19 janvier, 2010
ArcelorMittal: report d’une décision sur une suspension de la grève
La justice algérienne a reporté à mercredi sa décision sur une demande d’ArcelorMittal à Annaba (est) d’obliger les grévistes à suspendre leur mouvement vieux d’une semaine, a déclaré mardi à l’AFP un responsable de l’entreprise. « La juge devait rendre sa décision ce matin (mardi) sur la demande de la direction de suspendre la grève mais elle a l’a reportée à mercredi », a indiqué le chargé de la communication du complexe sidérurgique d’El Hadjar, Mohamed Guedha. La direction a également introduit lundi auprès du tribunal une action visant « à faire reconnaître l’illégalité » de la grève dans cette filiale du géant indien de l’acier, a-t-il ajouté, en précisant que le tribunal se prononcera « plus tard ».
La grève des 7.200 employés du site a démarré le 12 janvier à l’appel du syndicat qui exige que le plan d’investissement global de 200 millions de dollars prévu par la direction pour l’amélioration du site, inclue la rénovation de la cokerie, mise en veille en octobre 2009 en raison de sa vétusté. Le conseil d’administration de l’entreprise tiendra mercredi matin une session extraordinaire à la demande du groupe Sider, actionnaire à hauteur de 30% d’ArcelorMittal d’El Hadjar, a également indiqué M. Guedha.
Des dizaines de souscripteurs au programme AADL 2001 ont tenu hier un sit-in devant le siège de l’Agence nationale de l’amélioration et du développement du logement, à Saïd- Hamdine à Alger. Ils protestent contre le retard dans l’affichage des listes des bénéficiaires, pourtant, ils sont parmi les premiers à postuler, il y a plus de neuf ans, à cette formule. Les souscripteurs indiquent avoir déposé leur dossiers entre le mois d’août et le 31 décembre 2001. Depuis, des milliers de logements ont été distribués et des dizaines de sites ont été réceptionnés mais sans qu’ils en bénéficient. Des souscripteurs, documents en mains, ont affirmé avoir reçu des ordres de versement de la première tranche dans le cadre du programme AADL/CNEP. Une procédure qui n’est toujours pas effectuée à cause de blocages bureaucratiques. Actuellement, des milliers de souscripteurs sont ballottés entre l’AADL et la CNEP, dénoncent nos interlocuteurs, rapporte le Jour.
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