Algérie: poursuite de la grève des praticiens de la Santé

greve1.jpgLes deux principaux syndicats autonomes des praticiens de la santé publique ont annoncé la poursuite de leur  grève entamée il y a plusieurs semaines jusqu’à la satisfaction de leurs  revendications socio-professionnelles.  « Les praticiens de la santé publique maintiennent leur mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de leur plate-forme de revendications », a déclaré le Dr Mohamed Yousi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de la santé publique (SNPSSP) au cours d’un point de presse. La grève est suivie par 75% à 80% des médecins du public, a indiqué le Dr Lyes Merabet, président du syndicat national des praticiens de la santé   publique (SNPSP).    

Les revendications portent notamment sur la révision du statut particulier promulgué fin 2009, l’ouverture de discussions sur le régime indemnitaire, des facilitations pour l’accès au logement, selon le Dr Yousfi.  « En 1989, le salaire d’un médecin débutant dans le secteur public était de 5 à 6 fois le salaire minimum garanti contre seulement le double aujourd’hui »,  a précisé le Dr Merabet. La première réunion de conciliation il y a quelques jours entre les deux  syndicats et le ministère de la Santé s’est terminée sans résultats, selon le Dr Yousfi.    

 

Les deux syndicats n’excluent pas le recours à d’autres formes de protestation comme les rassemblements et les marches si les discussions entamées avec le ministère de la Santé n’aboutissent pas, a ajouté le Dr  Merabet. Les adhérents du SNPSP en grève depuis le 23 novembre ont été rejoints le 4 janvier par ceux du SNPSSP. Ils assurent un service minimum dans les hôpitaux et structures de santé publiques, selon le Dr Merabet. En Algérie, le secteur de la santé publique emploie quelque 30.000 médecins   dont 8.500 spécialistes, selon M. Yousfi.  AFP

Commentaires

  1. dr. amina&amin dit :

    Pour le droit et la dignité la souveraineté de vivre dans son propre pays en tant que cadre pour le bien etre de la societe algerienne.
    Un salaire minimum de
    -medecin debutant entre 2000 á 2500 euros
    cad 200000-250000 da
    -medecin specialisé et experimenté entre 3000 á 4000 euros
    cad 300000 á 400000 da
    Amicalement votre.

  2. algerien d'en bas dit :

    tout a fait d’accord avec vous dr amina&amin

  3. algerien d'en bas dit :

    le citoyen algerien ne s’interesse pas au sort de son medecin traitant , il
    l’incrimine plutôt et l’accuse de tout les maux dont soufre la politique sanitaire en Algérie , comme je l’ais déjà dit dans d’autre commentaires , l’algérien souffre du syndrome de Stockholm , il accuse les victimes comme lui et défend les criminels ,on a qu’a voir le nombre des commentaires qui suivent cet article
    MERCI DE LA SOLIDARITÉ DU PEUPLE ,MERCI DE PARTAGER LA SOUFFRANCE DE SON ÉLITE UTILE (LES ENSEIGNANTS VIVENT LE MEME DÉNIGREMENT )

  4. arezki dit :

    IL EST MALHEUREUX DE CONSTATER QUE LES POUVOIR PUBLIC CONTINUENT A IGNORER LES PROBLEMES DE CETTE ELITE NATIONALE.
    nous savons tous que le bien être socioprofessionnel de cette corporation assure automatiquement un bien être des citoyens et citoyennes donc d’un peuple.
    continuer à refuser de prendre en charge les revendications des médecin c’est uniquement la non assistance à une population en danger.
    non à l’exclusion, non à la manipulation.

  5. Mutuelle dit :

    Merci pour votre très bon article de fond.

  6. Mutuelles dit :

    Merci pour l’information

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