE (depuis 2005 la LADDH est représentée par deux exécutifs, l’un présidé par M. Zehouane et l’autre par M. Bouchachi) a proféré de graves calomnies à l’encontre d’associations et de militants membres de la Coordination Maghrébine des Organisations des Droits Humains.
En préalable, le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’homme en Tunisie (CRLDHT) considère cette déclaration et celles similaires qui l’ont précédées comme fallacieuses et n’ont aucun rapport avec des questions de principe qui régissent ou doivent régir l’action d’organisations de défense des droits humains. Le CRLDHT, organisation autonome et indépendante de tout pouvoir politique, rappelle que toutes ses activités sont basées sur l’applications des principes et chartes internationales des droits humains. Le CRLDHT rappelle aussi s’il en était besoin, en tant que membre fondateur de la CMODH qu’il est attaché à la lutte pour l’édification d’un Maghreb démocratique, fraternel, pacifique et respectueux des droits humains et des peuples qu’y vivent.
Les graves propos attentatoires à l’honneur des associations et de ses membres et dirigeants de cette déclaration s’est prolongée lors d’une conférence et par une campagne de presse d’une rare violence, complètements étrangers aux pratiques en vigueurs dans le mouvement des droits humains.
Qualifiant les droits de l’homme de « catégorie idéologique bourgeoise des temps modernes », M. Zehouane, dans le cadre de sa polémique contre
la LADDH présidée par M. BOUCHACHI, parle de « intérêts clanique sur le plan interne et de puissances occultes et ramifiées à l’extérieur ». et « d’ordre donné de l’extérieur aux agents infiltrés ».