
Traduction sommaire pour nos compatriotes francophones (rédaction):
Notre correspondant au Caire vient d’apprendre de sources présidentielles que le litige entre les deux familles dirigeantes en Egypte et en Algérie a éclaté à cause d’un contrat d’achat d’avions dont le montant s’élevait à un milliard de dollars qu’était supposé conclure il y a trois mois le représentant de Lockheed Martin au Caire, Alaa Moubarak, fils aîné du président égyptien avec les cercles Algériens en contrepartie d’une commission d’un million de dollars.
A l’approche de la conclusion du contrat entre Aala, représentant de la société dans la région et les Algériens, est intervenu Saïd Bouteflika, frère du président Algérien (et qui rêve de le remplacer), pour conclure avec un concessionnaire français cette importante transaction pour s’accaparer de la commission que devait empocher Aala Moubarak.
Il en résultera une grave détérioration des relations entre les deux pays, provoquant l’intervention de Kadhafi afin de calmer les esprits en tentant d’organiser une rencontre à Tripoli entre Moubarak et Bouteflika mais sans succès. Les feux de la haine embrasèrent Moubarak et sa famille jusqu’à l’avènement du match. Ce dernier fut l’occasion aux deux parties de régler leurs comptes en instrumentalisant leurs peuples.
C’est ainsi que Alaa et Djamal ont veillé à allumer les feux de la discorde. Pour la première fois, nous avons vu Aala Moubarak se mettre sous les feux de la rampe, contactant les chaînes satellitaires et les organes d’information et appelant ses compatriotes à botter les Algériens, trouvant comme prétexte le match de football. Tout comme son père, Hosni Moubarak réunissait son Etat-major faisant retentir les tambours de la guerre et menaçant de rompre les relations avec l’Algérie. Il se faisait ainsi le défenseur de l’honneur des Egyptiens, alors qu’il ne s’agissait que de troubles et d’une discorde dont les deux parties sont responsables, n’ayant aucune relation avec la dignité de l’Egypte et des Egyptiens, car il ne s’agit pas d’ennemis. C’est sur cette base qu’il mena ces vastes campagnes médiatiques pour monter notre jeunesse et nos enfants d’Egypte et d’Algérie, les uns contre les autres, hypertrophiant la fitna entre les deux peuples frères, à l’histoire et au destin communs, n’en déplaise aux dynasties Moubarak et Bouteflika.