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Archive pour le 9 mars, 2010

La FIJ apporte son soutien à la grève des journalistes en Algérie

fij.jpgLa Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a interpellé aujourd’hui (8 mars 2010) les responsables du secteur de l’audiovisuel algérien afin de trouver une solution aux demandes des journalistes cachetiers des radios reliées à l’entreprise d’Etat de la Radiodiffusion sonore (ENRS), qui sont en grève pour exiger la confirmation dans les postes de travail qu’ils occupent depuis des années.

«Cette grève est légitime après les fins de non recevoir réservées aux demandes de nos collègues en Algérie», a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FIJ. «Il est temps de trouver une solution négociée et équitable à cette situation».

L’appel de la FIJ intervient après que les 18 journalistes de la radio locale de la capitale Alger, EL Bahja, en grève illimitée depuis dimanche le 07 mars 2010, ont été sommés en début de la soirée d’hier de quitter sans condition le siège de leur radio sous la menace d’action des forces de l’ordre, appuyées par la présence d’un procureur de la République.

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Le CNAPEST appelle à la reprise des cours le mercredi

cnapest.jpgLe Conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST) a appelé à la reprise des cours le mercredi. « Le CNAPEST a décidé de reprendre le travail mercredi 10 mars 2010 et se réserve le droit de reprendre la protestation si le ministère de l’Education nationale ne lève pas les sanctions qui frappent les enseignants grévistes », a noté le syndicat dans un communiqué sanctionnant les travaux de son conseil national réuni lundi à Alger. (Lire la déclaration www.cnapest.com) El Mouhtarem  

L’Algérie des citrons

citron.jpgCitron pour « Algérie Politique »

Pour certains responsables avérés, la politique de l’importation des produits reste un filon juteux et sujet à la corruption.

L’Algérie va importer des citrons. Sur le marché algérien, le prix d’un kilo va avoisiner 500 DA (s’il n’y a pas encore une spéculation). Mais, à qui va profiter cette transaction, quand on sait que le salaire moyen d’un ouvrier est en moyenne de 15.000DA par mois. Cela va uniquement servir la petite bourgeoisie et la caste algérienne qui peuvent se le permettre. En Europe, sur le marché Européen, un kilo de citrons coûte au maximum 1 Euro. Cela veut dire que le citoyen algérien va payer 5 ou 6 fois plus cher, ce maudit kilo de citrons. Cela reflète encore un cynisme viscéral. Néanmoins, une question de bon sens commun que tout citoyen se pose: «Pourquoi importer des citrons ? L’Algérie n’est-elle pas capable de produire certains éléments de base (tomates, agrumes, citrons, etc..) pour satisfaire sa propre consommation ? Un fellah du fond de l’Algérie sait cultiver un citronnier ».

Certes, l’Algérie a besoin d’importer certains produits de base pour l’industrie, mais quant à importer certains produits que l’Algérie, elle-même peut produire, cela reste une énigme nationale. Du temps de la colonisation, l’Algérie est un grenier en céréales, agrumes, et elle exportait. Après l’indépendance, l’Algérie adore la politique d’importation. Tous ces produits importés sont payés en devises (dollars, ou Euros). Cet argent provient de la magne pétrolière.

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Les intérêts de Djezzy passent avant ceux du pays !

djezzylogo.jpgPassée la fièvre du match Algérie-Egypte, les choses ont repris leur cours normal dans notre pays.  En effet, les journaux et les sites d’information algériens qui ne rataient aucune occasion pour s’attaquer à l’opérateur de téléphonie mobile Djezzy,  ont tout simplement passé sous silence l’information concernant le rejet par l’administration fiscale algérienne du recours introduit par le groupe égyptien. L’écrasante majorité des journaux n’a pas jugé utile de donner une information qui est pourtant rendue publique par le groupe égyptien Orascom Telecom Holding (OTH). El Mouhtarem

 

Radio:Les pigistes se prêtent à toutes les tâches sous peine d’être virés

radio.jpgKadder pour « Algérie Politique »

 

Les traditions syndicales de l’ex RTA se sont perdues comme pas mal de choses dans notre pays. Depuis que la radio existe, les pigistes existent. C’est universel. Cependant, ils ne doivent pas être les personnes sur lesquelles reposent les programmes. Les pigistes sont en général l’exception. Cette exception est normalement régie par un minimum de règles: être déclaré aux impôts, à la CNAS, à la caisse des retraites, et cela même si le travail n’est pas régulier, comme c’est la règle pour le pigiste. Combien y a-t-i l de pigistes à la radio. Il parait qu’ils sont environ un millier. A partir de là, le problème concerne le syndicat UGTA puisqu’ils représentent une proportion importante du personnel qui fait tourner la radio. Et puis pourquoi que le syndicat de la radio ne s’en occuperait pas ? parce qu’il est UGTA ??? Y a qu’à quitter l’UGTA qui ne représente aujourd’hui que Sidi Said et ses copains. Y a qu’à faire un syndicat autonome, qui ne soit pas au service de lobby extérieurs à la radio. Il faut signaler que le recours systématique aux pigistes est une pratique qui s’est généralisée parce que ces pigistes se prêtent à toutes les tâches sous peine d’être virés contrairement aux permnanents qui refusent d’appliquer des instructions orales de censure ou autre. N’est-ce pas Bouferoua et compagnie ?

Un journaliste de la radio dans un hôtel de luxe !

radio.jpgNous apprenons d’une source sûre qu’un journaliste d’une chaîne de la radio nationale est pris en charge dans un hôtel de luxe à Alger. En effet, la direction de la chaîne paie environs 6000 DA la nuitée pour ce journaliste privilégié. Au même moment, des cachetiers se battent pour leur titularisation. El Mouhtarem

Algérie: le vote de la loi sur le colonialisme dépendra de la conjoncture

abdelazizziari1.jpgL’adoption d’une proposition de loi criminalisant le colonialisme français en Algérie dépendra de « la circonstance et de la conjoncture », a déclaré lundi à Alger le président de l’Assemblée populaire nationale algérienne, Abdelaziz Ziari.  « Son adoption ou non dépendra de la circonstance et de la conjoncture dans laquelle nous serons à ce moment-là », a  déclaré Ziari en marge d’une cérémonie organisée à l’occasion de la Journée internationale de la femme, selon l’agence APS.  Le texte a été adressé selon la procédure au gouvernement « pour avis »,  a-t-il ajouté. « Nous attendons maintenant l’avis du gouvernement. Mais cette proposition n’est pas inscrite à l’ordre du jour de la session de printemps. Nous nous en  remettrons, par la suite, au bureau (de l’APN) pour voir ce qu’il y a lieu de faire », une fois la réponse du gouvernement reçue, a-t-il précisé.

Hamida Bensadia était exceptionnelle

hamidabensadia.jpgPar Yenna-Yas winna

Je viens d’apprendre la nouvelle.

J’ai rencontré Hamida à deux ou trois reprises lors de débats sur la démocratie en Algérie vers 1990/1992 puisque je suis d’origine kabyle comme elle. Nous étions tous les deux dans la mouvance “démocrate” même si nous partagions pas les mêmes idées. Elle était au FFS. J’étais au RCD. Inutile de dire que je n’y suis plus depuis longtemps. On finit toujours par comprendre la manipulation. Quel gâchis ! Mais ceci est une autre histoire.

Elle avait cette ténacité tendre, cette volonté bienveillante, ce courage tranquille d’une “opposante” qui s’oppose avec une sorte d’intelligence du coeur. Je ne l’ai jamais vu haineuse ou méchante même si elle était claire et déterminée.

Comment ne pas être en admiration face à ce joyaux de la nature si fin, si pur et si authentique. J’étais subjugué. Qui ne l’était pas ? Et je ne l’ai rencontrée qu’une ou deux fois dans ma vie. Quelques dizaines de minutes tout au plus. Et je m’en souviens encore près de vingt ans plus tard, comme si c’était hier ! Elle était exceptionnelle.

Elle était à mes yeux le parfait symbole de ces années folles où nous croyions tous, dur comme fer, que la démocratie aller enfin libérer et rendre justice à notre peuple, meurtri par tant d’années de haine machiavélique, de violence gratuite et d’oppression programmée dans l’archipel du goulag de la SM.

Ses yeux dégageait une sorte de peine joyeuse qui résumait à la fois son parcours personnel douloureux et sa soif de justice et de liberté avec un je ne sais quoi de doux et de tolérant.

Je viens d’acheter son livre dont j’ai découvert l’existence hier. Je l’ai lu d’une traite. J’avais les larmes aux yeux à maintes et maintes reprises, moi qui ne la connaît guère. C’était comme une invitation à partager une intimité spirituelle, une connivence toute en sensibilité entre gens de bien.

J’étais en effet spirituellement avec elle le temps de la lire juste pour lui dire combien j’admire son parcours humain, tellement humain et si bref parmi nous “les vivants”.

Sa vision était sincère, totale, sans réserve, à forcer l’admiration. Et même si elle a commis des erreurs – qui n’en commet pas? – elle l’aura fait de bonne foi.

Je suis de ceux qui croient que l’on peut mourir le coeur léger à partir du moment où l’on aura donné un sens à sa vie en suivant un code de conduite juste et honnête tout en défendant des valeurs nobles. C’était le cas de Hamida.

Même si tu as choisi de partir si vite, nous ne t’aurons jamais perdue tant que nous resterons fidèles à l’esprit épris de justice et de liberté qui a animé ta démarche ici-bas.

Repose en paix petite soeur.

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