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Archive pour le 6 novembre, 2009

Toute la vérité sur le scandale de l’autouroute Est-Ouest: Chani Medjdoub, Falcone Pierre et le colonel Khaled !

autoestouest1044.jpgOrganisation de bénévoles anti mafia en Algérie (OBAMA)

Pour completer les informations qui viennent de sortir au compte goutte sur l’affaire de l’autoroute EST-OUEST, les quelques données suivantes sur le principal animateur de cette affaire sont utiles à faire savoir. Maladroitement, certains ont fait circuler des informations sur le Ministre, or la réalité des faits se fait jour petit à petit. Il fallait descendre d’un cran pour trouver les véritables intermédiaires qui pensaient pouvoir faire comme Pierre Falcone des millions facilement.

Celui par lequel toute l’affaire des Chinois a éclaté est CHANI MEDJDOUB. Il était installé au Luxembourg, c’est un diplomé de l’ENA d’Alger comme son ami colonel dit khaled (conseiller au ministre de la Justice).
Ce militaire a fait l’ENA comme Bouchama (SG du ministère de TP) et il est de la même promotion, donc se connaissent bien. Ce militaire a donc présenté Chani Medjdoub à Bouchama en le faisant passer pour un banquier, ce qu’il est loin de l’être, et ils sont devenus amis.

Ces gens pensaient donc agir sans attirer l’attention des services français et espagnols, car les nôtres ne se sont pas manifestés, ils n’ont vu que du feu ou bien ils sont tous complices. Car les notres obéissent à une logique appliquée depuis plusieurs années, on partage avec le voleur ou bien on le laisse voler comme ça il ne peut pas nous dénoncer. Il se tait sur ce que nous faisons par ailleurs.

On parle de Falcone Pierre maintenant qu’il est en prison, mais on a rien dit quand il est venu en 2006, en Algérie, avec le passeport Israélien ou Français ou Angolais pour assister comme un pacha à l’ouverture des plis de l’appel d’offre. On ne va pas nous dire qu’ils ne savaient pas qu’il vivait en Israél et qu’il était sous le coup d’un mandat d’arrêt international quand bien même il était représentant d’Angola auprès de l’UNESCO comme notre Bedjaoui national. Dans le temps on l’a couvert et maintenant on avance son nom. Bien sûr Lamari n’est plus là pour se justifier à ce sujet, mais lui et ses collaborateurs le connaissaient bien, puisqu’il est l’ami de leurs amis français Pasqua et Marchiani pour ne citer que ceux là.

(Lire la suite)

La République clandestine de Nassim Lakfel

nassimelkfel.bmpPar El Mouhtarem « Algérie Politique » 

Il y a seulement quelques années, personne ne le connaissait ni ne parlait de lui. Depuis 2004, profitant de la campagne électorale de la présidentielle, Nassim Lakfel, aujourd’hui homme d’affaires, sort de l’anonymat. Il crée le Mouvement des jeunes et étudiants algériens (MJEA) pour soutenir le candidat Abdelaziz  Bouteflika. Les étudiants d’Alger découvrent l’existence de cette association (non agrée à ce jour) grâce aux affiches collées sur les murs de la faculté centrale. La photo de Nassim Lakfel accompagne toujours celle du président…dans les affiches.    

Tout d’un coup, Nassim Lakfel devient un homme d’affaires connu sur la place d’Alger. Au niveau de la rue Abdelkrim Khatabi, il ouvre un magasin de vente de téléphones mobiles. Pour impressionner les voisins, Lakfel aime garer son véhicule 4×4 en face du magasin. Dans la même rue, il ouvre un fast-food «Fatim». Il vend de la Chawarma, des crêpes et des glaces…en plein trottoir. Pis, il transforme le trottoir en terrasse avec 10 tables et des chaises…sans autorisation préalable des services municipaux. En dépit de l’opposition des voisins et l’absence d’une enquête commodo-incommodo, Nassim Lakfel continue d’exercer son activité. L’APC d’Alger-centre et les services de sécurité, par voie d’un huissier de justice, lui intiment l’ordre de fermer la boutique, mais en vain.  

Défiant toutes les lois de la république, Lakfel transforme l’espace commun de l’immeuble en cuisine ! Les résidents se posent toujours la question si le patron de «Fatim» n’a pas démoli les murs porteurs de l’immeuble. Face à la contestation des voisins, Nassim Lakfel n’hésite pas à user des menaces, prétendant avoir des appuis au niveau du pouvoir. Un voisin de l’immeuble qui proteste contre l’ouverture du fast-food est roué de courps par un groupe de jeunes envoyé par Lakfel. Après sa sortie de l’hôpital, la victime dépose plainte.    

De la vente de chawarma à la téléphonie mobile, Nassim Lakfel se lance dans le monde de la presse. Il crée un groupe de presse dans le siège se situe au 17, rue Larbi Ben M’hidi à Alger. Un bimensuel nommé «Top secret», un hebdomadaire nommé «El Jaouel», un autre journal d’annonces nommé «De particulier à particulier» et un journal gratuit nommé New…Tous ces journaux sortent et bénéficient de la publicité alors qu’ils ne sont pas autorisés ! D’ailleurs, le procureur prés la cour d’Alger a ordonné mercredi le scellage du siège du groupe «Lakfel communication».  

Du monde du business, Lakfel découvre le milieu politique. En août, il reçoit dans son bureau à Alger le conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Alger, Ryan Kambell. Lakfel déclare à la presse que les Etats-Unis sont le  meilleur partenaire qu’il peut consulter pour créer son parti. Il indique également qu’il a rencontré auparavant un représentant de l’ambassade de France à Alger. Ainsi, l’Algérie passe de la république bananière à la république de la chawarma. 

Photo: Nassim Lakfel recevant le conseiller politique de l’ambassade des Etats-Unis à Alger

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