Des Algériens transfèrent à DUBAI l’argent de la corruption.
Par l’Organisation de bénévoles anti mafia en Algérie (OBAMA)
Le silence des autorités sur les dossiers vulgarisés ces dernières semaines nous pousse à nous interroger à nous poser des questions en rapport avec la question de la corruption en général à la lumière de la dernière décision prise par le Président et rendue publique lorsqu’il a ouvert l’année judiciaire.
Des informations précises vérifiables et véridiques sur 4 cas ont été rendues publiques, les personnes concernées sont aux abois et les rouages de l’Etat font semblant de s’en occuper mais tout le monde sait, c’est l’étouffement des affaires qui est au bout. Pendant ce temps on s’affaire à cacher ce qui peut l’être et à chercher des réponses aux questions qui se posent et notamment de cacher leur fortune là où il sera difficile de la trouver. Ce sont des sots car on connait les sources se sont les plus faciles et les plus faciles à tarir compte tenu des lois et des règlements en la matière dans ces pays ci.
Nos voisins tunisiens se sont toujours interrogés afin de savoir pourquoi des Algériens ouvrent des comptes en Tunisie tout comme ils faisaient dans les pays européens, alors que l’Algérie n’oppose pas de barrage légal et administratif.
Ils ont compris tardivement que c’est l’argent sale, l’argent de la corruption. Les pays comme l’Espagne, Monaco,
la France, Andorre, les Iles britanniques deviennent de plus en plus incertains.
Partout y compris en Tunisie on ne demande pas d’où vient l’argent, on garde les trésors dissimulés de nombre de fonctionnaires et de hauts cadres ainsi que de plusieurs trabendistes milliardaires algériens et c’est tout.
Pour voyager et aller s’occuper des capitaux, la Tunisie a un avantage par rapport aux autres pays, le visa n’est pas exigible pour les Algériens et on va à Tunis comme on va au marché. L’Europe par contre devient problématique même pour les binationaux, il y a les règles de Trac fin et les décisions de l’OCDE qui posent de sérieuses questions à la mafia, sans oublier les multiples dénonciations qui sont légions et qui vont se transformer en plaintes auprès des tribunaux, maintenant que la loi notamment en France le permet. Certains dossiers finiront par aboutir entre les mains de la justice que ce soit en France, en Belgique, en Tunisie et même en Algérie.
La Tunisie après avoir accepté que les Algériens cachent l’objet de leurs vols dans les coffres de ses banques vient de décider un changement significatif.
La Tunisie vient en effet, après l’ouverture de son paysage bancaire et financier aux activités Off shore de prendre des mesures d’encadrement dans le cadre d’une loi régissant les services financiers aux non résidents qui vient d’être promulguée.
Le nouveau code de prestations de services aux non résidents promulgué, vise l’organisation des produits et de services financiers bancaires et non bancaires fournis aux non résidents. Ces mesures tendent à mettre en place un certain nombre de moyens et de conditions permettant aux autorités compétentes de CONTROLER les transactions et les Fonds placés sur le marché financier. Les dispositions sur la transparence s’appliqueront aussi bien aux résidents qu’aux non résidents.
On insiste beaucoup sur l’importance de clarifier le rôle des instances de l’Etat dans le contrôle de l’activité des établissements financiers off shore et leur soumission à des autorisations et aux exigences de la Transparence
Ce faisant les détenteurs de fortunes sales en Tunisie, c’est-à-dire ceux qui n’ont ni alibi ni justificatif de leur trésor constitué dans l’illégalité ou dans l’exercice de leur fonction publique se bousculent pour trouver le moyen de transférer leur fortune en d’autres lieux moins regardant.
Car en effet, en France, en Tunisie, il est possible de tracer l’origine de l’argent et alors les conséquences peuvent être graves pour les bénéficiaires et ceux qui alimentent les comptes c’est-à-dire les sociétés ayant corrompus des Algériens pour obtenir des marchés tout en se partageant la rente.
Nous venons d’apprendre que certains Algériens concernés s’affairent à transférer leur argent mal acquis à DUBAI là où il est possible encore d’échapper à la réglementation de l’OCDE. Ils transfèrent des sommes importantes de plusieurs origines y compris de Tunis pour les cacher à DUBAI.
En Tunisie il faut dire que le risque existe, maintenant que les organes de contrôle vont forcément savoir. M. BEN ALI et ses services pourraient vendre la mèche à ses voisins de l’Ouest d’autant qu’il y a aussi notamment des sociétés Tunisiennes qui procèdent de la même manière que les sociétés européennes, ils paient des fonctionnaires pour se garantir des opérations continuellement. En Europe le torchon brule les passer- outre vont devenir de plus en plus difficiles.
Ceux qui ont pris soin d’aller au Maroc, ils n’ont pas encore de souci à se faire, le pouvoir algérien ne veut pas entendre parler de rétablissement de relations avec le Maroc voisin, cette situation arrange beaucoup de monde au pouvoir. Le Maroc pour utiliser le Gouvernement comme exécutoire et l’Algérie pour dire les marocains sont jaloux de nous et ils occupent un territoire qui leur appartient pas.
En attendant DUBAI reçoit avec les égards dus à une clientèle particulière, l’argent sale ils sont nullement inquiets ni effrayer, ils en ont tellement qu’ils ne savent plus ce qui est halal de ce qui ne l’est pas. Ils utilisent leurs lessiveuses grandioses avec leurs moyens déraisonnables.
Tout ce qui peut apporter un plus dans la lutte contre la corruption ou le blanchiment d’argent est le bienvenu.