« Mr Bouteflika, tolérez que les citoyens participent au combat que vous déclarez vouloir mener contre les corrompus et les corrupteurs »
Organisation de bénévoles anti mafia en Algérie (OBAMA)
Monsieur le Président,
Vous venez de déclarer à l’occasion de l’ouverture de l’année judiciaire 2009/2010 que la justice est le «Facteur d’attachement aux idéaux nationaux, la justice est ce moyen qui permet à la société de voir régner en son sein la stabilité et la sécurité. Elle est synonyme de vertu, tant elle englobe de hautes valeurs humaines et permet l’émergence de principes que sont la dignité, la fierté et l’amour de la patrie.»
Vous avez ajouté que «Grâce à cet esprit de justice que se consolide la conscience qu’on a de l’intérêt national suprême du pays et c’est par son truchement que la société transcende les maux qui assombrissent le quotidien des citoyens, ces maux qui freinent son progrès et son développement tels l’égoïsme, le népotisme, la corruption, le pillage, l’agression et le viol.»
«Grande est notre détermination à lutter contre la corruption sous toutes ses formes et ses manifestations. Nous avons élaboré des mécanismes législatifs et réglementaires qui seront bientôt renforcés par l’installation d’une commission nationale ad hoc. La justice et les lois de la République seront appliquées à toute personne rendue coupable de faits de corruption.»
Nous voulons vous dire que nous serions fiers comme nous l’avions été quand en 1999 vous interveniez sur les chaînes de radio et de télévision pour nous dire votre détermination et votre combat de ce mal de l’Algérie contemporaine. Si ce que vous dites sera effectivement concrétisé dans de brefs délais nous vous applaudissons encore aujourd’hui, 10 ans après votre premier engagement.
Nous souhaitons cependant vous dire que la Commission ad hoc que vous avez décidé d’instituer ne serait qu’un outil de plus parmi la multitude d’autres existants. Ce nest pas les cadres Algériens qui sont incompétents, ce n’est pas les textes qui sont confus, ce qu’il y a, c’est l’absence de contrôle rigoureux et sincère c’est ce qui aurait permis de combattre le mal. Les Algériens savent comment y procéder, ils savent comment mettre hors jeu la mafia qui sévit ouvertement dans les ministères, ils savent comment procéder pour combattre les corrupteurs étrangers. Ce qui leur manque c’est la volonté que vous venez d’affirmer solennellement et le feu vert qu’ils attendent de vous en tant que premier magistrat du pays.
A l’instar des autres Gouvernements de beaucoup d’Etats arabes et étrangers, vous avez signé la convention onusienne en matière de lutte contre la corruption adoptée le 31/10/2003, ratifiée par l’Algérie et entrée en vigueur après la signature de plus de 120 pays.
Dans le cadre l’Union africaine, vous a signé la convention sur la prévention et la lutte contre la corruption du 12/07/2003, entrée en vigueur le 05/08/2006.
Vous avez promulgué et signé la loi N° 06/01 du 20/02/2006 contre la corruption. Quand bien même l’organe de gestion au niveau de la Présidence n’est pas encore désigné. Il n’en demeure pas moins que cette loi est un jalon indispensable, elle existe donc et elle s’impose à tous.
Dans le prolongement de votre discours et des lois existantes, nous vous demandons de dynamiser la Cour des comptes, de libérer les organes administratifs et de sécurité qui agiraient comme une armée salutaire contre les indélicats et les fossoyeurs de l’économie et la morale algériennes. Vous savez très bien, et beaucoup d’observateurs locaux et étrangers le savent aussi, la situation de la corruption des fonctionnaires et des commis de l’Etat prend des proportions de plus en plus alarmantes. Les Algériens se demandent si tous les efforts consentis pouvaient ainsi se perdre dans le silence et dans l’oubli ?
En tant que citoyens, informés, nous vous demandons le droit d’agir en catalyseur en tirant la sonnette d’alarme. Des mesures rapides, simples, d’éloignement par exemple sont des signes de bonne volonté et de bonne gouvernance. Les personnes dénoncées ça et là se doivent de recevoir le signal de sanctions éminentes afin qu’ils cessent leurs fourberies. Qu’ils soient à l’intérieur des administrations publiques ou en dehors des rouages de l’Etat. Vous le savez bien, ces commis de l’Etat sont censés le défendre ils doivent donc être au dessus de tout reproche. Vous en avez choisis quelques uns, vous leur avez donné une compétence, vous leur faites confiance, ils ont trahis votre confiance et celle du peuple ils doivent donc répondre et vite de tous leurs actes. Ne rien faire devant tant de dévoiements, c’est leur abandonner le pays et nous appréhendons des dérives tout aussi graves et impardonnables que les précédentes.
Des cadres sincères, engagés font l’objet de pressions quotidiennes, délivrez les de leur position inconfortable, ils sont entre le marteau et l’enclume. Encouragez les dans la voie juste, donnez leur les armes pour se défendre de ceux qui tirent les ficelles, qui ne travaillent de l’intérieur que pour accroître leurs intérêts propres. Ces personnes sont connues des corrupteurs étrangers, ils symbolisent la face hideuse des rouages de l’Etat, qu’ils soient proches ou non du centre du pouvoir ils bénéficient parfois de la confiance des dirigeants et du peuple et ils en usent.
Monsieur le Président tolérez que les citoyens participent au combat que vous déclarez vouloir mener contre les corrompus et les corrupteurs.
Il est tout à fait certain que si comme dans bien des pays, les dénonciations, les critiques, les informations que véhiculent les personnes sont prises en charge avec intérêt, délicatesse et rigueur, des résultats auraient été enregistrés dans ce domaine, mais il n’en est rien. Chaque fait dénoncé dans la presse, dans les blogs, ou par courrier méritent d’être analysé et vérifié. C’est ainsi que les patriotes s’impliquent se sentent écoutées et les Etats, organisés, participent à la prise en charge de ce fléau qui rongent particulièrement les Etats de droit en gestation comme l’Algérie.
Pourquoi cette note maintenant ? Le moment ne correspond nullement à quelle que stratégie ou une tactique, elle est opportune simplement du fait que la société a attendu pendant plusieurs mois que les structures de l’Etat compétentes prennent l’initiative. N’ayant rien vu se faire, nous prenons le parti de jeter ce pavé dans la marre, après votre discours dans lequel vous avez abordé la question.
La situation est gravissime, nous n’avons pas la prétention de traiter de toute la problématique de la corruption, d’autres organes spécialisés devraient pouvoir le faire sans attendre.
Nous nous sommes inquiétés de ce sujet sensible sur base de données récentes, réelles concernant un secteur en particulier. Il y en a d’autres encore davantage dépensiers, cependant il fallait bien le faire car, par inadvertance, des cadres algériens ont été témoins de scènes invraisemblables, où des chefs d’entreprises étrangères expliquaient comment ils sont devenus des fournisseurs incontournables moyennant de larges rétributions, à des Algériens, certains sont prestigieux et il est inconvenant dans le cadre de cette note de les citer, mais nos expertises des faits confirment l’existence de nids de malversations qu’il fallait mettre à nu.
Ces avilissements de la chose publique, de l’Algérie, nous a poussé à nous y intéresser, c’est le moins que l’on puisse faire pour notre pays.
Ces parasites «Algériens» procèdent d’une manière simple au courant des données, ils contactent les corrupteurs pour leur dire de «payer sinon ils n’auront rien», entendre par là ils auront aucun marché, leur langage est aussi brut, qu’inélégant et illégal. Les sociétés contactées certaines se taisent d’autres paient et ils obtiennent de manière déraisonnable des marchés qu’ils n’auraient pas pu obtenir si les lois algériennes sont respectées et les contrôles minutieusement opérés.
Ces politiques maffieuses encouragées par le laxisme, de ceux dont la tache est de veiller à l’équité et au respect des procédures, coutent à l’Algérie des sommes importantes inutilement gaspillées.
Si l’organe spécialisé de l’Etat, seul capable d’agir en la matière, appuyé par tous les autres moyens formels ou informels, est opérationnel, les sociétés étrangères ne profiteraient plus de nos lacunes et elles n’entretiendraient plus l’ambiance ainsi créée, pour enfreindre :
-les règles de la concurrence,
-les lois sur la corruption de fonctionnaires étrangers,
-et les lois locales relatives aux marchés de l’opérateur public.
Nous nous sommes livrés pour corroborer les faits, aux examens de dossiers d’actualité. Nous avons aussi examiné les cas semblables passés des derniers mois. Nous avons livrés nos conclusions nous pouvons dire, sans risque de nous tromper, que toutes les règles et les lois ainsi que la morale ont été bafouées de manière outrancière, et que l’Algérie paie cash les digressions des « parasites ». Par ailleurs ces mêmes corrupteurs gonflent imprudemment leurs prix en profitant encore davantage de la situation, de l’aubaine oserions nous dire. Ils sont également tout à fait lâches car ils n’hésitent pas à parler de l’Algérie en mal. Ils répandent malicieusement des rumeurs tendant à accréditer le fait que les appels d’offres en Algérie ne servent que de couvertures.
Il faut avouer également que c’est une réalité malheureusement, comme l’attestent plusieurs cas soulevés. Nous vous demandons d’user de votre pouvoir auprès des organes compétents, non défaillants, de l’Etat pour corriger les grossières erreurs et diminuer la portée et les conséquences. Vous donnerez par cet acte de salut public, un signe et un avertissement à ces individus afin qu’ils cessent de voler l’Algérie.
Cette note devait rester confidentielle, mais nous avons pris le parti de la rendre publique car nous ne faisons rien d’autre qu’appeler le nationalisme qui est en chacun de nous, pour donner la suite qu’il convient. La meilleure réponse étant d’ordonner la résiliation des marchés pour dol et incohérence, irrespect des lois locales, concussions et surfacturation. Les preuves sont accablantes, il suffit d’une simple comparaison pour que l’ignominie apparait dans toute son horreur. Nous ne souhaitons la prison à personne, mais nous estimons devoir demander que les étrangers soient sanctionnés pour avoir mis en place une organisation maffieuse qui leur procure des avantages exceptionnels en utilisant des Algériens avides de richesses.
Dans les cas que nous avions examinés, ils ont instauré une situation de quasi monopole après avoir évincé pour des raisons obscures leurs concurrents. Il convient de préciser que la situation de monopole existe belle et bien. Ce constat facile à faire, est contraire aux dispositions de la réglementation. Cette situation monopolistique permet de facturer à des prix indus, que d’autres sources pourraient fournir à 40 ou 50% moins chers.
Nous avons pris le parti de nous adresser à vous car au rythme où on va et à la manière dont nous agissons, du fait que les Algériens évitent de s’impliquer, nous pensons que le moment est venu de briser l’assujettissement qui laisse à penser, que les autorités sont d’un côté et les citoyens de l’autre. Une chose est sure nous n’avons pas une autre patrie, et forcément nous œuvrons, chacun avec ses moyens et là où il se situe, à établir et à renforcer l’Etat de droit, une manière populaire est simple de préserver l’intérêt général.
Plusieurs voies mènent aux discrédits des institutions, et on ne peut se dire Algérien si on les laisse se répandre dans l’indifférence. Un blog est de notre point de vue un bon moyen de vulgarisation. Vous pouvez nous ignorer si cela vous dit, toutefois vous ne manquerez pas de conclure que nous véhiculons des éléments d’infractions établis ainsi que les circonstances factuelles objectives qui vous permettront de vous faire votre propre opinion.
Lorsque la loi « Algérienne » a été promulguée le Ministre des Finances déclarait « L’Algérie a pris en charge la question des règles de l’éthique et de la déontologie en adoptant une loi contre la corruption. Il a ajouté que l’Algérie est l’un des rares pays dans le monde arabe et musulman qui dispose de mécanismes réglementaires de lutte contre le corruption ». Nous espérons que cette opinion et cet état d’esprit est encore d’actualité et qu’il est partagé par tous.Nous vous assurons que nous sommes mobilisés, et nous ne ménagerons aucun effort, chaque fois que possible, pour préserver l’intérêt national et nous continuerons à agir pour briser la loi du silence complice.
Des Algériens, simples patriotes.
heh,ils sont eux memes corrompus….ils vont pas faire la guerre a eux meme…
d plus en plus debile…aw bda yekhref
je vuex parlé a mon presidat
Monsieur le Président,
Vous semblez croire en Dieu en ayant comme base le livre du Coran et vous ne souhaiteriez pas mourir avant de laisser derriére vous, à défaut d’un prix Nobel, une mosquée gigantesque et une autoroute colonne vertébrale de l’Algérie. Je ne pourrais que vous rendre hommage si seulement cette mosquée ne servira pas d’école de formation de terroristes et si cette autoroute ne servira pas de référence d’une école de formation des corrupteurs et de corrompus.
Le Paradis (s’il existe) vous ouvrira ses portes si, pour vous racheter, vous faites juger les voleurs, les tueurs et le corrompus dont vous avez les listes.
- Autoroute est-ouest (ANA,DTP et
Ministére);
- Khalifa Bank (Sidi Said, DG et PDG);
- Agence Nationale des Barrages;
- Ministére de l’Agriculture;
- Ministére de de la Santé;
- Habib Chawki et consorts…
Vous avez le temps de traiter ces dossiers et de laisser une bonne image à votre peuple. Dieu vous sera reconnaissant.