23 février, 2010
Quelques questions aux officiers de l’ANP
Said Radjef pour « Algérie Politique »
Les cris de mécontentement contre les présidents qui se sont succédé depuis 1962 à ce jour et les accusations qui mettent en avant la responsabilité de l’institution militaire dans le drame que vit le pays depuis 1954 à ce jour, ne signifient pas que les Algériens, à leur tête, l’opposition, haïssent l’ANP et ses hommes. Aucun patriote ne souhaite la disparition de cette institution. Ce sont des cris d’espoir pour la renaissance d’une République où le respect du savoir, de l’art, du talent, enfin disons le de la personne humaine, auront un véritable sens. Mais c’est également un cri contre les pratiques maffieuses érigées par les dirigeants militaires depuis l’assassinat de Abane Ramdane à ce jour, en règles de gouvernance. Les Algériens, qu’ils soient de l’opposition ou pas, veulent avoir une armée forte, responsable de ses missions historiques, mais au service de la démocratie et des lois de la république.