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Archive pour janvier, 2010
Algérie: Les praticiens de la santé maintiennent leur grève « ouverte »
Les praticiens de la santé publique ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève « ouverte » jusqu’à satisfaction de leurs doléances notamment celles relatives à l’augmentation des salaires, ont annoncé samedi les syndicalistes du secteur de la Santé. Ils ont ainsi décidé d’aller plus loin dans leur mouvement de protestation en annonçant l’organisation, le mercredi 3 février, d’une marche ayant pour point de départ le CHU Mustapha Bacha. « Nous sommes prêts à assumer les conséquences d’une telle décision. C’est le seul moyen à notre disposition pour faire entendre nos voix », ont souligné les présidents du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) et du Syndicat national des praticiens de la santé publique (SNPSP), MM. Mohamed Youcefi et Lyes Merabet, lors d’un point de presse hebdomadaire.
Cette marche sera suivie par d’autres rassemblements les mercredis suivants, ont-ils soutenu, réitérant toutefois leur « disponibilité à revenir à la table de négociation » mais rejetant en même temps « catégoriquement » les décisions de la tutelle. Les présidents des deux syndicats ont également précisé que parallèlement à la marche d’Alger, d’autres marches seront organisées dans les villes d’Oran, Annaba, Constantine et Ouargla. Auparavant, les deux responsables syndicaux ont exprimé « la justesse de leurs revendications » et « déploré le constat de fuite en avant des pouvoirs publics ». A noter que le SNPSP est à sa 6ème semaine de grève illimitée, alors que le SNPSSP en est à sa 4ème semaine., rapporte l’APS.
Ahmed Fattani rend hommage à son ancien maître
Dans un article intitulé « décès de Larbi Belkheir, un homme d’Etat d’en va », http://www.lexpressiondz.com/article/2/2010-01-30/72494.html, le directeur de l’Expression a rendu un vibrant hommage au général à la retraite, responsable de tous les malheurs du peuple algérien. « Il était à la fois un grand général, mais surtout un brillant homme politique qui avait une perception toute particulière de sa mission au service de l’Etat dont il se glorifiait d’être le serviteur. La classe politique algérienne, dans son ensemble, sait à quel point son influence dans les hautes sphères de l’Etat a été décisive dans les moments les plus difficiles que le pays a traversés. Avec le Président Chadli, il a eu à gérer de nombreuses crises; que ce soit sur le plan intérieur ou avec notre voisinage politique, entre autres, la France, la Tunisie sous Bourguiba et sa succession politique, cela sans compter les efforts qu’il n’avait cessé de dépenser depuis le palais d’El Mouradia ou en qualité d’ambassadeur à Rabat pour bannir les démons de la discorde avec notre voisin de l’Ouest », a écrit Fattani.
Qui est mister Jeannot et Chapôt ?
Editorial du quotidien Demain l’Algérie, 1 septembre 1998
Qui est ce Jeannot, puis Chapôt qui impose sa loi au pays, dans l’ombre ? Qui est cette recrue de Charles Hernu, défunt ministre français de la Défense, à la loge maçonnique du Grand-Orient de France ? Qui est ce vulgaire indicateur du secrétaire général de l’Elysée de François Mitterand trônant, par la grâce du prince des années 80, à la tête d’un empire immobilier que guère, sous un prête-nom, à la fin de sa vie un ancien PDG de l’OAIC et, ultérieurement, consul de circonstance à Nice, source de tous nos malheurs ? Qui est ce vulgaire meunier et spéculateur de biens immobiliers, indûment acquis, recrue et protégé de l’armée française qui croit encore faire la pluie et le beau temps en terre anciennement conquise ?
Dieu que la mémoire est occultée ! Qui, en 1992, a entrepris, hors de tout accord politique du HCE, d’installer les escadrons de la mort (au moins 300 pour la seule région du centre), avec – pour le bonheur de ce peuple – la démission d’un courageux ministre de la justice, et d’ouvrir, pour mieux aguerrir les troupes du FIS, les camps du Sud, ce contre la volonté de feu Boudiaf ?
Qui est ce Jeannot et Chapôt qui ordonne à des gestionnaires des Aswaks7 du Centre d’inscrire sur des lignes de crédit publiques des commandes de haricots blancs dont nous n’avons jamais senti l’odeur ?
Trop, c’est trop ! Et dire que derrière lui, demain, après-demain ou plus tard, des journalistes, des titres, des clans, des groupes d’intérêts viendront pourchasser ceux qui, contre vents et marées, s’accrochent au seul pays qu’ils possèdent.
Maroc: Un blogueur arrêté pour avoir voulu défendre la liberté d’expression
Le 26 janvier 2010 au soir, le blogueur et défenseur des droits de l’homme, Boubaker Al-Yadib, a été arrêté et placé en garde à vue au commissariat de Guelmim (190 km au sud d’Agadir). Son procès a lieu ce soir, sans qu’aucun chef d’accusation officiel ne soit retenu contre lui. Les autorités lui reprochent en réalité d’avoir publié en ligne, le 25 janvier 2010, l’annonce d’une grève des blogueurs pour « une semaine de deuil pour la liberté d’expression au Maroc ». Cette action, lancée par l’Association des blogueurs marocains, devait durer jusqu’au 31 janvier 2010. Boubaker Al-Yadib risque entre six mois et un an de prison.
« Cette arrestation s’inscrit dans le cadre d’une campagne de répression lancée par les autorités marocaines à l’encontre des blogueurs et militants des droits de l’homme. Nous demandons la libération immédiate de Boubaker Al-Yadib, El Bachir Hazzam et Abdullah Boukfou, ainsi que des autres activistes qui luttent pour les droits de l’homme et la liberté d’expression“, a déclaré Reporters sans frontières.
Affaire de la mosquée d’Aghribs: une dizaine de blessés dans des affrontements
La tension est montée d’un cran hier à Aghribs (Tizou-Ouzou) lorsque les partisans de la construction d’une mosquée, saccagée il y a une semaine, et les opposants au projet se sont affrontés. En effet, vers 10h30, les opposants à la construction du lieu de culte musulman, réunis en assemblée générale, qui ont décidé de démolir ce qui reste de l’édifice, se sont heurtés à la résistance des membres de l’association religieuse du village. Ces affrontements violents ont fait une dizaine de blessés parmi les «belligérants» et accentué la haine entre des habitants du village. Un fait étonnant : les services de sécurité ne sont pas intervenus pour mettre fin aux scènes de violences. El Mouhtarem
Algérie: « Grande peine » des évêques après le saccage d’un lieu de culte protestant
Les évêques d’Algérie ont exprimé leur « grande peine » après le saccage d’un temple protestant début janvier à Tizi Ouzou, et se disent « très inquiets des entraves mises à la pratique du culte chrétien dans le pays », a indiqué un communiqué vendredi. Réunis les 24 et 25 janvier à Alger, « les évêques d’Algérie ont partagé leur grande peine à la suite du saccage et de l’incendie du lieu de culte de la communauté protestante Tafat, à Tizi-Ouzou », lit-on dans le texte. Les évêques ont à « pris le temps d’analyser ensemble la situation préoccupante que vivent certains chrétiens algériens » et se disent « très inquiets des entraves mises, ici ou là, à la pratique du culte chrétien » en Algérie. Ils « sont profondément attristés et ne peuvent cacher leur indignation devant la profanation de signes chrétiens, comme ils sont indignés lorsqu’ils apprennent que des signes de la religion musulmane sont profanés dans tel ou tel pays du monde », ajoutent-ils.
29 janvier, 2010
Larbi Belkheir enterré à Ben Aknoun
Le général à la retraite Larbi Belkheir, ancien ministre de l’Intérieur, décédé jeudi à Alger à l’âge de 72 ans des suites d’une longue maladie, a été inhumé aujourd’hui au cimetière de Ben Aknoun (Alger). L’enterrement a eu lieu en présence des dignitaires du régime, des membres du gouvernement, ainsi que de « personnalités » politiques à l’instar de l’ancien président de la République Chadli Bendjedid, l’ancien chef d’état major de l’ANP, Mohamed Lamari, le général à la retraite Khaled Nezzar… Le Parti des travailleurs (PT) de Louisa Hanoune a, pour sa part, délégué Djeloul Djoudi, membre du bureau politique, pour assister aux obsèques. La présence du ministre marocain des Affaires étrangères est à signaler. L’oraison funèbre a été prononcée par le directeur de la communication, de l’information et de l’orientation au ministère de la Défense nationale, le général Nadir Metidji. El Mouhtarem
Boumaza, Benloucif et Belkhir: Après ces trois «B», à qui le tour ?
Par Karim Aimeur
« Yebwded w-ass deg iteneqlab, Lmut tusad gher swab, Ttirni in tettbaba. (Le jour du bouleversement est arrivé, La mort a bien visé, Par groupes, ils sont emportés). Cette strophe est tirée de l’album de feu Matoub Lounes, « Regard sur l’histoire d’un pays damné », sorti en 1991. Après donc Bachir Boumaaza, Mostefa Benloucif, c’est Larbi Belkheir que la mort a visité. A qui le prochain tour ? Sera-t-il un autre « B » ? La scène en regorge de ces «B» qui ont clochardisé l’Algérie.