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Quelle sera la réaction du médecin matraqué quand il recevra son « bourreau », le policier

medecins.jpgAmdan n Soummam pour « Algérie Politique »

La situation du secteur de la santé publique (médecine des pauvres) a atteint un stade de non retour. Pendant que des milliards sont détournés et notre pays pillé, les médecins du secteur public sont traités comme des malfrats, au même titre d’ailleurs que les enseignants, les ouvriers …etc. A des revendications légitimes, le pouvoir répond par le mépris, la répression et la matraque, devenus des modes de gestion. Par cette irresponsabilité, les décideurs sont en train de mener le pays au pire. Après la violence et le pillage du pays, on n’hésite même plus aujourd’hui à soulever des catégories sociales ou professionnelles contre d’autres par la culture de la haine des unes contre les autres.

En effet, que pensent ces médecins, ces enseignants, ces ouvriers de leurs bourreaux policiers malgré eux ? Quelle sera demain la réaction du médecin (simple être humain) matraqué et humilié quand il recevra ce petit policier (son bourreau) venu se soigner ou soigner un membre de sa famille auprès de lui à l’hôpital ? Quelle sera la réaction en classe de cet enseignant devant les enfants de ses agresseurs à tort et portant atteinte à sa dignité pour des revendications légitimes et élémentaires ? Beaucoup d’autres questions encore m’inquiètent.
Enfin, ces dirigeants véreux ont-ils décidé de cultiver et d’implanter définitivement, entre Algériens, la haine qui détruira notre pays pendant qu’ils se préparent à déménager à l’étranger pour s’y installer et prospérer avec l’argent du peuple ? L’Algérie est menacée dans ses fondements par la désintégration !

Commentaires

  1. Anonyme dit :

    avec ces gens la de la khobza qu’ils tiennent le pays de main de fer depuis 62; mais ce que ne sait pas finalement un policier ou ces toutes petites merdes avec lesquelles leurs maitres sont au chaud derriere leurs baricades a club des pins,c’est que deviennent leurs enfants demain, quel avenir leurs a t ont preparé. ces mercenaires gagnes au plus 15000ou25000 dinars et quelques privileges dont celui de rendre la vie amere au simple citoyen,et ce qu’ils ne savent pas aussi qu’ils sont payer pour mourir finalement.mais a t ont une conscience en algerie de nos jours.

  2. stiti dit :

    la conscience est absente de nos esprit d’algeriens, des khobzistes qui ne pensent nullement a l’avenir qu’ils batiront pour leurs enfants mais a leur khobza comme ils disent;avec ces gens la qu’ils continuent encore de nos jours a nous matter depuis 62.vive la securite, vive la police ,,,mais assurent la securité de qui finalement

  3. aalgerien d'en bas dit :

    la réaction sera de le traiter sans autre considérations que chacun fasse son travail avec conscience

  4. Taous dit :

    Non, pour bien lui montrer qu’à chacun sa « race » comme dirait l’autre, il le traitera avec considération et fera honneur à son serment d’Hippocrate. Cela est la seule réponse possible, sinon il se mettra au niveau de son bourreau.

  5. amghar azzamni dit :

    Chere TAOUS, le serment d’Hypocrate que vous évoquez est malheureusement violé par les tas d’hypocrites qui inondent notre pays!Un souvenir d’enfance me fait rappeler un principal conseil que nos parents nous prodiguait dans le but de nous éduquer!Ils nous interdisaient de manquer respect principalement à toutes les personnes en charge de notre santé et de notre éducation scolaire!Aujourd’hui,nous avons le regret de constater que les hommes de maintenant ne respectent plus cette catégorie de personnes pourtant privilégiées par rapport à d’autres!
    Allah Yaltaf ! Quelle époque vivons-nous! Point de respect , que du mépris !

  6. Zimzem dit :

    Salam Aalakoume,
    Le Ré-engineering de l’Algérie: “Régime Change”

    A nos chers compatriotes,
    Où en sommes nous arrivés ? C’est vraiment la fin des haricots. La police (les enfants du peuple) matraquent, sans relâche, avec haine, l’élite du pays, le fleuron du pays (médecins, enseignants, etc..). Les gens manifestent paisiblement, revendiquent leurs droits, et des conditions de travail. Ils ont le droit d’élever leur voix démocratique. Malheureusement, ce régime des Barbouzes de 1962 ne l’entend pas de cette manière. La dérision du régime a tourné encore, une fois, au cynisme général. C’est normal, le niveau de vie, en Algérie, est le même qu’en Occident. Mais les salaires sont très bas. La caste n’est pas touchée, car ils mangent 2 fois par jour la viande et font des voyages chaque année. Pour vivre convenablement, il faut 100.000 DA par mois, alors à vous d’en jugez ? Si on est arrivé à cela, c’est que le régime du FLN n’a pas résolu les problèmes de base de la société algérienne. Il ne connaît qu’une seule règle comme le régime baathiste : la répression, l’usurpation des biens de l’Etat, et l’assassinat de gens innocents. D’ailleurs, depuis 1962, leur leadership a failli amener l’Algérie, plusieurs, à la banqueroute. Ce régime a fait de l’économie algérienne, une économie de pallace (pallace economy), créer une caste se pavoisant dans le luxe, des fractures sociales, du régionalisme, et l’appauvrissement de la population. Nous pensons que le moment est venu que tout le peuple se mette debout comme un seul homme, et dire : »Regime change ». Comme élection approche, le régime lance des campagnes de propagande pour manipuler les esprits et gagner les élections. Avant, c’était la campagne anti-impérialisme, la campagne anti-berbériste, la campagne faux moudjahidines, etc… Maintenant, c’est la campagne de déclaration du patrimoine des fonctionnaires. C’est une aberration. Si comme un fonctionnaire va déclarer honnêtement tous ses biens. Il va déclarer une seule face d’un iceberg. Et le reste, il l’a déjà noyauté au nom de sa femme, de sa mère, de ses enfants, etc…Cela ne sert strictement à rien. Le peuple est fatigué de voter pour des fantômes qui ne changent pas sa condition de vie. Le peuple est fatigué d’aller voter. Ce que veut le peuple est que régime change, c’est-à-dire un nouveau leadership qui peut élaborer et appliquer des réformes radicales à tous les niveaux de la société, et élaborer une plate-forme pour une Algérie démocratique, laïque et séculaire, et réaliser la transparence totale.
    En l’occurrence :
    - Réforme de la Constitution et du Code de la famille : surtout la condition de la femme
    La femme est considérée comme un citoyen de dernière catégorie. La femme est aussi un individu à part entière. Elle a des responsabilités dans la société, pas uniquement une machine à produire des gosses. Eduquer une femme, c’est éduquer une nation, mais éduquer un homme, c’est éduquer un individu.
    - Abolition des partis politique à consonance religieuse ou historique tels le RND ou le FLN
    - Réforme du planning familial
    - Abolition du Ministère des Moudjahidines
    La guerre est finie. Il n’y a plus de Chahid, ni Harki. Il y a réconciliation totale du peuple algérien pour aller de l’avant. Il n’y a que des algériens. Pas de pension pour les fils, petits-fils, arrières petits-fils de Chahid. Qu’ils aillent travailler comme tout le monde. En revanche, il faut rehausser de 50% la pension des chouhadas et chouhadates, car certains vivent dans la précarité.
    - Séparer la religion de l’Etat. Tout le monde est libre de pratiquer ce qu’il veut, même le bouddhisme. C’est privé et c’est personnel, la spiritualité.
    - Réformer et consolider surtout le fonctionnement de la justice. Sans justice, il n’y a pad d’Etat.
    - Définir le rôle de l’armée, de la gendarmerie, de la police, face au pouvoir civil
    - Réformer les Institutions nationales :
    - Réformer l’Education : Revoir les échelles de valeur
    - Réformer l’emploi et insertion des jeunes dans la vie active
    - Les libertés fondamentales de l’individu
    - Payer les impôts,
    - Etc….
    L’Etat doit assurer et créer un environnement politique où le citoyen puisse , être libre, travailler, respecter la loi, défendre ses droits élémentaires et générer de la richesse pour le pays.
    La richesse de l’Algérie n’est pas dans le sol (gaz et pétrole). Elle est dans la tête des gens. C’est là que le nouveau Leadership devrait investir pour générer de l’expertise (innovation, technologies, etc..), de la compétence, de la richesse, et la vendre à prix d’or. A titre d’exemple vivant, Israël, petit pays démocratique au milieu de ces pays arabes baignés par pétrodollars, est une puissance en 45 ans. Avec la guerre, elle a su transformer cela en opportunité pour développer une expertise en sécurité. Des milliers de pays y viennent pour acheter cette expertise, mais à prix d’or. C’est cela avoir la vision politique et un mindset positif. En tant que grand pays, l’Algérie a tout ses atouts pour créer et avoir des expertises, si le nouveau leadership politique a une mission et une vision, sinon même si on a un Einstein algérien, il ne va rien produire. Entrepreneurship, innovation, développement d’expertise requièrent un certain contexte socio-éco-politique adéquat : C’est un œuf d’une poule. Il faut le couver à une certaine température, sinon pas de poussin. C’est aussi simple et net que cela. Pour que le peuple arrive à ce stade, et c’est faisable, « The Regime must Change ». Tout dépendra du nouveau leadership !!!

  7. Taous dit :

    Cher amghar azzamni,

    vous êtes un sage et je suis en général toujours d’acord avec vous.Permettez-moi cependant cette fois d’apporter un bémol.

    je vous répondrai donc que vos chers parents ont eu sacrément raison de vous inculquer d’aussi bons principes de vie et que ce n’est pas parce que notre quotidien est ce qu’il est que vos parents ont failli, bien au contraire.

    Si vous commenciez à vous comporter comme ceux que vous dénoncez, qu’est-ce qui vous différencierez d’eux. idem pour nos médecins.

    A l’indigence et la médiocrité, il faut répondre par l’élévation de vues et les principes ancestraux qui séparent en définitive le bon grain de l’ivraie!

    cordialement.

  8. Aadjouza dit :

    @ Au webmaster,

    Merci pour site. J’ai lu l’invertion de zamzem  » Reeengineering de l’Algerie: Regime change ». C’est cela qu’il faut bien publier en bleu dans ces colonnes pour donner de bonnes aux gens. Peut-etre, il y aura un nouveau parti qui veut faire quelque chose pour ce pays, pour changer le bled

  9. Nassira dit :

    Je viens de découvrir ce blog qui me semble très intéressant à plus d’un titre.Je le trouve comme le seul espace,à ma connaissance,qui peut permettre de crier sa détresse.
    j’ai remarqué que les écrits portent souvent sur les affaires se passant au centre du pays.
    Là,j’aimerai intervenir sur ce qui se passe dans la 2eme plus importante wilaya de notre pays,seulement je me tiens uniquement au calvaire vécu par les étudiants internes(en pharmacie) au CHU de Setif.
    En effet,ces etudiants ne savent plus si ils sont encore etudiants pour apprendre quelque chose dans cet etablissement ou bien ils sont de simples aides ou un personnel en plus, perçus negativement comme une charge dont il faut se débarrasser, parfois même humiliés.
    L’internat n’est plus une etape pedagogique mais une corvée malgré les plaintes,portées meme au niveau du departement ministeriel mais Mr BARKAT et ses reponsables au niveau central et local ne repondent que par le silence et le mepris comme pour les medecins.
    Durant l’internat ,les etudiants en pharmacie sont sensés etre pris en charge par les responsables de la faculté de medecine de setif et par le personnel habilité au CHU Saadna Abdenour.Dans la realité, personne ne s’y inquiete ni ne s’y interesse.Le drame c’est qu’a la fin,tout le monde aura son diplome sans avoir beneficié d’une quelconque formation dans ce CHU.On passe une année de perte seche.Sensés passer par les differents services pour completer la formation en 5eme année,les internes en pharmacie sont mis dans une situation insupportable et meprisante.
    Au C.T.S ( centre de transfusion sanguine),ils sont reçus un jour sur trois durant 2 mois.Cette periode consiste à venir et essayer de trouver un coin où passer la journée sans rien faire evidement, participer à proceder à un groupage sanguin releve d’un exploit.
    A la P.C.H (pharmacie centrale de l’hopital),on devient de simple magasiniers et manutionnaires(remplir des fiches,arranger les cartons,….etc).
    Au service « biochimie centrale »,c’est le vide,on vous demande rien et ne demandez rien:restez ou vous êtes! tout en respectant strictement les horaires.
    Au service « biochimie »,il est clairement affiché à l’entrée  » il est strictement interdits aux internes de toucher aux machines » comme les automates,le backman(pour les tests de calcemie,urecemie,uremie…..etc).
    Au service d’hematologie,on nous oblige à rester toute la semaine les bras croisés(8h30mn à 11h30mn) ,puis chaque mardi un professeur arrive pour une visite generale (consultations des patients).Les mains derriere le dos, les internes le suivent au pas et de temps à autre il presente un dossier medical à un interne pour lecture et explication des parametres,là c’est un veritable supplice car la majorité ne connait rien.S’en suit une veritable humiliation,en effet pas de reponse positive et il ne peut etre autrement du fait que ces etudiants etaient livrés à eux meme durant toute la semaine,donc rien appris.
    on peut continuer à relater les graves faits auxquels sont confrontés ces etudiants dans l’ensemble des services mais je termine par deux elements qui me semblent d’une rare gravité,à savoir l’absence totale des encadreurs donc aucun suivi durant cette periode d’internat qui s’acheve au mois de septembre pendant que d’autres universités d’algerie terminent en juin.Pendant la periode de vacances,les internes de setif sont privés de restaurant et de transport et avec une bourse miserable.
    Pour ceux qui aspirent au residanat,ils n’ont pas les memes droits que leurs freres des autres université algeriennes.En effet,à setif on termine en septembre, le diplome
    n’est delivré qu’au mois de janvier alors que le concours pour le residanat se déroule en octobre.Une année de perte seche(sommes nous dans une meme republique ou pas ?).
    Pour tous ces problèmes,on est ballotté du CHU à la fac sans que personne n’assume ses responsabilités.
    Le cri de detresse est donc lancé à tous les responsables et à tous les niveaux pour une vraie prise en charge de cette catégorie.

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