La FIJ apporte son soutien à la grève des journalistes en Algérie
La Fédération Internationale des Journalistes (FIJ) a interpellé aujourd’hui (8 mars 2010) les responsables du secteur de l’audiovisuel algérien afin de trouver une solution aux demandes des journalistes cachetiers des radios reliées à l’entreprise d’Etat de la Radiodiffusion sonore (ENRS), qui sont en grève pour exiger la confirmation dans les postes de travail qu’ils occupent depuis des années.
«Cette grève est légitime après les fins de non recevoir réservées aux demandes de nos collègues en Algérie», a déclaré Aidan White, Secrétaire général de la FIJ. «Il est temps de trouver une solution négociée et équitable à cette situation».
L’appel de la FIJ intervient après que les 18 journalistes de la radio locale de la capitale Alger, EL Bahja, en grève illimitée depuis dimanche le 07 mars 2010, ont été sommés en début de la soirée d’hier de quitter sans condition le siège de leur radio sous la menace d’action des forces de l’ordre, appuyées par la présence d’un procureur de la République.
La FIJ exhorte les autorités algériennes à éviter tout dérapage ainsi et appelle les employeurs des grévistes à s’abstenir de toutes représailles à l’encontre des journalistes comme la menace de licenciement qui a été brandie par leurs employeurs.
Les grévistes déplorent en effet une situation de non droit compliquant d’une manière intenable leurs conditions socioprofessionnelles telles que l’absence de cadre réglementaire les concernant pour fixer les missions de l’exercice de leur travail. Ils dénoncent également l’absence d’un accord de travail assurant leurs droits, définissant leurs devoirs et garantissant l’évolution de leur statut de cachetier.
«La situation actuelle représente un handicap réel pour le journalisme tant au point de vue professionnelle que dans son aspect lié au respect de l’éthique et de la déontologie », a ajouté M. White. «La précarité à laquelle sont confrontés les journalistes cachetiers de l’ENRS inquiète au plus haut point notre organisation».
Selon les informations recueillies par la FIJ, environ 200 journalistes travaillent au cachet dans les différentes stations radio de l’ENRS, dont plusieurs sont soumis à ce régime depuis plus de sept ans.
La FIJ, qui œuvre dans le monde pour une meilleure prise en charge du journalisme pour et le respect de son métier du journalisme, renouvelle sa demande au gouvernement algérien pour l’ouverture du secteur de l’audiovisuel en vue d’assurer sa meilleure prise en charge.
Incendie à la sûreté de wilaya d’Alger détruit 3.000 dossiers de corruption
Posté par Rédaction le mar 8th, 2010 //
07 March, 2010 11:58:00
Ennahar
Des dossiers détruits concernent des affaires qu’Ali Tounsi avait soumises aux enquêtes ces dix dernières années. Les services de la protection civile ont sauvé 2500 dossiers. . et le procureur de la république ordonne l’ouverture d’une enquête.
Les services des archives de la sûreté de wilaya d’Alger a fait l’objet d’un terrible incendie jeudi dernier détruisant une grande partie des dossiers juridiques relatifs à des affaires de corruption sur lesquels la police judiciaires était en train d’enquêter depuis ces dernières années sur ordre de l’ancien directeur général de la sûreté nationale, le Colonel Ali Tounsi.
Selon des sources concordantes, l’incendie se serait déclaré jeudi à midi mais tenu secret dans le but d’éviter qu’il soit médiatisé. Il a touché plus de 3000 dossiers de justices, totalement détruits par le feu, alors que deux mille cinq cent autres dossiers ont pu être sauvés grâce à l’intervention rapide des services de la protection civile qui ont réussi à éteindre le feu rapidement.
Les mêmes sources ajoutent qu’une enquête judiciaires à été ouverte sur ordre du procureur de la république, près le tribunal de Sidi M’hamed pour connaître les conditions et causes de cet incident ainsi que pour déterminer si l’incendie n’était pas un acte criminel, surtout que beaucoup de signes laissent croire que c’est le cas et l’objectif n’est autre que de détruire des preuves.
Concernant ces dossier, nos sources ont fait savoir que ceux-ci, au nombre de trois mille, concernent des enquêtes de la police judiciaire dans des affaires de corruption, que le défunt Colonel Ali Tounsi avait ordonné pendant les dix dernières années. Des enquêtes classées, d’autres toujours en cours en plus d’autres dossier relatifs aux PV d’audience dans des affaires épineuses de corruption.
Les dossiers détruits concernent généralement des affaires en cours de procédure par les services de la police judiciaire du temps où le commissaire divisionnaire Abdelaziz Affani était responsable de la police judiciaire à Alger. Les dossiers détruits ne concernent pas uniquement les enquêtes ouvertes par la police judiciaires de la sûreté d’Alger mais aussi les enquêtes ouvertes sur ordre de la direction générale de la sûreté nationale (DGSN), qui sont généralement menées par les services de la police judiciaires de la sûreté d’Alger vu que la DGSN ne possède pas de dispositifs d’enquête hormis les dépassements des agents de police et surtout après la dissolution de l’office de lutte contre le crime organisé de Châteauneuf.
Selon des sources bien informées du sujet, vu la sensibilité des dossiers détruits ainsi que ceux sauvés, le site touché par cet incendie représente la boîte noire des cercles de la corruption en Algérie, étant donné que toutes les preuves et les documents qui impliquent les personnes dans ces affaires se trouvaient au service des archives de la sûreté d’Alger. Cela laisse croire qu’il y a une intention criminelle derrière cet incident.
Cet incendie survient quelques jours après l’assassinat du Colonel Ali Tounsi pour des raisons encore inconnues. Ce laps de temps court entre l’incendie et l’assassinat du colonel Ali Tounsi ouvre la voie beaucoup de questions et d’interprétations, surtout que le défunt Colonel était derrière l’ouverture des enquêtes dans la majorité des dossiers qui ont été détruits dans l’incendie.
Ennahar/ Ismaïl Fellah
قتل العقيد علي تونسي المدير العام للأمن الوطني الجزائري بطلقات نارية وجهها إليه مسؤول وحدة عتاد الطيران بجهاز الشرطة المدعو ولتاش شعيب وهو عقيد متقاعد في الجيش الوطني الشعبي.عندما حصل تبادل لإطلاق النار في المبنى الرئيس للأمن الوطني الجزائري .
هذا وقالت وكالة الأنباء الجزائرية ان قاتل التونسي أصيب بنوبة جنون جعلته يطلق النار على التونسي.
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