Endettement de certains titres de la presse écrite: La SIA confirme…
Par
Les entreprises d’impression semblent en mauvaise passe. Même si certains titres de presse se sont engagés à honorer leurs créances auprès des sociétés d’impression, suite à une décision de justice rendue en mars 2009, de nouvelles dettes s’ajoutent à l’ardoise déjà bien chargée des entreprises publiques d’impression.
Un responsable de la SIA qui a requis l’anonymat nous a confirmé hier l’information selon laquelle le journal Echourouk, qui se targue de tirer à plus d’un million d’exemplaires, et d’autres journaux doivent des montants importants à la SIA.
Il y a des petits titres qui payent au fur et à mesure, mais les gros titres sont les plus grands débiteurs. Beaucoup de journaux ont des dettes, même si elles ne sont pas aussi importantes que celles d’Echourouk », explique-t-elle. Le journal Echourouk doit à la SIA, à la Société d’impression d’Oran (SIO) et à la Société d’impression de l’Est (SIE ) la somme de 103 milliards de centimes, selon des sources proches du dossier. « Pour faire amende honorable et exprimer leur volonté d’honorer cette ardoise, les responsables d’Echourouk ont avancé, il y a moins d’une semaine, un chèque de 3 milliards de centimes », croit savoir un journaliste qui anime le blog Algérie-politique. La situation financière de certaines sociétés d’impression, comme la Simpral, commencent néanmoins à s’améliorer. Une décision de justice publiée en mars 2009 avait, pour rappel, ordonné aux journaux de payer leurs créanciers.
Les travailleurs qui craignaient que cette situation mène à l’asphyxie financière de leur entreprise expriment aujourd’hui leur soulagement de voir les sociétés d’impression signer un protocole d’accord avec les éditeurs de presse. « Nous avons réglé le problème des dettes. L’entreprise Simpral a signé des protocoles d’accord avec ses créanciers dans lesquels il est prévu un échéancier pour le recouvrement des factures impayées », affirme M. Bounouh, représentant du syndicat de l’entreprise Simpral. Il souligne que la Simpral a traité le problème de l’endettement avec les titres principaux et qu’il ne reste plus que quelques titres sportifs avec lesquels il est important de trouver un accord. « Dans l’ensemble, la situation financière de l’entreprise tend vers l’amélioration », dira M. Bounouh, confiant. Le protocole d’accord concerne notamment les journaux qui avaient quitté la Simpral sans payer leurs dettes. Il est à rappeler, à ce propos, que la Simpral souffrait d’une situation financière désastreuse avec une dette qui avoisinait les 160 milliards de centimes.
faut-il s’etonner du financement et de l’entretien de certains titres de presse dite independante par les gouvernants avec l’argent du contribuable? rien de surprenant avec un pouvoir totalitaire qui se donne tous les moyens pour regenter la societé.peut-t-on serieusement parler de presse libre dans un pays ou toute expression autonome de la societé est etouffée dans l’oeuf.les syndicats qui se veulent autonomes sont marginalisés,les partis d’opposition normalisés ou en voie de disparition,un mouvement associatif asservi ou reprimé,le code de la famille continue de faire des ravages,et j’en passe.on ne peut concevoir une partie s’epanouir pendant que les autres sont chassées de la scene.personne et ou aucun groupe de personnes et meme un important pan ou categorie de la population ne peut etre libre sans la liberté des autres.on ne peut etre libre que tous ensemble ,à moins de tomber dans le jeu des faux semblants et se gargariser avec le discours bien interessé pour des devidendes mal acquis.comment alors crier sur tous les toits qu’un journal independant soit à gros tirage dans ce decors apocalyptique bien construit et entretenu avec les moyens les plus abjects et la manne petroliere.concernant la presse,revenons un peu en arriere à la periode de la multiplication des titres et les objectifs visés.cette multiplication des titres de journaux au debut des années 1990 me rappelle etrangement la multiplication des partis politiques.on a meme l’impression que dans la majorité des cas ,on a assisté à la multiplication du parti unique le FLN et d’El-Moudjahid pour les journaux et ceci pour polluer les scenes politique et mediatique.il suffit pour cela de se rappeler d’ou viennent les chefs de ces partis et les directeurs de ces nouveaux journaux.je pense que cette politique de fuite en avant du pouvoir algerien est toujours d’actualité ,alors le financement par l’Etat d’un journal comme « ech-chourouk » et ses amis releve d’une logique implacable.à tous les militants d’une algerie libre ,dans les partis,dans la presse ,dans les syndicats et ailleurs d’assumer ensemble ce combat historique pour la democratie.
Petit fonctionnaire de l’éducation nationale, le fisc me prend mensuellement plus de 5.000,00 DA; plus qu’un gros commerçant. J’apprends maintenant que l’état Algérien « sponsorise », avec l’argent des contribuables, le quotidien « Echourouk » dans le but de casser « El Khabar » et mener de temps à autres des opérations de diversion pour le compte du régime en place. Aller va, demain sera un autre jour.