L’Algérie importera du citron !
L’Algérie qui importe aussi bien des cure-dents et des entraîneurs de football, importera bientôt du citron. Ce n’est pas une rumeur colportée par El Mouhtarem ni de l’intox visant à ternir l’image de l’Algérie de Abdelaziz Bouteflika et de sa famille. C’est le ministre du Commerce, Hachemi Djaaboub, qui l’a affirmé hier lors d’une conférence de presse. « En prévision du mois de Ramadhan, l’Algérie importera aussi du citron afin d’éviter que le prix de ce produit n’atteigne un pic, comme ce fut le cas en 2009 où il avait été cédé à 400 DA le kg », a déclaré le ministre du MSP. L’annonce du ministre n’étonnera personne lorsqu’on sait que le chef de l’Etat, Abdelaiz Bouteflika, a consacré en 2009 un conseil des ministres à la pomme de terre. El Mouhtarem
drole de repuplik couscoussiere ,pour koi ne pas cree un ministere pour chake legume
salam,
nous allons bientot importer de l’oxygene.
et qui va se faire presser a la fin , c’est NOUS
Au train où l’Algérie va. Dans peu de temps elle aura à importer les excréments des Japonais en conserve. Ils sont bon pour la santé et peuvent fructifier les neurones.
L’Algérie des citrons.
Pour certains responsables avérés, la politique de l’importation des produits reste un filon juteux et sujet à la corruption.
L’Algérie va importer des citrons. Sur le marché algérien, le prix d’un kilo va avoisiner 500 DA (s’il n’y a pas encore une spéculation). Mais, à qui va profiter cette transaction, quand on sait que le salaire moyen d’un ouvrier est en moyenne de 15.000DA par mois. Cela va uniquement servir la petite bourgeoisie et la caste algérienne qui peuvent se le permettre. En Europe, sur le marché Européen, un kilo de citrons coûte au maximum 1 Euro. Cela veut dire que le citoyen algérien va payer 5 ou 6 fois plus cher, ce maudit kilo de citrons. Cela reflète encore un cynisme viscéral. Néanmoins, une question de bon sens commun que tout citoyen se pose : « Pourquoi importer des citrons ? L’Algérie n’est-elle pas capable de produire certains éléments de base (tomates, agrumes, citrons, etc..) pour satisfaire sa propre consommation ? Un fellah du fond de l’Algérie sait cultiver un citronnier ». Certes, l’Algérie a besoin d’importer certains produits de base pour l’industrie, mais quant à importer certains produits que l’Algérie, elle-même peut produire, cela reste une énigme nationale. Du temps de la colonisation, l’Algérie est un grenier en céréales, agrumes, et elle exportait. Après l’indépendance, l’Algérie adore la politique d’importation. Tous ces produits importés sont payés en devises (dollars, ou Euros). Cet argent provient de la magne pétrolière. La population actuelle avoisine les 38 millions d’habitants. D’ici, 30 ans ou 40 ans, cette population va augmenter, et les réserves pétrolières vont s’épuiser, d’ici quelques décennies. Par voie de conséquence, nos responsables vont-ils continuer encore à importer des produits ? Mais l’Algérie paierait avec quoi ? Certains se demandent ce que les hauts responsables présagent pour le futur de ce pays. Encore, une fois de plus, cela démontre que la politique d’industrialisation et de l’agriculture est un échec et un fiasco. A qui incombe la responsabilité ? Au peuple algérien, non. Ce sont les responsables de cette politique du gâchis et du dilapidation des ressources du pays à des fins personnelles. Certains esprits crédules vont croire parce qu’il y a un manque de citrons en Algérie.
C’est plus insidieux que cela, car dans les mécanismes d’importation comportent plus charnières, en plus des commissions que le responsable reçoit discrètement (en devises) dans un compte à l’étranger. Chaque charnière est une pépinière à corruption. Et c’est à niveau-là, que certains responsables puisent pour s’enrichir.
D’ailleurs, par exemple, certains produits comme les produits pharmaceutiques est un aussi un autre filon. Certains experts estiment que l’Algérie importe plus de produits pharmaceutiques dont elle n’en a besoin pour sa consommation. Si certains responsables le font de manière volontaire, en disant pour avoir des réserves en médicament. C’est totalement faux. L’excédent de médicaments est recyclé et vendu en noir.
Après tout, on se demande s’il y a vraiment, en Algérie, une politique pour bâtir ce pays, gérer de manière adéquate ce pays. Cela relève de l’hérésie mentale et d’un opportunisme véreux pour s’enrichir à tout prix.
On parle de corruption. Mais qui va combattre ce fléau, qui est à tous les niveaux de la société ? Nos responsables qui sont en place depuis 1962. Mais non, c’est une aberration, car ils y baignent jusqu’au cou.
L’Algérie ne sait que gaspiller. Evidemment, une caste se vautre dans l’opulence tan disque le peuple doit lorgner un kilo de citrons qu’il ne peut offrir à ses enfants. C’est ironique et cynique pour une Algérie riche et fière. On a rendu l’Algérie malade. Pour la guérir, il faut des interventions chirurgicales à tous les niveaux, avec une autre équipe, car avec cette équipe, l’Algérie va sombrer tôt ou tard. C’est une impasse totale.