Algérie: Témoignage d’un enseignant contractuel sur la répression policière
Anemlay pour « Algérie Politique »
J’étais présent à El Mouradia mardi, juste à environs 200 mètres du lycée Descartes (Lycée Bouamama), où un dispositif policier impressionnant était mis en place. J’étais avec ma femme qui est enceinte, juste a mon arrivée sur les lieux, un policier a tenté de tabasser une enseignante. Je me suis interposé et un groupe de policiers m’embarque de force dans un fourgon. Quelques minutes plus tard, les policiers ont embarqué ma femme, alors que des enseignantes les informés qu’elle est enceinte.
J’ai vu avec mes propres yeux des policiers tabasser des enseignants, leur seul tort est de venir réclamer leur droit, un droit élémentaire, celui d’un poste de travail fixe pour se permettre de vivre dans la dignité, gagner leur pain, celui qui est le fruit de leur travail. Des journalistes étaient sur place, j’ai discuté avec un journaliste, et j’ai essayé d’exposer le problème sur le plan des droits de l’Homme, car avoir un poste de travail est un droit de l’Homme. Comme j’ai essayé d’expliquer que l’intégration de ces enseignants sera positive pour notre école, et pour quoi ne pas le faire alors que le président de République et le ministre de l’Education se donnent le loisir de le faire pour eux-même. Le premier a changé la constitution pour rester à vie dans sont poste et le deuxième apparemment a décidé de prendre sa retraite en tant que ministre de l’Education.
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