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Archive pour le 17 février, 2010

Orascom Telecom prié de quitter l’Algérie

orascomtelecomalgrie.gifALGER, 16 février (Reuters) - Le gouvernement algérien veut que l’opérateur télécoms égyptien Orascom Telecom cède sa part dans le premier opérateur mobile algérien, ont déclaré mardi des sources gouvernementales et financières.  « Nous ne voulons plus d’Orascom », a dit un haut fonctionnaire gouvernemental ayant une connaissance directe du dossier. Une source financière au fait des intentions d’Alger concernant Orascom a dit à Reuters: « Le gouvernement considère que la manière de faire des affaires d’Orascom en Algérie ne répond pas à ses intérêts. La conséquence en est qu’Orascom doit se retirer du marché algérien ». Un porte-parole de Djezzy, la filiale algérienne d’Orascom Telecom, a dit qu’il n’avait aucun commentaire à formuler.

Déclaration du patrimoine: Pourquoi maintenant précisément?

delmi.jpgJazairia pour « Algérie Politique »

Salut à tous les damnés de la terre.

Décidément les soldes sont permanentes en ce moment dans notre beau pays. La fortune du directeur général au ministère des affaires étrangères est considérable. Même dans mes rêves les plus fous je ne m’imagine pas à la moitié de ce qu’il a étalé. Surtout les deux défenses d’éléphants ça ferait très beau comme déco dans mon petit appart. Ca l’enrichirait c’est sûr. Mais trêve d’ironie. Il s’agit comme Mohand et Taous de se poser les vraies questions que soulève cette publication:

1- Pourquoi cette publication tardive? La déclaration est datée d’octobre 2008. Mohand nous apprend que ce gus a été promu au poste de SG des AE cela veut dire que sa fortune est plus confortable encore vu la location faramineuse ?
2- pourquoi a-t-on publié seulement les déclarations de certains fonctionnaires et en plus uniquement des AE? C’est visiblement pour atteindre ce M. Boudjema. Car à mon avis s’il est plutôt normal qu’un diplomate se taille un matelas confortable, avec la bonne paie des ambassadeurs, en revanche quid des fonctionnaires équivalents les walis, les ministres, les SG de ministères, les chargés de mission de la présidence, les P-DG de sociétés et j’en passe et des meilleurs ?

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Monsieur Mesbah, un serpent qui change de peau est toujours un serpent !

mesbah.jpgDans un entretien accordé au quotidien El Watan, Mohamed Chafik Mesbah, officier supérieur du DRS à la retraite, docteur d’Etat en sciences politiques de l’université d’Alger, a exclu toute responsabilité du DRS dans les affaires de corruption en Algérie. Selon lui, les services de renseignement, après la période du terrorisme, se sont recentrés, sans paraître, sur un domaine de compétences qui est au cœur de leur vocation. « Atteintes à l’économie nationale et intelligence avec des puissances étrangères, c’est presque un même lot ». « Malgré la traversée tumultueuse de la période du terrorisme, les services de renseignement algériens ont par ailleurs conservé, comme accumulation d’expériences, un potentiel appréciable lié à leurs domaines de compétence traditionnels: lutte contre les atteintes à l’économie nationale, avec pour corollaire la lutte contre les activités d’intelligence étrangère ».

Mohamed Chafik Mesbah, l’homme qui, en 2004, a vendu la thèse selon laquelle Ali Benflis était le candidat de l’armée à la présidentielle, a perdu toute sa « crédibilité ». 

 

 

Rachid Tlemçani:«Les scandales sont révélateurs des luttes au pouvoir»

rachid.jpeg«Les scandales révélés dénotent clairement qu’il y a des luttes de clans au sein du pouvoir. Une lutte entre le clan présidentiel et le DRS qui n’ont pas trouvé d’autre issue, d’autre moyen d’expression que le scandale. A mon avis, c’est le DRS qui mène le jeu. Les scandales révélés ne sont pas déconnectés de la réalité sociale qui exerce une pression énorme. Plutôt que d’ouvrir un débat contradictoire et démocratique, on essaie de désamorcer par ricochet, par intermédiaire, de le différer. Ces luttes au pouvoir ne sont pas un leurre pour autant, car elles ont toujours existé. Cependant, il y a des moments où elles crèvent les yeux. » « Le timing est un élément important. Ces affaires ne sont pas aussi déconnectées du bilan présidentiel. La politique menée par le président Bouteflika depuis plus d’une décade s’est soldée par un taux de chômage très élevé, une crise du logement qui persiste malgré les millions de logements construits, la croissance économique n’est pas au rendez-vous et il y a un mouvement social de contestation qui n’a jamais existé dans l’histoire de l’Algérie indépendante. C’est là également une donnée fondamentale. Les classes populaires, le peuple en général, rejettent les élites politiques au pouvoir. » El Watan

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