Karim Tabbou à Boghni: «Le F.F.S est la continuation du FLN historique »

haa.jpgNourdine Amokrane pour « Algérie Politique »

Le premier secrétaire du FFS, Karim Tabbou a pris part aujourd’hui (14 novembre 2009) aux travaux du congrès de la section du parti dans la commune de Boghni (Tizi-Ouzou). Durant environ une heure de temps,  le premier secrétaire du FFS est revenu sur la situation sociale désastreuse du pays, critiquant la gestion irresponsable des autorités. Il se passe des choses en Algérie que la raison ne peut accepter. Avec un récit parsemé d’anecdotes,  Karim Tabbou a communié avec l’assistance dans un langage serein et explicatif passant au peigne fin les événements actuels: la situation à Ghardaia, similaire, selon lui, au Printemps noir de Kabylie, les persécutions du docteur Kamel Eddine Fekhar, presque interdit d’exercer, les maires exclus du FFS, les dépenses de campagne du président de la République, dépenses faramineuses qu’aucun président au monde ne peut se permettre etc.…

Karim Tabbou dira aussi que c’est nullement facile d’être un militant du FFS tant cela demande un engagement ferme et un grand respect des valeurs humaines. Citant Abdelhamid Mehri, Tabbou dit:  »LE FFS EST LA CONTINUATION DU FLN HISTORIQUE ». Un Timing, une biographie du président du FFS, une PROCLAMMATION DU FFS de 1963 avaient été distribuées aux invités et des attestattions avaient été remises à certains vieux militants du FFS de 1963. 

Merci beaucoup M. Amokrane pour ce compte-rendu. El Mouhtarem                           

Commentaires

  1. Fouroulou dit :

    Certains esprits libres à l’heure ou nous parlons demandent une lecture critique du mouvement national algérien.
    Le premier secrétaire reprend-t-il à son compte la manipulation historique dans un sens qui l’arrange ?
    Dire que le FFS est la continuité du FLN historique … Aït-Ahmed, lui-même acteur, n’a jamais osé une telle comparaison.
    Quelques aspects liés aux liquidations physiques, aux mobilisations autoritaires, à l’esprit aventurier et totalitaire du FLN historique ne sont pas soluble dans la rhétorique du premier secrétaire …

  2. kaci dit :

    Franchement l’appartenance à l’araboislamisme reduit son élan. Autrefois la laicité etait son credo et il a été suivi et chéri. La tentation izlamique l’a roule comme un couscous dans le pseudo-concepte du national-islamisme FLniste et arabiste: la fin des harocits et là. Aujourd’hui les universitaires veulent une alternative: l’occident et dans notre hisoire geographie l’expulser de notre perspective politique est la culture contre courant de l’hisoire qui caractérise le FLN et ses petits.

  3. amghar azzamni dit :

    @fouroulou

    Le premier Secrétaire du FFS Karim TABBOU se situe également dans le prolongement de la lutte pronée par le FLN historique de 1954.Bien qu’il soit jeune et qu’il n’ait pas eu la chance de participer à la révolution armée du fait qu’il n’était pas encore né,il de tout temps,dans ses allocutions et dans son action militante,porté trés haut les valeurs de la révolution algérienne.Ce jeune premier secrétaire du FFS est plein de qualités qu’il entend mettre au profit d’une naissance de démocratie en Algérie!Pour l’avoir vu à l’oeuvre,je témoignerais devant Dieu,qu’il agit toujours et d’une maniére trés ferme pour un changement dans une véritable trajectoire entierement positive pour le bien etre des populations.
    Inutile de ramager sans cesse des pamphlets haineux envers lui,car cela ne le toucherait en aucun cas du fait qu’il consent d’etre honnete et sans partis pris.
    Il est vrai que l’oisiveté et la passivité des uns et des autres sont à l’origine de diatribes assez pointues envers ceux qui travaillent honnetement.C’est peut etre aussi la nature de personnes pantouflardes qui adorent critiquer ce que font les gens qui bougent!

  4. radjef said dit :

    Bonjour tout le monde. C’est toujours un plaisir de voir le premier secretaire du parti occuper, contrairement aux autres qui ne parlent que par « postulats » comme s’ils sont investis par Dieu en personne, le terrain dans les zones rurales et lointaines du pays. Rien que pour cela, on lui reaffime notre soutien indefctible. K Tabbou n’est pas un prophete. Comme tous les humains animés par la volonté de restaurer la liberté et la justice, il peut se tromper. Le FLN-historique ou pas- n’a jamais existé. Le FLN auquel fait allusion Tabou à été tué dans son placenta. Un infanticide dont ont été responsables ceux qui l’ont mis au monde. Au fait le FLN n’a jamais existé nulle part à travers Algérie. Le mouvement national tel qu’il a existé ne pouvait pas enfanter une Algerie politique, citoyenne avec des principes democratiques bien enracinés dans notre societé. Certains parmi nos ainés refusent de parler, parcequ’ils se refusent à l’idée de nous choquer, alors que d’autres par complaisance, font tout pour la verité ne sache jamais.

  5. amghar azzamni dit :

    @Cher camarade Radjef
    Le FLN historique auquel j’ai fait allusion dans mon commentaire est celui qui porte véritablement des projets pour une Algérie libre,indépendante et démocratique où l’ensemble des droits seraient affectés à tous les algériens sans distinction aucune!
    Ce mouvement libérateur est celui né d’hommes sincéres fortement attachés à la liberté:c’est celui qui a déclenché la révolution algérienne mais pas du tout celui qui’s'en suivit et qui n’a fait que trahir sans cesse les engagements pris avec le peuple algérien.
    A cet effet,le Front des Forces Socialistes se situe, depuis sa création ,dans le prolongement des préceptes énoncés dans la plateforme de la déclaration du 1 er Novembre 1954.
    Voilà camarade Radjef que je respecte beaucoup,les clarifications que je voulais apporter à mon commentaire ci-dessus,car je pense reellement que le vrai FLN a existé sinon il n’y aurait jamais eu de révolution.Ce mouvement,rappelles-toi cher camarade a réussi a rassembler tous les partis politiques ayant existés avant 1954 dont tu connais parfaitement les entités!
    Salutations fraternelles et au plaisir de te lire sans lassitude!

  6. Mohand Tahar dit :

    Cessons la critique négative de côté et laissons place à la pensée positive , en ce qui me concerne je me reconnait parfaitement dans la ligne philosophique et politique de ce militant convaicu de la démocratie, il faut le dire tous haut , Ce qui nous manque le plus chez nous c’est la reconnaissance de la compétence de l’autre , un jeune comme karim qui prend les déstinés d’un grand parti qui posséde un véritable ancrage réel et démocratique dans la société , au lieu de l’encourager on essaye de le detruire , et POURTANT il est un opposant à un régime archaique.

  7. radjef said dit :

    Bonjour tout le monde. Une fois de plus, sans vouloir polémiquer avec quiconque, j’affirme que le FLN n’a jamais existé et le premier novembre que je considere comme comme la revolte de Pougatchev, est le resultat d’une serie de conditions d’ordre international. Des conditions confirmées et imposées par les Accords de Yalta. On ne peut parler de cette periode, si on ignore tout de l’histoire de la colonisation; des éléments qui ont fait sa gloire et qui ont provoqué sa fin.
    Le FFS ne peut pas trouver la force necessaire dans les schemas archaiques d’un nationalisme ou s’entremelent désormais mensonges, trahisons, crimes, impostures, accusations imbeciles, exclusions, usurpations…pour asseoir le projet pour lequel il combat, un projet humain qui prône les vertus démocratiques et citoyennes, l’art, le talent, la restauration de l’ordre politique, la solidarité des peuples, le savoir, le savoir faire, le dialogue et la concertation…Je pense que le 1er secretaire du parti a pleinement conscience de cette réalité, de ce defi…Du talent, il en a; de la volonté, egalement. Il ne faut l’imbiber de discours populistes; au contraire il faut l’aider a desacraliser le passé, a nettoyer les consciences de ces angoisses, de ces peurs et de ces mythes qui les ont rendus pitoyables, vulnérables faciles a domestiquer, a dominer et a corrompre. Il faut l’aider a diffuser la vraie politique du parti, celle qui consiste a fortifier les consciences de militants avec des certitudes morales que ni le temps, le DRS et encore moins une rencontre de foot ne sauront ebranler ou demolir.S’agissant de ma relation personnelle avec Tabbou, je le respecte beaucoup.

  8. Fouroulou dit :

    Ce qui intéressant dans ce débat est de vérifier la nécessité ou non de soutenir une lecture critique du FLN Historique et du mouvement national en général avant de débattre si le FFS est ou non son prolongement historique.

    La personne du Premier Secrétaire lui-même est moins intéressante que sa fonction politique, la responsabilité de ses déclarations et la nature de son agenda politique.

    S’il y a lieu d’opérer un rapprochement, avec toute précaution, entre le FLN historique et le FFS, il se situerait à ce niveau d’engagement : le FLN historique s’est positionnée comme unique organisation politique à laquelle il serait judicieux d’ajouter l’organisation militaire ( FLN-ALN )- qui s’est approprié la mission de la libération de l’Algérie et avec elle son mode opératoire : première république. Le FFS quand à lui se positionne comme porteur d’un nouveau projet politique de la seconde république : construire l’alternative démocratique et sociale.
    Or, l’affirmation selon laquelle le FFS est le prolongement du FLN historique – entendue comme filiation – implique l’existence d’une sorte de ‘mécanique identitaire’ propre au FFS ou aux organisations politiques en Algérie et en vertu de laquelle il y aurait des mécanismes de d’acculturations et de formations internes instituant à titre exclusif la transmission, d’une génération à l’autre, d’une culture politique au sens large (impliquant des visions, des stratégies, des concepts, des préceptes, des outils …).(1)

    Première nécessité donc : essayer de définir cet ‘FLN Historique’, puis les pratiques qu’il a instauré et vérifier leur prolongement dans le temps et dans l’espace.

    Le ‘FLN historique’ d’abord est lui-même tributaire à des fondements préhistoriques. Préhistorique dans le sens de ce qui a précédé ou ce qui a été à l’origine de ce qui est devenu historique, c’est-à-dire une référence spatio-temporelle ou épistémologique.

    Dans cette logique, on positionnera Ait-Ahmed comme préhistorique au FLN historique. Le moment fondateur du FLN historique en effet est lié au Rapport de Zeddine dans lequel Ait Ahmed (qui n’avait que 24 ans au moment des faits) a expliqué sa théorie devant le comité central élargi du PPA selon laquelle le mouvement national ne devrait avoir qu’un seul et unique objectif qui est et demeure l’Independence totale et complète de l’Algérie et que la lutte armée est le seul moyen d’y parvenir et qu’il faille mettre à l’œuvre des formations des cadres politiques et militaires qui auront la mission de la mener. D’où l’OS. Cette résolution avait opéré un schisme définitif avec tous les autres courants dits nationalistes ou internationalistes qui espéraient encore trouver un compromis assimilationniste ou une forme honorable de compromission avec la grosse colonisation.
    Il ne s’agit pas d’affirmer que Ait-Ahmed en est l’inventeur, mais celui qui a formalisé cette pensée.
    Le FLN Historique est aussi lié à novembre 1954, à ceux qui ont pris la responsabilité historique de déclencher le mouvement armé. Or, les recherches et les témoignages ont démontré que le déclenchement de la guerre de libération n’est pas le résultat de la maturation du mouvement national mais a été beaucoup plus une tactique qui consiste à dépasser le pourrissement de la situation entre les centralistes et les messalistes, les mettant ainsi devant le fait accompli et de la mission historique de la libération armée du pays : Ait-Ahmed – encore lui – n’est pas étranger à cette manœuvre.

    Ce n’est qu’au congrès de la Soumam que se trouve une élaboration plus au moins formelle du FLN historique, FLN-ALN bien entendu.

    Et là, il pertinent de relever que le FLN historique ne fonctionnait pas véritablement comme un ‘front’ proprement dit de coalition pour les courants politiques (révolutionnaires, assimilationnistes, communistes, oulémas), ou toutes les autres personnalités importantes qui ont ‘raté’ la locomotive du déclenchement armé. Le FLN-ALN a été une organisation au sens propre, avec ses structures et son mode de fonctionnement, d’action et territorialisation.

    La montée en puissance de l’armée des frontières et la dépossession du GPRA (qui aurait pu être une sorte de prolongement au FLN Historique) ont vidé la FLN-ALN de son sens, dépossédé de ses missions et ajourné ses résolutions.

    Le FLN-ALN historique a donc été le résultat, la conséquence et la réponse des hommes et des femmes à l’écosystème de leur époque : politique, social, culturel, économique et sécuritaire. Le FLN-ALN historique n’a pas la prétention et les moyens se proposer comme model intemporel de mobilisation, d’organisation et d’action.

    Il semble que le FLN-ALN historique fonctionne encore comme un mythe politique ou symbole idyllique de l’innocence et de la pureté patriotique.

    De cet FLN Historique ont tout de même persisté des épisodes de gestion autoritaire des espaces politiques et publics, d’institution de crime comme mode de régulation des conflits politique, d’instruction de l’usage de la violence comme seul et unique moteur du changement.

    C’est dans cet ordre d’idée que se pose la question de lecture critique du FLN historique et du mouvement national avant de le reprendre comme archétype ou ailleul politique.

    Par ailleurs, la situation des libertés politiques et publiques en Algérie post-Indépendante ne vérifient en aucune manière une continuation généalogique entre le FFS et ce qui pourrait être le FLN Historique.

    Les leçons à tirer de la critique du FLN historique ne peuvent qu’enrichir les idées et les mécanismes de la construction de l’alternative démocratique et sociale. A moins qu’il y ait une volonté délibérée de persister au niveau des slogans.

    ////////////////

    (1) Voir par exemple le colloque : Hériter en politique :
    Filiations, transmissions et générations politiques (Europe, XIXe – XXIe siècle) http://calenda.revues.org/nouvelle12922.html
    (2) Le rapport figure dans le livre de Mohammed Harbi ‘Les Archives de la révolution algérienne, 1981’ (Jeune Afrique, 1981). A noter que Harbi y a mal renseigné l’âge d’Ait-Ahmed

  9. afroukh dit :

    @fouroulou

    Je ne sais pas pourquoi tu te lances dans longue dissertation,utilisant quelquefois un langage pompeux que ne peut comprendre forcément tout le monde,pour démontrer quoi finalement?Le FLN historique a eu sa préhistoire , c’est l’évidence meme! Pour avoir donné naissance au FLN de 1954,il a fallu une cogitation sérieuse autour d’un projet de libération territoriale et politique du pays!Bien sur,les idées et les concepts inscrits sur la déclaration du déclechement de la révolution ont bien entendu évolués et inscrits explicitement dans la plateforme d’organisation militaro – politique issue du congrés de la Soumam le 20Aout 1956.Il est trés clair que beaucoup d’opportunistes ont apparus quelques temps aprés le congrés pour s’accaparer de pouvoir militaire et mettre à sac tout pouvoir politique comme proné par les textes de la plateforme: »la primauté du politique sur le militaire » a déplu aux combattants de l’ALN,branche armée du FLN!A partir de là,des crimes ont été organisés et perpetrés contre un bon nombre de militants politiques de l’époque.
    En revenant sur le FFS,ce dernier se situe en droite ligne dans les concepts énoncés par la plateforme de la Soumam,et nous n’avons pas besoin de potasser le livre de Harbi pour s’en faire une idée!Nous sommes des acteurs de la légénde du FFS ,nous l’avons vécu en long et en large!Quand au jeune Premier Secrétaire National du FFS,il est désigné par le Président Hocine Ait Ahmed pour justement veiller scrupuleusement au maintien de la ligne politique du parti!
    Il est clair que le FFS est un parti sérieux doté de toutes ses structures de direction,de ses commissions permanentes issues de réglements intérieurs adoptés en congrés national.Son instance délibérante en l’occurence le consel national,veille et controle toute décision poliique ou organisationnelle!

  10. Fouroulou dit :

    ok afroukh,
    on va la boucler ou papoter avec un langage approximatif , tout le monde est beau et gentil …

  11. afroukh dit :

    quand on a rien de nouveau à apporter vaut mieux se taire!C’est trés juste et meme conseillé car c’est la thérapie de la sagesse!Il faut s’y conformer pour guerir de la mégalomanie!Plutot se taire et s’abstenir de dire n’importe quoi et raconter des événements que l’on a pas vécus.
    Pardon pour cette mise au point,il le fallait!

  12. Fouroulou dit :

    Afrouk ? Ton paternaliste et ta condescendance sont pathétiques.
    Pour humour d’une logique basique : si l’on doit plutôt se taire et s’abstenir d’évoquer des événements que l’on n’a pas vécus – comme tu le conseilles- vas au bout de ta logique et demande aux historiens, aux journalistes, et à ton jeune premier secrétaire nommé par Ait-Ahmed de ne pas évoquer lui-même des événements qu’il n’a pas vécu !!!
    Sérieusement, soumettre les usages (ou peut-être les manipulations) politiques de l’histoire et de la mémoire à la critique n’est pas un exercice simple, c’est d’ailleurs un enjeu critique dans plusieurs sociétés, y compris celles dites ‘vielles démocraties’.
    Les discours du FFS nous ont généralement habitués à plus de finesse, tact et intelligence. Il n’y a rien d’agressif ou de négatifs ou de maladif à vouloir critiquer les improvisations maladroites du premier secrétaire sur des questions importantes et sensibles.

  13. AMOKRANE dit :

    FOUROULOU c’est bien choisi; j’ai tout de suite pensé au personnage de MOULOUD FERAOUN: » 17 janvier 1957 J’ai pu lire d’un bout à l’autre le numéro spécial du Moudjahid(journal). J’ai été navré d’y retrouver, pompeusement idiot, le style d’un certain hebdomadaire régional. Il y a dans ces trente pages beaucoup de foi et de désintéressement mais aussi beaucoup de démagogie, de prétention, un peu de naiveté et d’inquiétude. Si c’est là la créme du FLN, je ne me fais pas d’illusions, ils tireront les marrons du feu pour quelques gros bourgeois, quelques gros politiciens tapis mystérieusement dans leur courageux mutisme et qui attendent l’heure de la curée. Pauvres montagnards, pauvres étudiants, pauvres jeunes gens,VOS ENNEMIS DE DEMAIN SERONT PIRES QUE CEUX D’HIER »
    J’ai lu avec bcp d’intérêt les commentaires de FOUROULOU et je crois qu’on a besoin de ce genre de commentaires d’intellectuels pour mieux comprendre que de ceux(ils sont aussi necessaires) qui réagissent avec passion.
    De toutes façons LE FFS rest un parti politique et par définition le but d’un parti politique est de prendre le pouvoir.Le secretaire général du FFS voulait simplement dire que LE FFS est la continuation de ce qu’il y a eu de mieux ds le FLN historique.MERCI FOUROULOU DE VOS INTERVENTIONS AMOKRANE

  14. AMOKRANE dit :

    Peut être que dans une conférence, chaque mot doit être pesé. Tout doit être préparé minutieusement; c’est peut être la seule façon d’évoluer

  15. AMOKRANE dit :

    LE FFS reste tout de même aujourd’hui le seul véritable parti d’opposition; c’est du moins ce que l’on entend chez la majorité des gens et c’est ce qui ressort de ses actions bien à vous nourdine amokrane

  16. amghar azzamni dit :

    Bien des commentaires à la limite de la virulence voire meme de la mégalomanie ont deferlé sur cette page qui traite du comportement politique du Premier Secrétaire National du FFS entre les camarades « Fouroulou et Afroukh »! De mon avis,Afroukh soutient à juste titre que le FFS se situe dans la meme ligne politique énoncée dans la déclaration du 1 Novembre 1954 et repris explicitement dans la plateforme adoptée lors de la tenue du Congrés de la Soummam le 20 Aout 1956. Dans les affirmations de notre camarade Afroukh,nulle part n’est décelé un certain paternalisme de sa part!Défendre la ligne politique incarnée par le FFS et relayée par le Premier Secrétaire National dans ses interventions devant un parterre de militants n’est pas un comportement d’autorité sous couvert de protection comme le ferait un pére sur son enfant!C’est de la pure invention de quelqu’un qui se nourrit de haine ou de jalousie à l’encontre de ce jeune Karim Tabbou pourtant choisi par Hocine Ait Ahmed lui-meme dont les visions politiques ne sont plus à démontrer!Renier ce choix utile,c’est tout simplement remettre en question tout le savoir faire politique d’un homme de la trempe d’Ait Ahmed!Renier ce choix c’est douter d’une préhistoire qu’a construite Hocine Ait Ahmed pour le FLN historique alors qu’il était chef de l’Organisation Secréte (OS).De cette page d’histoire du mouvement national,aucun historien n’en parle dans ses écrits quelquefois trés douteux quant à leur véracité. Par contre,là où on ne peut qu’etre d’accord avec toi camarade Fouroulou,c’est justement dans l’ouverture d’un large débat entre nous algériens de toute sensibilité politique sur la question de l’histoire des événements successifs qui ont marqué notre révolution.Nul ne peut prétendre détenir à lui seul toute la vérité des actions entreprises pendant cette période glorieuse, de mon point de vue. Par ailleurs,je voudrais, si tu le permets camarade Fouroulou,te faire remarquer que les discours du FFS ont de tout temps,hier comme aujourd’hui, été à la hauteur de la finesse,du tact et de l’intelligence.Rien n’a changé dans leurs formes ni dans leurs contenus!La ligne politique est respectée et n’a subi aucune altération! Peut etre que vous avez une dent contre l’actuel Premier Secrétaire National et qu’il vous déplait mais ceci est une autre question car il va te falloir prendre tes dispostions ,le rencontrer afin de lever toute équivoque! C’est bien mieux n’est-ce-pas au lieu de le critiquer sans fondement! Sans rancune et salutations fraternelles et militantes!

  17. amghar azzamni dit :

    Pardon de contredire quelque peu notre camarade Amokrane qui semble affirmer qu’il apprecie beaucoup plus les commentaires d’intellectuels!A moins de ne pas avoir bien saisi son affirmation , je voudrais juste lui dire que les bonnes idées peuvent aussi provenir de gens autodidactes mais plein de qualités et de visions militantes.
    J’ose espérer que notre camarade ne pratique pas l’élitisme au détriment d’autres couches sociales privées auparavant de l’école.Mais ceci est un autre débat car en Algérie,il n’existe pas d’intellectuels au sens propre du mot mais plutot des lettrés,diplomés à la recherche uniquement d’emplois lucratifs!C’est dommage pour le pays!

  18. argaz dit :

    Camarade Radjef,pourquoi ne pas se mettre au travail et aider sérieusement le Premier Secrétaire National dans sa mission de restructuration du parti pour lui redorer son blason d’antan?Le parti a surement besoin de tout le monde pour sa mission de reconquete de militants démobilisés depuis longtemps!
    Merci de te remettre sur scelle pour faire regagner le terrain perdu!

  19. argaz dit :

    Le FFS ,depuis sa création,lutte avec beaucoup d’ energie pour une véritable démocratie dans le pays!Il faut croire que c’est un parti fort par ses convictions pour avoir pu résister à toutes les attaques intempestives du pouvoir dans le but de le déstabiliser.Mais,Dieu merci,grace à la foi de ses militants rien n’y fit!Néanmoins,le fardeau ne pourrait etre supporté indéfiniment et uniquement par ses militants.Ceux qui se disent reellement intellectuels doivent se joindre à cette lutte pour faire aboutir toutes les revendications populaires.Il faut cesser de se cacher derriere le rideau et attendre la lumiére afin d’en profiter de ses dividendes sans souffrance aucune!Actuellement,nos intellectuels sont tous pris de peur de participer activement au combat démocratique mais,préferent user de la critique à l’encontre de ceux qui se dépensent quotidiennement et prennent beaucoup de risques au dépend de leur santé.La critique est aisée mais l’art est difficile dit-on!

  20. amghar azzamni dit :

    L’heure n’est pas à celui qui connait parfaitement ou non l’histoire du mouvement national d’avant l’indépendance mais,celle de la maniére de libérer les libertés démocratiques post indépendance!On peut débattre à longueur d’année de la question de l’histoire de la révolution sans que celà puisse apporter un changement radical dans la vie actuelle du peuple algérien.En se focalisant uniquement sur des événements passés, nous n’avançons en rien concernant le présent et l’avenir de notre peuple.Bien au contraire nous stagnons faute contrariétés.
    Parler uniquement de l’histoire sans se projeter en avant restera un frein pour notre développement économique,social et culturel car nous courrons des risques de divergences, meme futiles dans nos différents débats!
    Pour mieux avancer,il serait plus sage et judicieux de remettre à plus tard les questions d’histoire qui restent du domaine de gens spécialisés et de chercheurs en la matiére . De cette façon,la reconstruction politique à venir serait certainement préservée et apporterait du nouveau à notre peuple et surtout à notre jeunesse désabusée!

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