Par Karim Aimeur http://tribune-lecteurs.com/event.html
Une quinzaine de journalistes algériens ont assisté, jeudi dernier, à une journée de formation portant sur l’exercice de leur profession. Animée par deux anciens journalistes, Said Djaâfar et Ali Boudoukha, cette rencontre a été organisée à l’initiative de l’animateur du blog « Algérie Politique » et tenue au siège national du Front des forces socialistes (FFS), à Alger. Les anciens journalistes sont revenus dans leurs interventions sur leur passé dans la presse en racontant les belles pages et la belle époque où les journaux » Libre Algérie » et » La Nation » existaient encore.
Les difficultés socio-professionnelles liées à l’exercice du métier de journaliste ont été évoquées par ces deux anciens journalistes ainsi que par les journalistes ayant assisté à la rencontre. L’autre obstacle qui empêche le journaliste à jouer son rôle qui lui est voué dans la société est la démission des intellectuels et des hommes politiques, censés éclairer l’opinion sur les sujets d’actualité, par la voie de la presse. Ce qui fait, selon l’assistance, que le journaliste prend soin lui-même de jouer ce rôle. Mais là, se pose un autre problème qui est lié à la liberté d’expression et le verrouillage du champs médiatique. Comment donc un journaliste peut s’assumer en tant que tel dans ces conditions sans être manipulé ou même acheté ?
Les animateurs de la journée de formation ont exhorté les journalistes à se contenter de l’exercice du métier dans le volet qui consiste à donner de l’information objective et de s’armer de professionnalisme en attendant des journées meilleures.
Les participants à ce rendez-vous se sont « dispersés » avec l’espoir que d’autres pareilles initiatives verront le jour prochainement.